Journal Nostalgie n°30 : Final Fantasy VIII [PlayStation/PC]

Journal Nostalgie saison 2

Nouveau Journal Nostalgie avec cette fois-ci un titre appartenant à une saga que j’adore : Final Fantasy. J’ai découvert la série avec le VII et évidemment depuis j’en ai fait une grosse partie puisque je suis devenu un fan du genre en général et de la saga en particulier. Mais il y a un épisode qui fait figure de bête noire alors qu’il est bourré de qualité et j’avais vraiment très envie de vous en parler, il s’agit de Final Fantasy VIII.

Journal Nostalgie n°30 : Final Fantasy VIII

Retour à cette époque bénie du lycée. Mais si souvenez-vous, pas de factures ni de loyer à payer, aucune responsabilité à avoir, du temps libre à foison… C’est à cette époque que j’ai découvert Final Fantasy VIII, j’étais alors en seconde (ma deuxième pour être précis). J’avais deux amis (coucou les Julien si vous me lisez !) qui possédaient une PlayStation. A ce moment-là j’avais troqué la mienne contre une Nintendo 64 mais je regardais ce qui se passait ailleurs. Mes deux amis l’ayant acheté Day One nous avons abordé le sujet du jeu un matin avant un cours de sport. Petite anecdote, un camarade de classe débarque et nous dit « Vous parlez de Final Fantasy là ? ». Nous lui répondons que oui et il nous dit « Vous connaissez un peu le VII ? » On se met alors à rire en lui disant que oui évidemment on l’a même fini plusieurs fois. Il nous dit alors « J’ai besoin d’aide un peu parce que j’avance dans le jeu et je dois être assez loin, pas très loin de la fin mais je n’arrive pas à sauvegarder alors à chaque fois je dois tout recommencer ! ». On se regarde avec mes amis et on lui dit « Mais t’en es où du jeu exactement ? » Il nous dit « Ben je viens de faire exploser le deuxième réacteur donc imaginez le temps de jeu quoi ! ». Et là on a pris un fou rire. Ne pas arriver à sauvegarder dans Final Fantasy VII et croire qu’on a presque fini le jeu après à peine deux heures de jeu c’en était vraiment trop pour nous.

Final Fantasy VIII Seifer Raijin et Fujin discutent avec Squall
Seifer est le rival de Squall.

Mais bref, revenons à nos moutons : Final Fantasy VIII. A l’époque j’ignorais totalement que les épisodes de la saga étaient tous complètement différents et j’imaginais un système de jeu similaire à celui du VII que j’avais tant apprécié. Mes amis m’ont vite expliqué le fonctionnement du jeu et je me suis alors aperçu que j’allais découvrir un tout nouveau titre. Comme je le disais précédemment je n’avais pas de PlayStation et j’ai donc dû me procurer la version PC. Sauf que comme vous allez le constater cela n’a pas été sans heurts. J’achète donc la version PC du jeu ainsi que le guide officiel et rentre chez moi (enfin chez mes parents) afin d’y jouer. Mais malheureusement qui dit jeu PC dit installation. Ce fut donc déjà un temps d’attente qui m’a semblé infini avant de pouvoir lancer Final Fantasy VIII. De plus, je possédais un PC relativement peu puissant et même en modifiant les quelques paramètres ajustables au minimum le jeu ramait atrocement. Je devais sans mentir tourner à moins de 10 Fps. Mais malgré tout je souhaitais tellement y jouer que j’ai continué. J’ai fait à peu près tout le 1er CD dans cette configuration.

Final Fantasy VIII Squall et Linoa s'enlacent
Les sentiments entre Squall et Linoa sont importants dans l’histoire.

Mais un jour alors que j’ai lancé le jeu, une erreur Windows est apparue concernant ma carte son. Je me dis : « Pas grave je vais lancer le jeu je vais bien voir ce que ça donne » et à ma grande stupéfaction le logo Eidos (oui le jeu était distribué par Eidos en Europe dans sa version PC) allait à une allure normale ! Je lance ma partie en cours pour voir et ô miracle le jeu tournait nickel. J’allais enfin pouvoir l’apprécier. Enfin pas tout à fait puisque du coup je n’avais ni son ni musique. Un peu triste surtout pour un jeu réputé pour la qualité de ses compositions. Du coup j’étais tiraillé entre jouer avec le son mais de manière atrocement saccadée et lente ou bien à vitesse normale sans son. Qu’auriez-vous fait vous ? Je vous assure que le choix n’était vraiment pas évident mais j’ai choisi la deuxième solution. Rassurez-vous toutefois j’ai pu y jouer de manière normale ensuite sur PSOne puis PlayStation 2. Mais assez parlé du contexte dans lequel j’ai découvert Final Fantasy VIII, il est temps de parler du jeu.

Final Fantasy VIII Squall affronte un Boss
Certains Boss détiennent des G-Force qu’il faut leur voler !

A la différence de son prédécesseur, ce huitième opus m’a surpris par le fait qu’il soit beaucoup moins accessible. Exit les matérias du VII et bonjour les G-Force et le vol de magie mais je développerai cet aspect du jeu plus tard. Dans Final Fantasy VIII on incarne donc Squall Leonhart, un étudiant de l’université de Balamb qui sera transporté dans des conflits de premier ordre qui le dépassent un peu. Amour, amitié, trahison, guerre et sorcellerie seront les thèmes principaux de cet opus. Premier choc (après la beauté de la cinématique d’introduction) : les graphismes. Si on conservait des décors en pré-calculés, ces derniers étaient encore plus détaillés et jolis. De plus, les personnages avaient cette fois-ci des proportions réalistes, très loin du look SD (très controversé) de l’épisode précédent ! Mieux, on s’aperçoit après que les personnages qui composent l’équipe suivent le héros au lieu de « rentrer dans son corps ». L’immersion n’en est que renforcée. Évidemment, comme les équipes de développement maitrisent mieux la machine de Sony, les effets visuels en combat (couleurs, effets de lumière…) sont bien plus beaux que dans le septième volet ! Les cinématiques en images de synthèse, marques de fabrique de Squaresoft, sont également de toute beauté et surclassent sans problème celles déjà incroyables (à leur sortie) de Final Fantasy VII. J’étais donc vraiment subjugué par l’aspect technique du jeu.

Final Fantasy VIII Squall et Zell contre un soldat
Les combats sont toujours dynamiques.

Tous les fans de Final Fantasy le savent, les musiques des différents épisodes sont toutes excellentes et travaillées. Ce huitième opus ne déroge pas à la règle et propose des compositions exceptionnelles. Si je trouve le thème de combat principal moins inspiré et mélodieux que celui du VII, le thème de combat de Laguna par contre est une merveille et j’adorais l’écouter. Mais globalement toutes les musiques sont réussies et collent parfaitement à l’ambiance de chaque lieu visité ou à l’action qu’elles accompagnent. Une pure réussite signée encore une fois Nobuo Uematsu. D’ailleurs, pour la première fois de la série, il existe un thème chanté de toute beauté : Eyes on me de Faye Wong. J’ai adoré l’initiative et la chanson en elle-même. Si vous n’avez jamais joué à Final Fantasy VIII et que le titre ne vous attire pas vraiment après toutes ces années, je vous invite tout de même à écouter son OST si vous êtes un amateur de musiques de JRPG. Les voix n’étant apparues qu’à partir du décrié (mais néanmoins mythique) Final Fantasy X, les seuls sons qui peuplent l’épopée de Squall et ses amis sont ceux des cris des ennemis, des pas qui résonnent sur le sol et des coups de Gunblade. Mais sachez-le, ils sont tous dans le ton.

Final Fantasy VIII combat contre des Boss Zell fatigué
Notez l’interface de combat épurée par rapport à celle du VII.

Là où j’ai eu du mal avec ce Final Fantasy VIII à l’époque c’est dans son gameplay. Il était tellement différent de celui du VII que j’avais du mal au départ à saisir ses subtilités. Et c’est là que le bât blesse je pense parce qu’aujourd’hui je m’en rends compte : le système d’association de magies est un des meilleurs systèmes jamais créé dans un JRPG. En fait il faut savoir qu’après le succès de Final Fantasy VII en occident les équipes de Squaresoft ont compris que si l’aspect SD fonctionne parfaitement au Japon, il n’en va pas de même pour le reste du monde. En effet, malgré son immense (et mérité) succès hors archipel, Final Fantasy VII a subi pas mal de critiques sur l’aspect déformé des personnages. Du coup, pour palier au problème, Squaresoft a souhaité que les personnages aient dorénavant un aspect réaliste. Le souci (au-delà de l’aspect technique en lui-même évidemment) était que l’équipe souhaitait vraiment crédibiliser le tout. Et cela impliquait par exemple de devoir modifier l’aspect des personnages en fonction de l’équipement qu’ils portaient. Comme cela était trop problématique, le développeur a préféré miser sur une autre idée pour modifier les caractéristiques des personnages sans avoir à modifier leur apparence, c’est ainsi qu’est né l’association de magies via les G-Force.

Final Fantasy VIII Squall Seifer et Linoa
Linoa connait Squall et Seifer. Leur rivalité va leur jouer des tours.

Ce système, comme je le disais plus tôt, est exceptionnel. En fait chaque personnage peut « s’associer » avec une (ou plusieurs) G-Force. Ce terme barbare désigne en fait les différentes invocations chères à la série (Efreet, Shiva, Bahamut…). Ce faisant, cela permet d’associer ensuite de la magie à diverses caractéristiques (HP, Magie, Défense…). Ingénieux et plus complexe qu’il n’y parait. Tout d’abord les magies justement. Exit les matérias du VII, ici il faut « stocker » ces dernières, soit en les trouvant dans la nature (on croise régulièrement des sources), soit en les fabriquant à partir de compétences spéciales soit enfin en les volant aux ennemis. Et c’est là que Final Fantasy VIII a déçu beaucoup de joueurs. L’idée de « voler » des magies aux ennemis n’est pas idiote en soi mais si on souhaite stocker le maximum de ces magies alors c’est long. Car au maximum et dans le meilleur des cas notre personnage ne pourra dérober « que » 9 exemplaires de la magie sélectionnée par tour. Et comme on peut stocker en tout 100 exemplaires de chaque magie je vous laisse faire le calcul. Laborieux, ce système peut être ultérieurement contourné un peu grâce à des compétences de G-Force qui permettent d’en fabriquer grâce à des objets. Mais malgré tout on touche un point qui m’a un peu agacé à l’époque : Dois-je ou non utiliser mes magies durement acquises puisque ces dernières me permettent d’augmenter mes caractéristiques ?

Final Fantasy VIII Linoa se présente à Squall
Rassurez-vous, le jeu est intégralement traduit en français !

En effet, selon si on possède 15 ou 100 exemplaires d’une même magie, le « boost » de caractéristique sera complètement différent. Du coup on hésite à utiliser les magies qui sont associées aux caractéristiques des personnages et comme en général on associe les plus puissantes… Cruel dilemme comme vous le comprenez. Mais au final c’est ce qui fait la force de Final Fantasy VIII, ce côté tactique dans la gestion de notre équipe qu’on ne trouvait finalement pas dans Final Fantasy VII. J’ai mis du temps à le comprendre et j’avoue qu’à l’époque je pestais un peu contre ce système. Aujourd’hui j’en suis tout bonnement fan. Comme quoi le temps qui passe fait parfois des miracles. Je me souviens que j’usais souvent de la force pure et de mes invocations pour la plupart des combats. D’ailleurs, fait intéressant, l’affinité entre les G-Force et les personnages a un véritable impact. En effet, plus un personnage utilise une invocation et plus son degré d’affinité avec elle va augmenter. Cela aura pour effet de réduire considérablement le temps d’invocation en combat. De plus il faut bien penser à ne pas associer des éléments opposés au même personnage (Shiva et Efreet par exemple doivent être séparés). Quand je vous dis que Final Fantasy VIII est tactique !

Final Fantasy VIII Squall lance son Renzokuken
Le Limit Break de Squall va faire mal !

Mais si aujourd’hui tous ces aspects me paraissent évidents et logiques, j’avoue qu’à l’époque ce n’était pas le cas du tout. Pour tout vous avouer j’avais avancé dans le jeu jusqu’à la fin du 3ème CD qui voit nos héros affronter Raijin et Fujin à l’entrée d’un vaisseau. Quelle que soit la méthode que j’employais je finissais toujours par un Game Over. Et comme il m’était impossible de faire du « leveling » j’ai dû renoncer complètement à jouer. J’ai abandonné le jeu quelques temps et ensuite je m’y suis remis en version PlayStation. J’ai alors redécouvert le jeu. Certes, les personnages étaient plus pixellisés que sur ma version PC mais au moins le jeu était fluide AVEC les musiques ! Petite anecdote d’ailleurs, comme je n’avais pas de son quand je jouais, je mettais de la musique en fond (radio, CD…) et à ce moment-là j’avais acheté le CD 2 titres de Bon Jovi : It’s my life. Du coup comme j’adorais cette chanson je l’écoutais souvent et aujourd’hui dès que je l’entends (elle est sur mon smartphone) j’ai des réminiscences de Final Fantasy VIII.

Final Fantasy VIII Squall et sa Gunblade
La Gunblade de Squall est une arme vraiment stylée !

En recommençant le jeu j’ai appris de mes erreurs lors de ma première partie. Et cette fois-ci j’ai correctement équipé mes personnages et volé les bonnes magies. Il faut savoir que les ennemis s’adaptent au niveau des héros et qu’on peut donc monter au niveau maximum dans la première zone du jeu si le cœur nous en dit. Je n’ai évidemment pas fait ça mais j’avais un niveau et un équipement totalement différent de ma première partie lorsque je suis arrivé au passage où j’avais bloqué. Inutile de vous dire que j’ai massacré Raijin et Fujin en quelques tours. Parce qu’il faut le savoir mais la préparation de son équipe est primordiale dans ce Final Fantasy VIII. Il existe tout un tas de techniques qui permettent d’affronter les monstres les plus puissants sans trop galérer et la première consiste à emmagasiner des magies « Aura » qui permettent d’accéder aux Limit Break des personnages, des attaques dévastatrices dans la lignée des Limites du septième épisode à la différence près que désormais on peut les déclencher quand les PV du personnage sont bas (ou quand la magie Aura est active). Cela change la donne. Pouvoir déclencher le Limit Break ultime de Squall (Lionheart) plusieurs fois d’affilée permet nettement de prendre l’avantage ! Par ailleurs, ici pour débloquer de nouveaux Limit Break il faut acquérir de nouvelles armes. Mais pas dans des magasins directement puisqu’il faudra les forger. Inutile de vous préciser que les meilleures nécessitent des objets très rares.

Final Fantasy VIII combat contre le Boss de fin
Les personnages avec l’aura jaune peuvent lancer leurs Limit Break plus facilement !

J’avais du coup compris que la durée de vie totale du jeu serait très élevée. Et je ne me suis pas trompé puisqu’en plus de ces magies à acquérir, des armes à construire, de la quête principale et des nombreuses quêtes secondaires il existait un mini-jeu qui pouvait prendre un temps considérable à lui tout seul : le Triple Triad. Un jeu de cartes à la fois simple d’accès mais très technique et attractif. Parce qu’on peut en fait jouer avec à peu près tous les PNJ du jeu et évidemment certains ont des cartes extrêmement rares ! Seul point négatif ? Les règles changeantes. En effet selon les régions du monde les règles différaient et certaines étaient vraiment handicapantes (Aléatoire notamment qui choisissait vos cartes de manière random et vous faisait ainsi parfois perdre des cartes très rares que vous ne vouliez pas jouer !). Alors que dans sa suite, Final Fantasy IX reprendra l’idée du jeu de cartes avec brio sans ces satanées règles changeantes ! J’ai passé un temps fou à l’époque à essayer de me faire le meilleur deck possible. Et quand on sait que certaines cartes rares peuvent être transformées en objets très rares également alors on se rend compte que les choix difficiles sont parties intégrantes de Final Fantasy VIII. Cruel dilemme que de devoir se séparer d’une carte puissante parce que les objets qu’elle rapporte sont importants. Si je peux me targuer d’avoir fini Final Fantasy VII à 100% ce n’est pas le cas du VIII. Je n’ai jamais eu toutes les cartes par exemple. Je n’ai même pas essayé de vaincre Minotaure, le monstre le plus puissant du jeu. Par contre j’ai réussi à obtenir toutes les G-Force. Dans tous les cas la durée de vie du jeu est bien assez élevée même sans essayer de faire toutes les quêtes annexes.

Final Fantasy VIII Triple Triad
Le fameux jeu de cartes Triple Triad sur lequel j’ai passé des heures !

Atypique, le titre de Squaresoft l’était à l’époque assurément tant je me rends compte à quel point le jeu avait tenté d’innover dans tous les domaines possibles. Je vous ai déjà parlé de l’aspect technique ou du gameplay général mais il osait même aller à l’encontre de ce que faisait les JRPG de l’époque sur beaucoup de choses. Par exemple l’argent. Alors qu’on était habitués à en gagner à chaque combat contre des monstres, Final Fantasy VIII a choisi de ne pas donner d’argent après les combats (idée réutilisée plus tard dans Final Fantasy XIII). Le joueur touche un « salaire » à intervalles réguliers. Pour augmenter le salaire il faut augmenter de rang SEED (le rang de Squall dans son école en tant qu’étudiant). Pour cela il faut répondre à des questions de type examen qui portent sur tout l’univers de Final Fantasy VIII. Certaines sont d’ailleurs très ardues et nécessitent de bien connaître le jeu. Comme vous le constatez, Squaresoft a vraiment tout donné pour faire un titre complètement différent de ce que proposait alors la série jusque-là. Certaines idées étaient excellentes, d’autres moins mais je crois vraiment qu’il faut rendre justice à ce jeu qui a su me marquer de son empreinte à jamais. D’ailleurs, d’avoir rédigé cet article m’a rappelé à quel point j’adore ce jeu et j’ai vraiment très envie de le relancer…

Final Fantasy VIII Squall attaque un Behemoth
« Prenez ça détracteurs de FFVIII !!! »

Conclusion

Encore aujourd’hui quand je repense à Final Fantasy VIII je me rends compte de l’injustice qu’il a subi. Décrié par beaucoup alors qu’il proposait une aventure et un système de jeu inoubliables, il n’a malheureusement pas eu le succès qu’il méritait. C’est pourquoi avec cet article je tente de le réhabiliter aux yeux des joueurs. Si ne serait-ce qu’une seule personne qui me lit (re)lance le jeu et s’amuse dessus alors j’en serai ravi. Et si en plus cette personne n’appréciait pas forcément le titre à l’origine alors ma mission sera accomplie. Loin de n’être qu’un jeu tourné autour du couple Linoa/Squall comme beaucoup l’ont cru, le jeu de Squaresoft aborde des thèmes très adultes comme la guerre, l’amitié, le destin ou encore la trahison. Un titre mature, prenant, à l’ambiance unique et au gameplay millimétré qui mérite vraiment d’être apprécié à sa juste valeur même toutes ces années après. Alors certes il a ses défauts (voler les magies, règles du jeu de cartes…) mais ils sont tellement minimes par rapport à la qualité de tout le reste que bouder ce titre pour eux est vraiment de la mauvaise foi. Final Fantasy VIII est sans doute l’un des meilleurs JRPG jamais sortis et si jamais vous n’en êtes pas convaincus je vous invite vraiment à le (re)faire car même aujourd’hui il n’a pas pris une ride. D’ailleurs, messieurs dames de chez Square Enix, à quand une réédition sur PS4/One et Switch ? Parce que je meurs d’envie de le refaire dans les meilleures conditions possibles…

Romain Boutté
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2 commentaires sur “Journal Nostalgie n°30 : Final Fantasy VIII [PlayStation/PC]”

  1. Je découvre ce site avec cet article et vraiment, je partage le point de vue de l’auteur à tous les égards ! Quelle nostalgie en parcourant ces quelques lignes ! J’ai très envie d’aller me refaire une partie de Triple Triad :D

    (Petite coquille à la fin du 5ème paragraphe en parlant de Keyblade à la place de Gunblade, Squall serait moins à l’aise je suppose)

    1. Merci pour ce commentaire ! Content si mon article a pu donner envie de refaire le jeu et a fait resurgir des souvenirs !

      (Merci pour la coquille effectivement j’ai modifié l’article. C’est évidemment Gunblade et non Keyblade comme dans KH !)

      J’espère que d’autres articles te plairont également. :)

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