Pour ce nouveau Journal Nostalgie j’ai décidé de vous parler d’un jeu qui m’a marqué à sa sortie : Resident Evil Code Veronica. Développé à l’origine pour la Dreamcast de Sega, le jeu de Capcom est, malgré son absence de numéro, à compter dans les épisodes canons de la saga. Je vous explique pourquoi il est même un des meilleurs selon moi.
Journal Nostalgie n°36 : Resident Evil Code Veronica
L’attente
Retour début des années 2000, quand la Dreamcast est à ce jour la console plus puissante du marché. Capcom, qui sent le potentiel de la machine, décide alors de développer un nouveau Resident Evil plus ambitieux techniquement. Les trois premiers épisodes canoniques, sortis sur PlayStation (entre autres), ont marqué les esprits et redonné vie au genre du survival horror. Konami s’est même engouffré dans la brèche avec son fameux Silent Hill pour se payer des parts du gâteau. Néanmoins, Capcom sait que son moteur graphique a besoin d’être refait. Les décors en précalculés ne font plus suffisamment « stylés » et il était donc logique que la Dreamcast, avec sa puissance de calcul inégalable à ce moment-là soit en ligne de mire. Le titre est donc annoncé et à la surprise générale il ne porte pas de numéro. Resident Evil Code Veronica est né. Les premiers screenshots visibles dans les magazines de l’époque laissaient entrevoir un titre avec un moteur 3D incroyable et des graphismes très fins. Je bavais complètement devant le jeu alors même que j’avais fait l’impasse sur le troisième du nom. Capcom donnait ainsi régulièrement des nouvelles du jeu et je n’en pouvais plus de savoir à quoi il allait vraiment ressembler au final. Après avoir lu de multiples articles sur le titre, j’ai acheté ce dernier Day One…
La claque
Déjà il faut le savoir, la quasi-totalité des jeux Dreamcast que j’ai possédé m’a mis une claque graphique. Resident Evil Code Veronica ne fait pas exception. Dire que le jeu impressionnait à l’époque est un euphémisme. Je bavais devant la finition du titre et jamais un décor apocalyptique n’avait été si bien fait. Les détails dans les décors et sur les personnages (qui du coup se fondaient à merveille et ne faisaient plus « tâche » comme dans les précédents opus, décalage entre 3D et précalculé oblige) étaient impressionnants. A chaque nouveau lieu visité je me disais « Cette Dreamcast en a vraiment dans le ventre » et je pense qu’à sa sortie, Resident Evil Code Veronica était un des plus beaux jeux de la machine. Mais si l’aspect graphique était réussi il en allait de même pour l’ambiance sonore. Les doublages anglais étaient très bons et les musiques angoissantes à souhait. Ne parlons même pas des bruitages qui mettaient dans l’ambiance puisqu’entre les cris de zombies, les hurlements des chiens mutants et autres joyeusetés je n’étais jamais bien serein quand j’arrivais dans un nouveau lieu. Les bruits des différentes armes à feu également étaient dans le ton.
Carte (à jouer ?)
Je dois bien le dire, Code Veronica est le premier jeu dans lequel j’ai utilisé une carte. Alors que dans les deux premiers opus je n’en ai jamais eu besoin, là je me suis retrouvé coincé. J’avais l’impression d’avoir visité tous les endroits possibles mais je ne voyais pas où aller. J’en ai discuté avec mon ami Julien qui avait également le jeu (oui ce même Julien chez qui j’avais passé deux jours à jouer aux Fous du Volant. D’ailleurs si je pouvais je me referai bien un week-end geek avec lui tiens. Ju si tu me lis c’est quand tu veux !) et il m’a dit « Mais pourquoi tu te sers pas de la carte ? Tu saurais si t’as raté une pièce parce que là je vois pas. », de retour chez moi j’ai donc regardé la map et ô miracle j’étais passé à côté de toute une zone parce qu’une porte était un peu cachée et je pensais que ce n’était qu’une partie du décor. Depuis ce jour je n’hésite plus, quel que soit le jeu, à utiliser la carte s’il y en a une de disponible (dans Judgment par exemple je l’utilisais constamment pour voir si des nouveaux trucs apparaissaient et dans Breath of the Wild je mettais des icônes pour me souvenir qu’il y avait des choses importantes à certains endroits de la carte). Mine de rien ça m’a beaucoup aidé même si après cet épisode fâcheux je n’ai plus vraiment été perdu. Par contre je gagnais du temps parfois en regardant le chemin le plus court pour arriver jusqu’à mon objectif.
Je te survivrai
Un Resident Evil n’en serait pas un sans son bestiaire si particulier. Et ce Code Veronica ne déroge pas à la règle. Les ennemis sont à la fois habituel avec les zombies lents mais souvent en groupe ou les chiens qui se planquent pour mieux vous courser par surprise mais a également su surprendre avec par exemple ce ver géant qui se cache sous terre. J’avais apprécié également le retour des Hunters, ces saloperies vertes et griffues qui sont un cauchemar à tuer sans une arme adéquate (le fusil à pompe marche assez bien en général). Divisé en 2 GD-Rom (on est sur Dreamcast ne l’oublions pas), Code Veronica proposait deux aventures qui se suivaient. On commençait par diriger Claire qui faisait tout pour quitter une île dangereuse pour enchaîner ensuite avec la partie sur Chris, son frère, qui débarquait sur la même île pour venir la sauver. Evidemment il y a toute une galerie de personnages qui égayent la partie (ou pas) de par leur présence. Les méchants de l’histoire sont à la fois des personnages connus et des nouvelles têtes. Ce qui est plutôt agréable même si la toile de fond reste axée sur les déboires d’Umbrella Corp avec ses différents virus. Pour survivre, je me rappelle que le nombre d’armes disponible est plutôt correct avec l’apparition dans cet opus d’armes doubles comme les revolvers dorés ou bien les double uzis. Pratique puisque selon la situation j’arrosais l’ennemi de balles deux fois plus ou bien je pouvais en viser deux différents en même temps.
Conclusion
J’ai adoré Code Veronica à sa sortie. Bien sûr, sa technique époustouflante à l’époque a fait pencher la balance mais je sentais en y jouant que même s’il n’était pas numéroté, il avait sa place dans la trame générale (réutiliser Claire, l’héroïne de Resident Evil 2, et Chris, héros du premier n’est d’ailleurs pas un choix anodin). Le jeu est d’ailleurs (de mémoire) plus long que les autres et parfois un peu plus difficile. Mais je dois reconnaître que si on a déjà fait d’autres épisodes on reste en terrain connu. Dans tous les cas, même s’il n’a pas eu le succès escompté, ce Code Veronica est un excellent survival et probablement un des meilleurs Resident Evil selon moi. Si jamais vous êtes passés à côté, n’hésitez pas à le tester si vous aimez la saga, vous m’en direz des nouvelles !
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Totalement d’accord avec toi ! Lorsqu’il est sorti je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre et là ce fût une sacrée claque ! Ce qui m’a le plus marqué c’est la dynamique du jeu de part sa mise en scène bien plus action. J’ai souvenir d’un moment ou Claire saute à travers une fenêtre pour tirer juste wow ! (bon les souvenirs sont flous j’ai plutôt une mémoire de poisson rouge, mais je garde le souvenir des sensations)
Malheureusement je n’ai jamais eu l’occasion de le terminer ! J’étais bloqué contre un espèce de monstre avec une grosse hache qui m’a transformé en steack haché. Après ça je ne sais plus vraiment pourquoi je n’y ai plus touché…
Il n’y a pas longtemps j’ai failli reprendre la version remaster mais j’ai tellement de jeux en attente maintenant…
En tout cas il reste un excellent souvenir et la preuve que cette Dreamcast méritait mieux que le sort qui lui a été réservé !
Le moment où Claire passe par la fenêtre j’avais aussi adoré ! Et en effet il y a eu un gigantesque boulot de mise en scène par rapport aux opus précédents ce qui rendait le jeu plus attirant.
Je ne me souviens pas du monstre à la hache par contre mais je me rappelle avoir fini le jeu une fois à sa sortie. Malheureusement je me souviens beaucoup moins de la deuxième partie du jeu avec Chris que de celle avec Claire.
C’est certain, la console de SEGA n’a pas eu le succès qu’elle méritait malgré ses nombreux hits.
Merci de ton commentaire en tout cas et d’avoir pris le temps de me lire !