Peut être faites-vous partie des lecteurs qui suivaient assidument mes aventures via mon Journal Nostalgie. Pour rappel, cette rubrique était là pour vous narrer mes aventures vidéo-ludiques rétro et j’ai ainsi pu vous faire (re)vivre des titres comme Luigi’s Mansion ou encore The Legend of Zelda – Wind Waker. Mais à l’heure actuelle je ne peux plus passer autant de temps à jouer et rédiger ensuite le « compte-rendu » de mes sessions (et je présente mes excuses aux personnes qui aimaient cette rubrique et sa manière d’être rédigée). Voici donc l’inauguration d’une évolution de cette rubrique qui s’intitulera toujours Journal Nostalgie mais dans lequel je parlerai d’un jeu rétro que j’ai aimé ou non. Il ne s’agira pas d’un test ou d’une critique à proprement parler mais plutôt d’un article vous donnant mon ressenti de l’époque ou actuel sur tel ou tel titre. Et on commence avec Aladdin sur Megadrive.
Journal Nostalgie n°29 : Aladdin
Pour bien nous remettre dans le contexte il faut que vous sachiez plusieurs choses à mon sujet. Tout d’abord, à l’ère 16-bits je possédais une Megadrive et j’en étais plus que fan (je n’ai jamais eu la Super Nintendo et c’est d’ailleurs pourquoi j’avais craqué pour sa version mini à sa sortie). La deuxième chose c’est que le dessin animé Disney Aladdin est mon préféré entre tous. Pourquoi ? Aucune idée. Probablement grâce au génie de la lampe qui est extrêmement drôle ou à Jafar qui est un méchant comme on en fait plus. Je pense que c’est un tout. C’est pourquoi quand Aladdin est sorti sur Megadrive je me suis empressé de l’acheter pour y jouer sans même savoir ce qu’il allait donner. Autant vous dire que je n’ai pas été déçu. C’est simple, le titre a été une claque monumentale. Edité par Virgin Interactive et développé notamment par David Perry à qui l’on doit le mythique Earthworm Jim, Aladdin a marqué toute une génération. Dont moi. J’ai testé la version Super Nintendo développée par Capcom et même si je lui reconnais de nombreuses qualités mon cœur va sans hésiter à cette version Megadrive.
Déjà graphiquement, même aujourd’hui, le jeu est magnifique. Les animations sont vraiment incroyables et les détails sur les personnages et les décors époustouflants surtout pour l’époque. Je me souviens avoir été subjugué par les graphismes du jeu et à avoir laissé le jeu tourner sans toucher la manette juste pour admirer les animations. On était alors très proche du dessin animé et c’était un pur plaisir pour les yeux que de voir se mouvoir Aladdin et ses ennemis. Le titre est un jeu de plateforme tout ce qu’il y a de plus classique et on doit aller au bout de chaque niveau en éliminant les ennemis qui se mettent en travers de notre route. Aladdin possède un sabre bien pratique pour couper gardes et autres bestioles en deux (les ennemis explosent dans un nuage de fumée, c’est Disney tout de même !) mais notre voleur possède aussi des pommes qu’il peut utiliser comme projectiles. Malgré le faible nombre de boutons de la manette Megadrive je n’ai jamais eu à pester contre la jouabilité. Le titre répond au doigt et à l’œil. Les phases de saut ne m’ont posé aucun vrai souci et les combats sont rapides. D’autant qu’Aladdin peut attaquer en se baissant ou en sautant ce qui multiplie les possibilités.
Je me souviens également que les niveaux étaient très variés graphiquement et suivaient la trame du dessin animé ce qui me plaisait énormément. On passe ainsi d’Agrabah au désert puis à la prison pour continuer dans la caverne aux merveilles etc. Il y a même un excellent niveau sur le génie, plutôt difficile dans mes souvenirs mais qui respectait tellement le film que c’en était incroyable. Les musiques d’ailleurs s’en sortaient très bien malgré le chipset son très faiblard de la Megadrive. Je reconnaissais les thèmes du dessin animé et je les fredonnais en même temps. Jouissif. Je me rappelle également avoir halluciné devant les effets de perspective donnés à certains objets. Par exemple dans la prison les boulets qui se balancent sur les chaines avec un effet « 3D » (notez les guillemets) m’avaient complètement bluffé. Évidemment à une période où des jeux comme Spiderman ou God of War sortent sur nos machines cet effet visuel parait presque ridicule mais sachez qu’à l’époque il faisait vraiment le job ! Les niveaux d’ailleurs proposaient souvent une expérience différente comme celui où à dos de tapis volant on doit fuir la caverne qui s’écroule et la lave qui menace de nous brûler vif. Halala qu’est-ce que j’ai pu rager sur ce niveau. Il était sublime au niveau des couleurs et la vitesse du tapis était très bien retranscrite. Le sentiment d’urgence était très bien rendu et on voulait s’échapper de cet enfer le plus vite possible. Mais la difficulté de ce passage était assez élevée. En fait il fallait une dextérité hors du commun pour éviter les obstacles même si un indicateur visuel indiquait s’il fallait monter ou descendre.
Comme dans pratiquement tous les jeux de cette époque il existe un système de « vies » et de « continues ». On pouvait glaner des vies de temps en temps dans les niveaux. Sinon il fallait trouver de quoi jouer à la roulette entre chaque stage. Pour cela il fallait récolter des items à tête de génie. On pouvait également trouver des gemmes utilisables chez le marchand pour acheter vies et continues. Je trouvais ça tellement génial comme idée même si ce n’était évidemment pas le premier jeu à proposer le même concept. Il faut dire qu’à l’époque le scoring était plus important en général et c’est souvent ce qui permettait de gagner des vies supplémentaires. Un peu de changement était donc toujours le bienvenu. Je me rappelle avoir mis du temps à le finir car même si intrinsèquement le jeu n’est pas très long en soi, les derniers niveaux sont plutôt ardus de mémoire et j’ai bien galéré pour vaincre l’ignoble Jafar !
Conclusion
Aladdin sur Megadrive est un très grand jeu. Différent de la version sortie chez la concurrence et proposant une expérience unique. Aujourd’hui encore je trouve le jeu sublime et même si je trouve qu’il a vieilli sur quelques aspects (difficulté relativement élevée sur certains passages, jeu assez court, maniabilité parfois exigeante…) il reste encore aujourd’hui à mes yeux une référence, d’où sa présence pour l’inauguration de la refonte du Journal Nostalgie car quoi de mieux qu’un jeu qui a fait briller mes yeux quand j’étais enfant pour vous expliquer pourquoi j’aime le rétro-gaming ! Si vous ne l’avez jamais fait ou essayé, je ne peux que vous le conseiller tant le titre a su traverser les âges et reste encore de nos jours un très bon jeu.
Ainsi se termine cet article axé sur Aladdin. N’hésitez pas à donner votre avis sur cette « nouvelle » formule du Journal Nostalgie, ce que vous avez aimé, ce que vous changeriez… J’espère en tout cas que l’article vous a plu. J’ai plein d’autres hits de l’époque dont j’ai envie de parler mais chut c’est une surprise…
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