L’ambassadeur du J-RPG en Europe : Final Fantasy VII
Final Fantasy VII est sorti dans nos contrées en novembre 1997 sur PlayStation. Il s’agit d’un J-RPG qui a marqué les esprits (dont celui de votre serviteur) puisqu’il a initié des tas de gamers à un genre jusqu’alors cantonné au Japon. Plutôt que de faire un test purement fanboy, je vais tenter de vous en faire un qui mêlera mes sentiments de l’époque lorsque le jeu est sorti et ceux d’aujourd’hui quand je le relance fébrilement. Toutefois, avant de commencer, un peu d’histoire. Final Fantasy VII est le septième opus de la série (non vraiment?) mais c’est le premier volet à voir le jour sur une console autre que celles de Nintendo. A l’époque en effet, et ce depuis le premier Final Fantasy, Squaresoft (et non Square-Enix!) ne jure que par Nintendo. Et à l’origine, Final Fantasy VII devait voir le jour sur Nintendo 64. Mais suite à différents déboires, le titre sortira finalement sur la machine de Sony, la PlayStation. Je le découvre à peine un mois après sa sortie quand une camarade de classe de l’époque me le prête car elle n’arrive pas à y jouer (si si ! Je vous assure !). Je rentre alors chez moi avec le titre et le lance dans la console. Première mâchoire décrochée et début d’un amour incroyable pour ce genre…
Test de Final Fantasy VII sur PlayStation
Sauvons Midgar!
L’histoire commence dans la ville de Midgar et vous place dans la peau de Cloud (Clad en vf), un mercenaire de son état qui (moyennant finances) aide un groupuscule nommé Avalanche à faire sauter des réacteurs Mako disséminés dans la ville. Ces réacteurs sont la source d’énergie principale de la ville mais ils aspirent « l’énergie » de la planète. En gros vous faites équipe avec Greenpeace quoi! Même si le chef de ce groupe, Barret fait plus penser à Mr. T qu’à José Bové. Et puis c’est quoi ce genre de se greffer une mitraillette sur le bras? Bon ok ça remplace son bras perdu m’enfin bon. Du coup vous voilà embarqué dans une histoire de sauvetage qui va vite dégénérer. Après des retrouvailles chaleureuses avec votre amie d’enfance Tifa qui possède de charmants attributs (hum) et se bat comme une lionne avec ses petits poings vous partez pour détruire un autre réacteur. Votre équipe grandira au fur et à mesure de l’histoire bien évidemment comme dans tout bon RPG qui se respecte et vous emmènera à découvrir le monde entier et à sortir rapidement de Midgar. Et comme d’habitude dans les RPG vous aurez une équipe plutôt hétéroclite, on pourrait ainsi parler de la peluche géante (Cait Sith) ou de la sorte de lion (Red XIII) parce que du coup finalement la gamine ninja-voleuse (Youffie) ne dépareille pas tant que ça. Par contre, clairement, certains personnages sont stylés (à mon avis). Je nommerai bien sûr le héros Cloud (oui la version française étant à chier je vais garder ce nom-là) mais également Vincent un mercenaire que vous recruterez de manière optionnelle et qui aime dormir dans des cercueils. Quand au meilleur méchant (à mes yeux !) jamais créé dans un RPG je suis obligé de nommer le grand Sephiroth. Ex-Soldat également, il possède un katana monstrueusement long (no-dachi pour les connaisseurs) et s’en sert divinement bien en combat.
Et les combats alors ?
Il y a plusieurs points centraux qui définissent un RPG. Son scénario, ses musiques, son système d’évolution et son système de combat. Et à l’époque les combats de Final Fantasy VII sont au top. Dynamiques, techniques et bien animés (avec en plus une musique mythique). Concrètement c’est du semi-temps réel. Ca consiste en fait à voir une jauge se remplir au fil du temps et à vous laisser attaquer quand elle est pleine. Plusieurs types sont prévus par le jeu, soit le temps passe constamment, soit il s’arrête dès qu’une jauge est pleine soit il s’arrête quand vous entrez dans un menu de sélection de magies ou d’objets. Vous pourrez ainsi attaquer de manière classique, utiliser la magie ou des compétences spéciales (voler par exemple) voir même invoquer des chimères très puissantes (Ifrit, Shiva ou même Odin par exemple). Mais pour cela vous aurez besoin de trouver des matérias. Késako ? Le point central du gameplay de ce Final Fantasy VII. Oui oui ma bonne dame, rien que ça. En fait, le titre se différencie des autres jeux du genre par le fait que tous les personnages peuvent tout faire avec la matéria adéquate. Vous possédez ainsi des emplacements vides sur vos armes et armures dans lesquelles vous mettez des matérias. Simple comme bonjour mais avec des nuances puisque vous posséderez aussi des matérias de soutien (Tout, qui associé à Feu par exemple, vous permettra d’atteindre tous les ennemis avec ce sort). Mais ce n’est pas tout, vos matérias évoluent. Elles ramassent de l’expérience en même temps que vos personnages et passent des paliers vous donnant accès à plusieurs magies tout au long du jeu (exemple : Glace > Glace 2 > Glace 3). Bien sûr vous ne perdez pas accès aux magies de base quand vous passez un palier. Ce système est tout simplement génial, pas aussi inventif que celui de Final Fantasy VIII mais parfait pour vous initier au genre. Personnellement, comme Final Fantasy VII était mon premier RPG j’ai carrément regretté l’absence de système aussi intéressant dans ceux que j’ai fait par la suite.
La beauté est ailleurs
A l’époque, Final Fantasy VII était un jeu magnifique. Mais aujourd’hui ? Et bien, moi je le vois toujours beau faute à un fanboyisme incroyable pour ce titre puisqu’il m’a fait découvrir les RPG. Mais en étant tout à fait objectif je dirai que le jeu a moins bien vieilli que d’autres. En effet, si les modèles des personnages durant les combats sont toujours agréables à regarder et si les décors en 2D précalculé lors des phases d’histoire sont toujours aussi beaux, il n’en va pas de même pour les modèles 3D des personnages en mode histoire. Ces derniers sont en SD (Super-Deformed) et si à l’époque cela ne choquait pas vraiment, aujourd’hui ça choque. Beaucoup. Puisque si les titres en SD existent, ils en assument le choix tout le long du jeu. Certaines magies également sont assez peu sympas à regarder mais dans l’ensemble les combats sont ce qu’il y a de plus joli, avec certaines cinématiques. A la sortie du jeu j’avais la mâchoire décrochée devant chaque cinématique. Aujourd’hui, elles ont plutôt vieilli. Mais certaines sont toujours agréables à regarder. Par contre, si graphiquement le jeu accuse son âge, ce n’est pas le cas du côté de la durée de vie. Cette dernière est toujours au top et même en connaissant le jeu par coeur (comme votre serviteur), tout faire vous prendra bien une cinquantaine d’heures. Et si c’est votre première fois, doublez ce chiffre. Vraiment. Le nombre de quêtes annexes est astronomique, surtout pour l’époque. Et rien que le Gold Saucer (sorte de parc d’attractions) vous occupera des heures tellement il y a de choses à y faire et d’objets à y gagner. Ne parlons même pas de l’élevage de Chocobos ou des Boss secrets (les fameuses Armes) à vaincre. Bref, si vous passez l’aspect graphique du titre vous aurez de quoi faire.
Conclusion de Final Fantasy VII
Alors, Final Fantasy VII est-il un bon jeu ? Assurément. Mérite-t-il votre intérêt même aujourd’hui ? Absolument. Pour faire simple, c’est pour moi un monument du RPG. Je le finis régulièrement et à chaque fois mon plaisir est identique à celui que j’ai eut en découvrant le jeu à sa sortie. Et que vous soyez aguerri dans le domaine ou que vous vouliez découvrir le genre je ne peux que vous le conseiller. Les musiques inoubliables, le scénario prenant et le système de combat excellent font de Final Fantasy VII RPG d’anthologie. Le jeu est disponible sur le PlayStation Store pour la somme de 9.99€ ou sur PC pour 12.99€. Sachez que la version PC a été restaurée alors que la version du store PSN est celle d’origine. Et vous, Final Fantasy VII ça vous évoque quoi ?
Graphismes: | |
Gameplay: | |
Bande-son: | |
Durée de vie: | |
Note finale: |
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Ca m’évoque ce putain de traumatisme avec Aerith qui était un perso principal de mon équipe, et qui est morte sans que j’ai mon mot à dire T_T
Ah et bien sûr un scénario complexe, dont je n’avais pas compris toutes les ficelles à l’époque, et que j’ai hâte de refaire pour le remake ! … ou avant selon mon impatience ^^
C’est clair que le titre à l’époque n’avait pas la même portée qu’aujourd’hui. Surtout avec sa traduction approximative.
J’avoue avoir eut les boules pour Aeris également puisque comme toi je l’avais fait grimpé à fond et c’était la magicienne de mon équipe. ^^
Vivement le 16 octobre pour la version PS4 avec trophées que je platine tout ça. :-P