Le mois de décembre est là et avec lui son premier dimanche. C’est donc l’heure de partager avec vous mon Journal Nostalgie comme toutes les semaines. Au menu cette fois-ci encore un univers macabre (après Luigi’s Mansion) avec Parasite Eve II sur PlayStation et une note plus joyeuse et colorée avec Jet Set Radio Future sur Xbox. On est partis !
Journal Nostalgie n°7 : Mercredi 30 novembre 2016
Entrée 1 : Boîtes et souvenirs
Si vous suivez mes aventures rétro vous devez savoir que j’ai terminé Luigi’s Mansion la semaine dernière. La question était donc « Est-ce que je continue Final Fantasy Crystal Chronicles ou est-ce que j’attaque carrément autre chose ? » et après réflexion j’ai décidé de tester un jeu auquel je n’avais encore jamais joué (je sais, honte à moi, surtout que je le possède depuis des années !) : Parasite Eve II sur PlayStation. La PlayStation 3 lisant parfaitement la quasi-totalité des jeux de la PSOne je n’ai même pas eut à brancher une vieille console pour y jouer ! J’avais acheté le jeu à l’époque en état quasi neuf pour une bouchée de pain en me disant « J’y jouerai prochainement ! » mais voilà je ne l’ai jamais fait. J’ai entendu énormément de bien de ce titre (notamment par mon ami blogueur Le Gamer Barbu qui me l’a conseillé) et j’avoue que je n’ai aucune excuse pour ne pas m’être lancé dedans jusqu’ici. Je suis sûr que comme moi, si vous faites des sessions rétro, vous devez ressentir une bouffée de nostalgie incroyable quand vous ouvrez une boite de jeu PlayStation par exemple. Moi ça m’a enivré. Et franchement, de vous à moi, les livrets me manquent. J’adorais quand j’avais un nouveau jeu prendre le livret et le lire avant de jouer. Et les CD noirs de la PlayStation aussi m’ont rappelé des tas de souvenirs. Cette session rétro sentait vraiment bon les souvenirs et même si j’allais découvrir un nouveau jeu je sentais que ce Journal Nostalgie allait me plaire !
Entrée 2 : Aya et monstres
Parasite Eve II a été développé par Squaresoft autour des années 2000 donc le titre a déjà 16 ans ! Voir deux CD dans la boite m’annonce deux choses : soit un titre très long, soit un titre bourré de cinématiques gourmandes en place et comme le jeu est édité par un des férus de cinématiques de l’ère PSOne je doit bien dire que je ne sais toujours pas ce qui m’attend ! Je lance donc ma PlayStation 3 et je me rend dans l’onglet Memory Card pour vérifier qu’une carte mémoire virtuelle est bien attribuée, histoire que je puisse sauvegarder. Comme tout est en ordre je lance le jeu. Je mate donc la cinématique qui tease un peu le jeu avec plusieurs passages jusqu’à arriver à l’écran titre. Je vais dans les options et là, première surprise, une seule ligne : activer ou non les vibrations. J’avoue avoir eut un petit rire en voyant ça en me disant « mais pourquoi mettre un menu options juste pour ça ! » mais j’ai ensuite commencé une nouvelle partie. Je fais ainsi la connaissance de mon héroïne (qui est sur la jaquette d’ailleurs), la jolie Aya Bréa. Cette dernière fait partie d’une organisation nommé le MIST qui combat les monstres à l’ADN modifié de ce que j’ai pu comprendre (n’ayant pas fait le premier opus et celui-ci étant une suite directe je vais devoir m’adapter). Le jeu démarre avec notre belle qui s’entraîne au tir sur des cibles. Elle fait mouche à chaque fois mais à un moment tire sur une cible qui représente une civile. Son coéquipier lui fait remarquer et elle prétexte de la fatigue. Je choisis de recommencer l’entraînement pour me familiariser avec les commandes et c’est là que je commence à vraiment jouer.
Entrée 3 : SWAT et cadavres
Moi qui m’attendais à une jouabilité « Resident Evil » je dois dire que j’ai été surpris. On vise les ennemis (ici de pauvres cibles inertes sans défense) en appuyant sur et on tire avec . Le système est au final très intuitif et je sens que je vais vite m’y faire. Je quitte donc la salle d’entraînement et on m’envoie dans un immeuble pris d’assaut par des monstres. Le SWAT est déjà sur place pour faire le ménage mais je m’y rend quand même. Les déplacements d’Aya par contre sont similaires à ceux des personnages de Resident Evil. On reprend vite le coup de main même si en 2016 ça fait légèrement bizarre. A peine arrivé dans l’immeuble et je découvre tous les SWAT décimés dans une grande salle. L’ambiance adulte et macabre du titre me plait vraiment bien ! Un survivant me donne la clé d’un restaurant pas loin pour que je puisse continuer. Mon premier combat se fait contre un monstre que je n’ai aucune peine à esquiver tant il est lent. Le deuxième est plus résistant alors je le coince derrière une table pour l’avoiner tranquillement. Un ami d’Aya intervient pour me sauver lors d’une cinématique et je dois aller chercher des renforts. Après avoir appelé mon chef je sais que je suis seul ici. Je dézingue quelques monstres aisément et tente de retrouver mon collègue. J’ai sauvegardé avant de trop avancer car j’avais commencé à jouer tard et je ne voulais pas ce jeu soit le seul auquel j’allais jouer aujourd’hui. La suite s’annonce en tout cas prenante car l’univers m’attire vraiment.
Entrée 4 : Le futur c’est hier
Encore un jeu que je possède depuis des années et auquel je n’ai jamais joué avant aujourd’hui : Jet Set Radio Future ! Cette exclusivité Xbox m’avait en fait été donné par un ami il y a des années (lorsque j’avais eut ma première Xbox 360 en fait) mais je n’avais jamais pris le temps de le lancer. Et pourtant, Jet Set Radio, sorti à l’origine sur Dreamcast (meilleure console du monde) est un de mes jeux préférés de la machine de SEGA encore aujourd’hui ! Et devant l’insistance de mon copain blogueur Coffee Quest je me suis dit qu’aujourd’hui serait le jour où je réparerai cette erreur ! J’ai donc placé le disque du jeu dans ma Xbox 360 (je n’ai jamais eut de Xbox première génération) et après une mise à jour j’ai pu le lancer. En fait il s’agit d’un disque qui contient quelques démos et deux jeux entiers : Sega GT 2002 et Jet Set Radio Future. Si le premier ne m’intéresse absolument pas, il n’en va pas de même de cette exclue Microsoft ! Le premier volet m’avait infligé une claque terrible (notamment grâce à son cel-shading monstrueux mais aussi par son côté inventif et son gameplay au poil !) et j’avoue avoir eut un peu d’appréhension en lançant celui-ci. La peur d’être déçu sans doute. Mais voir que ce sont les mêmes créateurs qui ont réalisé cette suite me motive à y croire. De même, le style graphique semble identique ce qui est une excellente chose tant cet aspect était réussi ! Je lance donc une nouvelle partie où je fais la connaissance de mon personnage qui doit aller voir Gum (une des héroïnes du premier volet) pour apprendre les bases.
Entrée 5 : Grind et cel-shading
Autant couper court au suspens, Jet Set Radio Future m’a impressionné et nul doute qu’il aura droit à encore tout un tas d’entrées dans mon Journal Nostalgie ! Après avoir acquis les bases du gameplay je me suis un peu baladé dans la « base » de nos héros pour me familiariser avec les différents mouvements. Par rapport au premier volet j’ai remarqué de suite les différences. Par exemple les grinds sont plus automatisés et visuels (on peut grimper sur les poteaux électriques à la verticale par exemple !) et il existe désormais un Boost Dash qui me fait accélérer drastiquement en sacrifiant 10 bombes de peinture. D’ailleurs, pour les graffitis, je regrette la disparition des combinaisons à exécuter au stick. Désormais il suffit juste d’appuyer sur le bouton. Un peu dommage. Le premier niveau est relativement vaste et je me balade un peu partout pour trouver de nouveaux graffitis et pour apposer les miens aux endroits nécessaires. Je rencontre ensuite Beat, le héros du premier opus et je dois le battre à la course pour qu’il intègre mon équipe ! Bien évidemment je le bat haut la main ! Et je sais d’ailleurs que ce sera mon personnage attitré car je l’adorais auparavant. Autre grosse nouveauté de gameplay : la défense contre la police ! En effet on peut désormais mettre hors d’état de nuire les policiers en les poussant à terre et en les aspergeant de peinture ! Excellent ! Sur cette bonne note j’ai dû malheureusement arrêter de jouer mais cette première impression sur le jeu a été plus que bonne !
Et voilà, ainsi se termine ce Journal Nostalgie. Je suis content de mes deux choix du jour en tout cas et je me suis éclaté avec Aya et Beat ! Et si j’ai parfois tiqué dans Parasite Eve II que certains textes soient en français et d’autres en anglais, il ne fait aucun doute que je vais m’éclater sur ce survival/RPG qui m’a l’air vraiment prenant. Quand à Jet Set Radio Future, il est clair qu’il risque aussi de m’occuper plus que de raison car il a l’air de suivre les traces de son aîné, et quelles traces ! Je vous donne rendez-vous dimanche prochain pour de nouvelles aventures ! Et encore merci à mes amis qui m’ont conseillé ces deux jeux !
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Heureux de voir que mon insistance envers Jet Set Radio Future a porté ses fruits ! :) J’avais peur que le titre ait mal vieilli avec le temps. Par contre, ne possédant pas de Dreamcast je n’ai jamais pu faire le premier et je découvre les différences notables avec ton article.
Merci pour le lien d’ailleurs ! ;)
Je savais que je craquerai rapidement il me faisait de l’oeil depuis tellement longtemps ! Je te rassure, à mes yeux le jeu n’a pas pris une ride ! :)
Content d’avoir pu te faire découvrir le premier si tu as lu mon article tu as du voir à quel point je l’ai adoré ! ;) Si tu as l’occasion de l’essayer vas-y en tout cas ! :)
Et merci à toi de m’avoir lu et d’avoir commenté l’article !
Je ne parlerais pas de JSRF, ce jeu m’étant passé complètement au dessus de la tête malgré ses qualités évidentes…
Mais Parasite Eve 2 quoi ??!! Quel pied!…ce Resident evil-like à la sauce RPG m’aura fait découvrir que ce genre de jeux, ne se conjugue pas seulement à la sauce « heroic fantasy et futur uchronique/pessimiste » mais qu’on pouvait réunir deux univers très différent et en ressortir une pépite.
Aujourd’hui encore, il fait parti de mes meilleurs souvenirs PsOne. Pour son gameplay tactique aux oignons qui n’a pas pris une ride et son univers hors normes. Il y a une suite disponible sur PSP mais qui n’aura pas su autant me captiver malheureusement…prend plaisir mon cher Romain, tu as entre les mains un monument du passé. :)
À la semaine prochaine. :)
Soldat RétroBarbu