The Legend of Zelda. Une licence mythique s’il en est. L’arrivée très proche du dernier opus en date : Breath of the Wild, m’a mis un coup de fouet et j’ai très envie de mettre (enfin !) la main dessus. Mais en attendant je vais vous parler de cette saga et surtout des épisodes auxquels j’ai joué (dans l’ordre où j’y ait joué) et vous raconter ce que j’en ai pensé. Peut être comprendrez vous pourquoi j’adore cette saga grâce à ce nouveau « Réflexion sur…«
The Legend of Zelda : Mythique elfe vert
Ocarina of Time (N64/3DS) : La découverte
Si vous avez lu mon article sur la N64 alors vous devez savoir que le titre qui m’a fait découvrir la saga est Ocarina of Time. J’ai été subjugué à sa sortie par le concept. En effet je l’ai découvert un soir de réveillon chez des amis à mes parents. Leur fils avait une N64 et le St Graal. J’ai passé quelques heures ce soir là en compagnie de Link dans la forêt Kokiri et j’ai fait le premier donjon (l’arbre Mojo). Dans la semaine qui a suivi j’ai craqué pour la console et le jeu et je me suis plongé dedans à fond. Dans cet opus on incarne Link, un jeune Kokiri qui voit sa vie bouleversée le jour où il reçoit une fée (Navi) qui le guide jusqu’au vénérable arbre Mojo qui va lui confier la quête de sauver le monde. J’ai découvert alors un jeu classique dans son scénario mais travaillé jusque dans les moindres détails. La jouabilité est tout simplement parfaite avec ce système de lock pour cibler les ennemis facilement. Les mouvements de Link sont instinctifs et en quelques minutes on a réussi à le prendre en main. Le nombre de quêtes annexes (skulltulas d’or, épée de Biggoron, bouteilles…) et leur variété rallonge une durée de vie déjà conséquente grâce à de nombreux donjons et un système de retour dans le passé très intéressant. De plus, la musique a une place primordiale dans le jeu car l’ocarina de Link lui permet, via des mélodies à découvrir, de faire tout un tas de choses (appeler son cheval, faire tomber la nuit…) et c’était vraiment bien trouvé.
La gestion de l’inventaire est un modèle du genre avec des objets et armes à assigner à des boutons de la manette pour une utilisation instantanée. Ça n’a l’air de rien mais croyez moi à l’époque c’était ultra novateur ! Je me suis d’ailleurs dit « mais c’est tellement évident que ça va être repris par tout le monde ce système ! » et je n’avais qu’à moitié raison puisque si cela n’a pas fait tant d’émules que ça, les opus suivants ont tous repris cette idée géniale. Après avoir découvert Final Fantasy VII un an plus tôt, j’avoue que j’ai été surpris par la narration et son héros muet. Mais les différents personnages sont très attachants (Saria, Sheik, Zelda ou Ganondorf) et travaillés. On sent que Link est embarqué dans quelque chose de grand qui le dépasse mais qu’il prend sur lui pour s’en sortir. Ce qui m’a bluffé aussi lorsque j’ai découvert le jeu c’est cette impression de liberté totale que je n’avais encore jamais ressenti jusque là. C’est drôle d’ailleurs car en fait le jeu est très linéaire vu que le joueur est bloqué à certains endroits s’il n’a pas le bon objet. Mais l’impression de pouvoir aller où on veut et « se perdre » à passer du temps sur des trucs annexes (coucou la pêche) rend le tout vraiment incroyable. Alors certes, depuis les open world sont vraiment arrivés mais à l’époque cette sensation était plutôt inédite (surtout sur consoles !) ce qui n’a fait qu’ajouter des qualités à un titre qui n’en manquait déjà pas. Je suis sorti subjugué du jeu que j’ai fini depuis plus de 20 fois ! La dernière fois que j’y ait joué c’est avec la version 3DS du titre. J’ai passé 20 heures enchanteresses malgré les années écoulées entre les deux versions surtout que le remake est vraiment bien refait. Pour tout avouer, écrire ces lignes m’a vraiment donné envie de le refaire encore une fois. Mais à l’époque j’étais loin de me douter que la série révélait des trésors et que c’était le début d’un grand amour…
Majora’s Mask (N64/3DS) : Épisode différent
Lors de sa sortie sur N64 j’avais demandé à un ami de me prêter Majora’s Mask avec sa console et son Ram Pack (mais si souvenez-vous c’est cette extension de mémoire qu’on rajoutait dans la console pour faire tourner certains jeux trop gourmands comme Perfect Dark ou Donkey Kong) car je n’avais plus la mienne. J’avais en effet du la revendre pour me payer une Dreamcast qui faisait ma joie depuis un an déjà (achetée pratiquement Day One). J’avoue ne pas l’avoir fini pour deux raisons : le système de jeu (avec limite de temps) qui m’a déboussolé et aussi le fait que je doive rendre la console à mon pote. Je n’étais allé que jusqu’au moment où je libère les Gorons des neiges et j’avais stoppé là. J’ai toutefois refait le jeu (et cette fois en entier !) grâce à ma Game Cube et à l’épisode The Legend of Zelda Collection que j’avais obtenu du club Nintendo grâce à mes nombreuses étoiles. Par contre j’avoue avoir utilisé une soluce pour obtenir tous les masques. Je trouvais qu’il n’y avait pas assez d’indications et j’ai tourné trop longtemps sans succès. Mea Culpa mais ça n’a rien enlevé à mon plaisir. Parce que ce Zelda est sensiblement différent de son (ses) aîné(s).
On y dirige Link qui après avoir sauvé le monde dans Ocarina of Time se retrouve sur des terres inconnues. Il se fait attaquer par un jeune garçon masqué (Skull Kid) et se fait voler son ocarina. Skull Kid transforme alors Link en peste Mojo via un masque et s’enfuit. Link va rencontrer un marchand de masques qui va lui venir en aide contre la promesse de notre héros vert de récupérer le masque de Majora, un masque dangereux pour le monde. Link n’aura ainsi que trois jours pour sauver le monde avant que la Lune ne s’écrase et réduise les terres de Termina en poussière. Grâce au chant du temps il pourra revenir au début des trois jours quand il le désire en perdant au passage tous ses consommables (flèches, potions, argent…) mais en conservant les objets principaux acquis dans les donjons (arc, boomerang etc). C’est spécial surtout quand un donjon qu’on a galéré à libérer redevient comme avant à chaque retour dans le temps. Alors bien sûr il suffit d’y retourner mais cette redondance m’a un peu gêné. Toutefois le jeu conserve les mécanismes de gameplay de son grand frère et on peut difficilement le prendre en défaut là dessus. De plus, j’ai adoré l’idée des masques qui est tout bonnement excellente. En effet, Link peut, via certains masques, adopter une nouvelle apparence (Goron, peste Mojo ou encore Zora par exemple) qui lui confère de nouvelles capacités (nager, porter des objets lourds etc). Un élément très bien intégré qui sert à la fois le scénario mais aussi les différentes énigmes. Très bien vu. Malgré toutes ses qualités cet opus m’a un peu déçu notamment à cause d’un système de sauvegarde relativement contraignant. Erreur corrigée dans le remake sur 3DS que j’ai commencé mais jamais terminé (j’avais pourtant craqué pour la New 3DS collector lors de sa sortie…). A voir si je trouve le temps (et la motivation) de m’y remettre !
Wind Waker (GC/Wii U) : Un vent nouveau
Si vous me connaissez un peu vous le savez probablement mais Wind Waker est mon épisode favori et de loin ! Sorti sur Game Cube en 2002, cet opus m’a encore plus marqué qu’Ocarina of Time c’est dire ! Décrié par beaucoup notamment pour son orientation graphique en cel-shading il a pourtant de nombreuses qualités. On reproche souvent à Nintendo de s’enfoncer dans ses habitudes et de ne pas innover mais à l’ère Game Cube toutes les licences de la firme ont été lancées dans une nouvelle direction (souvenez-vous des excellents Super Mario Sunshine ou Mario Kart Double Dash !! qui proposaient vraiment un nouveau gameplay) et Wind Waker en est le parfait exemple. On y dirige Link qui vit avec sa petite sœur Arielle et sa grand-mère sur une île paisible. Mais un jour un immense oiseau qui a kidnappé une fillette s’écrase sur l’île. Link va donc retrouver l’oiseau et la fille et fera la rencontre de Tetra la pirate. Il apprendra que de nombreux oiseaux capturent des jeunes filles blondes pour les emmener dans une forteresse lointaine. Arielle va se faire enlever par l’oiseau et Link va se joindre à Tetra pour tenter de la libérer. Cet opus démarre donc non pas avec un héros sans famille qui doit sauver le monde mais avec un simple jeune garçon qui veut sauver sa sœur. Bien évidemment de nombreux rebondissements scénaristiques seront de la partie.
Je me souviens de ma surprise en lançant le jeu à l’époque. Les graphismes m’ont mis une claque magistrale surtout avec les nombreux détails qui rendent l’univers de Wind Waker si vivant (yeux de Link qui suivent le décor, vent qui fait bouger les feuilles et j’en passe). Ça n’a l’air de rien mais niveau immersion on était au top. De même, le monde du jeu est composé de très nombreuses îles sur un immense océan. Bien sûr certaines sont toutes petites et d’autres bien plus grandes. Pour se déplacer il faudra donc utiliser un bateau, le Lion Rouge. Rien que d’en parler j’ai le souvenir du thème Ocean (qui m’a accompagné pendant des heures et que j’adore) qui ressurgit des tréfonds de ma mémoire ! La jouabilité fidèle à la saga depuis ses débuts en 3D est toujours exempte de défauts et Link répond au doigt et à l’œil. D’ailleurs, si la version Game Cube du jeu était déjà parfaite, la version Wii U la sublime. De nombreux joueurs ont critiqué le Gamepad mais en toute honnêteté sur un jeu comme Wind Waker on peut difficilement faire mieux et plus agréable. En effet l’inventaire est sur l’écran du Gamepad ce qui permet de changer d’objets équipés sans passer par le menu pause. Un vrai plus. D’ailleurs si on retrouve les armes et objets typiques de la saga il y a également la nouveauté des collectibles qu’on trouve parfois sur les ennemis après les avoir battu mais surtout qu’on peut leur dérober avec le grappin-griffe. Ce nouvel objet permet également de se balancer à la corde pour atteindre des endroits inaccessibles autrement. Les collectibles permettent ensuite d’être revendus en magasin ou de pouvoir fabriquer des potions par exemple ! Une vraie bonne idée ! Je pourrai parler des heures de Wind Waker tant je le considère comme le meilleur opus sorti. Dépaysant, beau, incroyablement riche et prenant, le titre est pour moi la référence absolue surtout dans sa version HD qui améliore les quelques menus défauts (quête de la Triforce trop longue qui casse le rythme et voyages en bateau trop lents) pour en faire le titre parfait que tout amateur de la saga se doit de faire impérativement. Et d’ailleurs, encore plus que les autres j’ai envie de le refaire très fréquemment. Il me suffit de penser à une scène, une musique ou à un élément de gameplay pour avoir envie de craquer. Au passage un grand merci à Coffee Quest qui m’a fait gagner ma version Game Cube du jeu dont j’avais du me séparer à regret il y a quelques années.
A Link to the Past (SNes/Console Virtuelle/GBA) : Découverte tardive
Je place ce titre ici car je ne l’ai pas découvert sur Super Nes comme beaucoup d’entre vous mais en émulation il y a une petite dizaine d’années. J’avais d’ailleurs bien avancé mais ma sauvegarde à complètement disparu du jour au lendemain alors que je venais d’arriver dans le monde des ténèbres. J’avoue donc ne pas avoir eut le courage de recommencer. Surtout que je sortais d’une session sur Wind Waker et que j’avais du mal à revenir en arrière. Il me fallait du recul pour l’apprécier pleinement. J’ai donc laissé le jeu à l’abandon pendant des années. Puis je l’ai acheté sur la Console Virtuelle de la Wii U. Je recommence tout juste à (re)découvrir le jeu après tout ce temps puisqu’il fait partie des titres qui me font écrire mon Journal Nostalgie tous les dimanches (ou presque). Je n’ai fait que deux sessions pour le moment (N°12 et 13) mais je sens que c’est une belle mise en bouche avant l’arrivée de Breath of the Wild. Dans cet épisode, Link se réveille chez son oncle en pleine nuit alors que la princesse Zelda appelle à l’aide depuis son propre château. L’oncle, n’écoutant que son courage, va se porter à son secours. Link va le suivre et le trouver agonisant sur le sol dans les catacombes du château. Il va récupérer l’épée et le bouclier de ce dernier et partir sauver Zelda de sa cellule. Une fois libérée et sortie du château, Zelda confie à Link la mission de retrouver l’épée légendaire Excalibur qui lui permettra de vaincre le sorcier Agahnim. Classique dans son déroulement, le jeu m’avait bien plu car mine de rien les détails graphiques de la 2D étaient vraiment agréables et l’univers un peu sombre du jeu aidait vraiment à s’investir. Je ne sais toujours pas si l’aventure sera aussi bonne à l’heure où j’écris ces lignes mais une chose est sûre, mon objectif de le terminer (enfin !) sera accompli (avec peut être une critique à la clé sur le site) via mon Journal Nostalgie. De ce que j’ai entendu dire il s’agit là d’un excellent épisode et je trouve dommage pour ma culture d’être passé à côté si longtemps.
Twilight Princess (Wii/Wii U) : Ambiance lugubre
J’ai acheté la Wii le jour de sa sortie officielle pour une seule raison : Twilight Princess. Par ailleurs à l’époque je travaillais au McDo et je suis passé chercher ma console après le boulot à minuit et demi car Game avait fait une ouverture exceptionnelle à ce moment là. Je suis rentré chez moi juste après mais il fallait que je dorme avant de tout installer. Le lendemain j’ai lancé la console et surtout Twilight Princess. J’avais été enchanté par Wind Waker et j’attendais sans doute trop de cet épisode mais malgré ma semi-déception j’ai passé plus de 40 heures dessus à tout faire… en une semaine ! Ici on a un Link adulte qui vit paisiblement au village de Toal avec ses amis et son cheval Epona. Un beau jour le village est attaqué par des Orcs et Link est laissé pour mort tandis que son amie d’enfance Iria est enlevée. Notre héros vert se lance à leur poursuite mais est aspiré à travers une porte des ténèbres et est transformé en loup. Il fera alors la connaissance de Midona qui va l’accompagner dans sa quête et sait se servir des ténèbres. Le scénario de cet opus est bien plus sombre qu’habituellement et ça a vraiment été une bonne surprise. La jouabilité par contre à été assez problématique au début, Wiimote oblige. Mais je m’y suis vite fait malgré tout, surtout qu’il suffisait de secouer cette dernière pour frapper (que l’on soit en forme de loup ou en humain). Comparé à Wind Waker, ce Twilight Princess est somme toute beaucoup plus classique dans son univers et son déroulement. De même on est dans un univers beaucoup plus noir et la légèreté et le dépaysement caractéristiques du précédent opus ont complètement disparu. Je n’ai fini le jeu que deux fois, une sur Wii à sa sortie et l’autre il y a quelques mois lorsque j’ai refait le titre dans sa version HD sur Wii U. Je me suis vraiment bien amusé mais il ne restera pas dans mon esprit comme un des meilleurs épisodes de la saga. Je crois qu’il est beaucoup trop conventionnel pour moi malgré l’ajout de nouveaux objets sympas comme l’aérorouage ou le double grappin qui rajoutent un aspect sympa aux énigmes des différents donjons. La version HD du jeu est en tout cas très agréable notamment grâce à sa jouabilité identique à celle de la version Game Cube (merci le Gamepad). On gagne en précision par rapport à la Wiimote ! Un épisode à faire si on aime la saga car il est fidèle à tous ses codes.
Phantom Hourglass (DS) : Un Wind Waker portable !
J’ai beaucoup apprécié la Nintendo DS car comme la Wii elle a apporté une manière de jouer inhabituelle et proposé des jeux vraiment sympas. C’est pourquoi quand Phantom Hourglass est sorti je me suis rué dessus. J’avais été un peu déçu par Twilight Princess donc j’attendais cet épisode avec impatience, d’autant plus qu’il reprenait le style graphique de mon épisode préféré : Wind Waker. Et malgré ses défauts, cet opus DS m’a vraiment plu. On incarne toujours Link dans une suite direct de Wind Waker. Il fait route avec Tetra et ses compagnons mais en voulant la sauver tombe à l’eau et se réveille sur une plage inconnue. Réveillé par la fée Celia il va devoir s’allier avec Linebeck, un navigateur peureux, pour retrouver son équipage et accessoirement sauver le monde. Le scénario est plutôt classique mais les doses d’humour omniprésentes grâce à Linebeck sont toujours les bienvenues. On suit donc les aventures de Link avec plaisir et le système de customisation du bateau est très sympathique. Ce Phantom Hourglass est entièrement jouable au stylet et si la prise en main est très étrange au départ cela devient tellement intuitif qu’on se demande pourquoi ça n’a pas été fait avant. Link répond au doigt et à l’œil sans problème et les énigmes ne sont jamais d’un niveau de difficulté monstrueux. L’élément central du jeu est ce fameux sablier qui sert dans le donjon principal. En fait ce donjon vous verra revenir tout au long du jeu pour aller toujours plus profondément. Le temps s’écoule en continu et vous devez arriver au bout en temps limité. L’idée est sympa mais parfois frustrante. Malgré tout on se prend au jeu et on a envie de réussir cette épreuve ! S’il n’est pas au final l’épisode le plus marquant de la saga ce Phantom Hourglass fait vraiment bien le boulot ! Moi qui ait quand même un peu de mal à jouer sur console portable, j’ai passé de nombreuses heures sur ce titre en particulier. Le titre est d’ailleurs disponible sur l’eshop de la Wii U depuis quelques temps pour une dizaine d’euros donc si vous avez la console n’hésitez pas, surtout si vous avez épuisé les jeux de la série sans avoir jamais testé celui-ci !
A Link between worlds (3DS) : Link de papier
Pré-commandé et acheté le jour J, A Link between worlds sur 3DS m’a tenu une petite semaine. Moi qui ne suit pas trop axé jeu portable je me suis éclaté dessus ! L’histoire se déroule dans le même univers que celui de A Link to the Past et notre héros est un simple forgeron qui doit rapporter son épée oubliée à un soldat mais va se retrouver confronté à Yuga, un magicien qui peut transformer les gens en tableau. Link en fera les frais mais grâce à Lavio il va en fait gagner la faculté de passer de l’état « normal » à celui de peinture. Il pourra ainsi se déplacer sur les murs et rejoindre des lieux autrement inaccessibles. Inutile de vous dire que cette mécanique de jeu sera au centre du gameplay de Between worlds. Ainsi les énigmes des donjons en tireront partie également. A dire vrai je l’avoue je ne me souviens plus vraiment des donjons du jeu car je l’ai terminé rapidement et une seule fois sans jamais le relancer depuis. Mais je me rappelle que Nintendo avait tenté une belle nouveauté : l’ordre des donjons. En effet normalement dans la série on fait ces derniers dans un ordre défini puisque chaque objet débloqué permet d’accéder à une nouvelle zone et ainsi de suite. Ici non, Lavio propose tous les objets dans sa boutique à la location ou à la vente contre des rubis sonnants et trébuchants. Je me rappelle avoir acheté tous les objets de sa boutique et ainsi pu aborder les donjons en toute sérénité. Je ne me souviens plus trop du détail mais il me semble que si on loue seulement les objets ce n’est que pour une durée limitée (à chaque décès ou après chaque donjon me semble-t-il) alors qu’une fois achetés ils sont définitivement à vous. L’épisode en soi n’est pas inoubliable mais je me suis vraiment bien amusé dessus et écrire ces lignes m’a rappelé que ne l’ayant fait qu’une seule fois, j’aurai sûrement beaucoup de plaisir à le refaire à l’avenir. D’ailleurs je le conseille à tous ceux qui lisent ces lignes et qui s’imaginent que la saga Zelda ne tente jamais d’évoluer. Avec une durée de vie honnête pour son format et surtout des graphismes vraiment agréables, ce Link between worlds est vraiment un excellent opus.
Skyward Sword (Wii) : Wiimote et origines
Sorti sur Wii, cet opus n’a pas fait l’unanimité non plus. Il faut dire qu’en fin de vie de la console beaucoup de joueurs étaient passés à autre chose. J’ai moi-même découvert ce Skyward Sword bien plus tard. En effet je l’ai acheté sur Priceminister d’occasion pour une bouchée de pain et je l’ai fait sur ma Wii U (car cette dernière lit les jeux Wii si vous ne le saviez pas). Et si j’ai bien aimé l’univers du jeu j’avoue avoir été un peu déçu de la jouabilité. Au début je trouvais ça super d’utiliser la Wiimote (Wiimotion+ obligatoire) qui détectait bien les mouvements d’épée que je faisais avec mon bras au niveau de l’angle. Mais le système à ses limites, d’une part c’est fatiguant à long terme et d’autre part parfois Link ne fait pas ce qu’on veut. Rien ne vaut au final des boutons pour frapper les ennemis. Parce qu’ici l’idée est pourtant bonne de ne pouvoir toucher les ennemis qu’à certains endroits en mettant un coup « en vrai » avec la Wiimote comme notre héros tout de vert vêtu doit le faire dans le jeu. Seulement, certains ennemis (coucou Ghirahim et le Banni) m’ont bien pris la tête.
Dans cet opus on dirige un Link qui vit dans un village dans les cieux : Célesbourg. Chronologiquement ce Zelda est le premier de la saga. Les origines de la série seront révélées et si au niveau du scénario j’ai passé un super moment j’ai trouvé que le jeu s’essoufflait notamment à cause de la redondance du combat contre un monstre récurrent, le Banni, qui devient de plus en plus fort. Cela m’a rappelé le donjon de Phantom Hourglass que l’on refait plusieurs fois au cours du jeu et qui s’allonge à chaque fois mais en pire. L’univers de ce Skyward Sword est en tout cas très intéressant avec des personnages hauts en couleur et l’apparition d’une jauge d’endurance qui s’épuise quand Link fait des efforts. Un peu déconcertant au début il se trouve que c’est au final une excellente idée qui ajoute du piment au gameplay. L’apparition de l’artisanat également est une bonne chose, d’autant que c’est plutôt bien fichu. Comme le village de Célesbourg est au centre du jeu l’idée d’y avoir placé le marché avec la forge et le reste. Au final à mon sens ce qui dessert le jeu c’est au final son gameplay novateur. On est vite lassé de devoir mouliner du bras, surtout dans les phases de Boss un peu difficiles ou quand la détection de mouvement ne reconnaît pas bien ce que vous faites (non pas à cause d’une latence du jeu mais bel et bien de la technologie un peu perfectible). Malgré tout, cet épisode est plutôt agréable à parcourir et je ne peux que le conseiller à ceux qui ne l’ont pas fait ne serait-ce que pour connaître les origines de la saga.
Triforce Heroes (3DS) : Du multi en solo
Dernier épisode en date auquel j’ai joué, Triforce Heroes sort vraiment du moule. En effet le titre est clairement axé sur le multijoueur et ça se sent. Ici le scénario est relégué au second plan (et n’est de toutes façons qu’un simple prétexte pour amener un nouveau gameplay axé sur les tenues). Si à titre personnel je me suis plutôt bien amusé sur le jeu je dois bien admettre qu’il n’a de Zelda que le nom. Le système de découpage en zones est idéal pour un format portable mais le jeu à quand même quelques défauts énervants. En fait Link n’est pas vraiment lui et il n’est qu’un héros parmi tant d’autres. Le principe de base de Triforce Heroes est en fait axé sur la complémentarité entre trois joueurs. Les énigmes, la construction des donjons et le gameplay en général (une seule arme par personnage, système de totem…) sont pensés pour un trio. Mais le manque de possibilité de discussion (aucun chat vocal) limite parfois les interactions ce qui est frustrant quand l’un des joueurs ne comprend pas l’énigme. Toutefois jouable entièrement en solo (Link étant accompagné de pantins), le jeu en devient plus difficile car le timing pour les énigmes est parfois corsé et ce qui passe comme une lettre à la Poste en multijoueur devient un vrai calvaire en solitaire. Le point central du gameplay, outre cette complémentarité, c’est la présence des tenues. Chacune apporte en effet des compétences et caractéristiques différentes à son porteur. Il faut ainsi la choisir avec soin selon la zone dans laquelle vous vous rendez. Sympa. D’autant plus que pour les fabriquer il faut trouver des matériaux récupérés en fin de donjon. Cela pousse à refaire plusieurs fois les zones pour faire le plein et tout débloquer. D’ailleurs, si une tenue permet de savoir ce qui se trouve dans les coffres, de manière générale, on est plus dans l’aléatoire et cela se révèle parfois vraiment frustrant quand on cherche un matériau en particulier. Malgré tout, le jeu m’a occupé quelques heures et si ce n’est pas mon meilleur souvenir de la saga je dois avouer qu’il a du charme. A essayer à l’occasion.
Conclusion sur The Legend of Zelda
La saga ne s’arrête pas à ces jeux puisqu’il en existe d’autres que je n’ai pas (encore) fait (Link’s Awakening, Oracle of Seasons, Oracle of Ages, Spirit Tracks ou encore les deux premiers opus sur Nes) mais je compte bien me rattraper un jour. En attendant j’espère passer un agréable moment sur le prochain Breath of the Wild sur Switch qui s’annonce prometteur en remettant en cause les fondements même de la série. Ce que je retiens de cette saga c’est qu’au fil des épisodes elle a su me faire voyager et me proposer des expériences à la fois différentes et incroyables. Dans tous les cas, si je comprends qu’on puisse ne pas aimer la saga (tous les goûts sont dans la nature) on ne peut pas dire qu’elle n’essaye pas de se renouveler au fil du temps. Pour finir, je dirai qu’à l’heure où j’écris ces lignes, mon épisode favori reste Wind Waker et je vous invite vraiment à l’essayer surtout si vous êtes fans mais que vous l’aviez évité à cause de son parti pris graphique (ou parce que vous n’aviez pas de Game Cube par exemple). Pour les autres, ceux qui n’apprécient pas forcément la licence, je vous remercie de m’avoir lu et j’espère que vous comprendrez pourquoi j’apprécie cette saga, et si par la même occasion je vous ait donné envie de l’essayer alors ma mission est accomplie…
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Coucou o/
Je me suis dit que j’allais te laisser un commentaire. Je le fais pas souvent car je préfère lire dans l’ombre o/
Même si je t’ai déjà tout dit, en fait. Je te conseille bien évidemment Link’s Awakening qui est absolument génial.
Wind Waker, dans mon cas, n’est pas mon jeu favori mais il contient ma musique préférée de la licence (Molgera battle) et sa bande son compte parmi les meilleures a mon sens
Et Skyward Sword ….la jouabilité m’a déçu, mais le jeu en lui même me plaît énormément. Je crois qu’a l’époque de la sortie de SS Nintendo préparait déjà BotW, car BotW est totalement ce que SS aurait du être.
SS est génial, mais ne va pas au bout de ses idées. Malgré tout, c’est un jeu qui me touche énormément, et compte parmi mon Top 3 de la série ^^
Merci pour ce commentaire. C’est sûr qu’avec Skyward Sword on se rend compte de là où Nintendo voulait aller. Le scénario comme je l’ai dit est vraiment sympa mais cette jouabilité quoi… :(
Je retiens pour Link’s Awakening sinon et promis j’essayerai de le faire prochainement !
Merci pour ce passionnant article, fort documenté. Personnellement moi je toperais pour Zelda 3 sur snes éternel souvenirs de gamin… Mais ce qui est fort, on l’avait relevé dans notre octopodcast anniversaire pour les 30 ans de la licence ( ici dispo : https://octopaddle.wordpress.com/2016/12/02/octopodcast5-30-ans-lage-de-raison/) : il y a autant d’avis sur cette série que de joueurs, c’est à cela que l’on voit voit une oeuvre culturelle !
C’est sûr que chacun a sa propre opinion sur une saga comme celle-ci. Merci pour ce commentaire et pour m’avoir lu !
Mon cher Romain….quel bel article! <3 On y perçoit tout l'amour et le temps que cela à du te prendre pour réunir tout tes souvenirs. :)
Loin d'un banal développement chronologique, on y découvre/redécouvre avec toi la saga à travers tes yeux et les jeux qui sont passés entre tes mains. J'aime beaucoup ce que tu as fait ici….
Zelda est et restera un monument du jeux vidéo. Cette saga a écrit les fondements d'un univers et sera à jamais la pierre angulaire d'une certaine vision du jeux vidéo. La triforce de la découverte, de l'aventure et de l’émerveillement est toujours aussi vivace tant d'années après…Souhaitons à notre cher Hylien et sa princesse au grand cœur longue vies et prospérité. ^^
Encore merci.
Un barbu.
Merci mon ami d’avoir pris le temps de me lire mais également d’avoir rédigé ce commentaire.
J’ai opté pour l’approche « découverte » parce que je trouvais ça plus sympa, et que du coup j’ai parlé uniquement des jeux que j’ai fait moi.
Je suis d’accord sur le fait que cette saga est et restera un monument du jeu vidéo.
Merci à toi d’être un lecteur si fidèle !