Top 10 de mes jeux Megadrive préférés

Megadrive console

Ah la Megadrive, ma première vraie console de salon rien qu’à moi. La Megadrive 1 pack Sonic 1 plus précisément. J’avais une dizaine d’années et je revenais de colonie de vacances quand mes parents me l’ont offerte. C’est à partir de ce moment-là que je me suis dis qu’il me fallait tout les jeux de cette plateforme. « Ce qui est bientôt chose faite avec le Full Set PAL« . Mes amis et surtout mon meilleur ami possédaient aussi une Megadrive donc bien avant d’avoir la mienne je traînais toujours chez des gens qui avaient une Sega. Je ne restais jamais bien longtemps chez mes amis qui me faisaient essayer leur Nes ou leur Super Nes. Quand je voyais les graphismes ultra simplistes sortis d’un croquis de maternelle des Mario, je courais vite chez quelqu’un jouer à Sonic, où là il n’y avait pas photo. Entre un plombier  » salopette salopette moustache  » qui se transforme en raton laveur et un hérisson qui sprinte à la vitesse de l’éclair et qui se transforme en super guerrier légendaire quand il a toutes les émeraudes du chaos, le choix est vite fait.

Top 10 de mes jeux Megadrive préférés

Je ne vais pas m’attarder sur l’histoire de la Megadrive, que tout le monde, ou presque connait. Mais plus précisément sur les 10 jeux qui ont marqué mon enfance. 10 jeux sur tout ce que j’ai pu jouer, je ne vous raconte pas à quel point il a été difficile de choisir. J’ai dû varier et être original aussi, car sinon il y aurait eu Sonic, Sonic 2, Sonic 3, Sonic & Knuckles
Les jeux de la liste sont plus les jeux sur lesquels j’ai passé le plus de temps ou bien encore les jeux que je trouve encore funs de nos jours, seul ou avec mon meilleur ami. Sans plus attendre commençons bien, commençons fort ce Top avec :

Probotector

jaquette Probotector

Sorti en 1994. Une année des plus riche de l’histoire du jeu vidéo. Par exemple sans entrer dans la liste complète : Super Metroid, Sonic & Knuckles, Donkey Kong Country, Megaman X, Secret of mana, Doom II, Earthworm Jim, Phantasy Star IV…… J’arrête là car rien que d’écrire tout ça, je commence à avoir un début d’AVC.
Probotector raconte donc l’histoire de terroristes qui se sont emparés d’une cellule du nom de Red Falcon dans le but de cloner les aliens les plus féroces de l’univers. Il ne tient donc qu’à vous de l’en empêcher et de détruire cette cellule avant qu’il ne soit ………  » MAIS ON S’EN FOUT DE CA !!! »
A l’époque et encore maintenant, si on lance Probotector c’est pour en prendre plein la vue et les oreilles. Et la réalisation est impressionnante, encore maintenant. C’est graphiquement à pleurer tant c’est sublime et on en arrive à se demander si on est bien sur Megadrive. La console crache tout ce qu’elle a et nous montre qu’elle en a vraiment sous la carcasse. Un Run and Gun à la difficulté très élevée, à la limite du par cœur ou du réflexe de Jedi. De plus, il suffit d’un seul coup pour aller manger les pissenlit par la racine. Rapide, nerveux, les sprites des boss sont énormes, l’action est non stop et la musique est à tomber. Pour moi il serait sur le podium des jeux Megadrive. Je l’ai poncé tellement de fois, l’ayant même fini sur ma chaîne YouTube en 1 crédit. Le jeu propose 4 personnages différents et même une Coop à 2 joueurs. Vous l’aurez donc compris, ce jeu c’est la perle, le Graal de la Megadrive, le must dans son genre. Tout possesseur de Megadrive se doit d’avoir Probotector.

 

Probotector coop

 

Sonic & Knuckles

jaquette Sonic et Knuckles

Le Dr Jim Carrey…… Pardon, le Dr. Robotnik toujours attiré par les Chaos Emerald, souhaite s’emparer de la Master Emerald, la plus puissante de toutes, pour construire une arme encore plus dévastatrice que celles créées auparavant.

1994, encore. Pourquoi avoir choisi le Sonic et Knuckles au lieu d’un autre ? Parce que cette cartouche était vraiment bien pensée, permettant d’insérer dessus la cartouche de Sonic 2 ou 3 pour profiter des joies des ces deux derniers avec notre ami Knuckles. Celui ci a le pouvoir de planer et d’escalader les parois, nous faisant alors découvrir des zones impossibles à explorer avec Sonic. Encore une fois, la Megadrive nous donne tout ce qu’elle a dans le ventre. Les graphismes, la musique, les sprites des boss, et la permission de redécouvrir les anciens opus avec un nouveau personnage. Je ne compte pas les heures passées sur cette cartouche, à refaire tel ou tel titre avec tel ou tel personnage. Essayer de trouver tout les secrets, les anneaux géants pour accéder aux bonus stage vous permettant d’avoir la chance d’acquérir une Chaos Emerald. Car à l’obtention des 7 émeraudes, on peut se transformer en Super Saiyan invincible avec une rapidité sans pareille.

Le petit plus était aussi que comme la cartouche de Sonic 3 avait une puce de sauvegarde, vous pouviez également sauvegarder votre progression de Sonic 3 & Knuckles. Encore là un grand jeu à posséder pour tout détenteur d’une Megadrive.

Sonic et Knuckels Knuckles regarde un dirigeable

 

Jurassic park

jaquette Jurassic Park

Sorti en 1993, le jeu est l’adaptation du film de Steven Spielberg. Jurassic Park n’est pas un jeu exceptionnel en soi mais est pour moi un de ceux sur lequel j’ai passé le plus de temps. Je pense que la hype du film à l’époque a vraiment contribué à cela. Encore maintenant dès que j’ai l’occasion de regarder Jurassic Park, je n’hésite pas. Même si je connais les répliques de tout le film par cœur, vu son visionnage intensif qui se compte en dizaines de dizaines de fois, je ne m’en lasse pas. Pourquoi?  » DES DINOSAURES « . Il faut le dire, c’est cool les dinosaures.

Le jeu nous permet de contrôler Grant et aussi l’un des plus féroces des dinosaures : le fameux vélociraptor. Être le dinosaure et essayer de s’échapper du parc en anéantissant la race humaine qui tente de vous en empêcher, c’était le pied. Malgré les défauts de gameplay, de caméra et j’en passe. C’était juste cool. De plus le jeu n’était vraiment pas moche pour 1993. Je dirais même qu’il était vraiment beau. Les défauts du jeu le rendait par contre vraiment dur et frustrant à certains passages.

Un titre qui ne reste pas indispensable, mais qui fait pour moi, parti de mon coup de cœur de jeunesse.

Jurassic Park Megadrive Grant devant un cadavre de Tricératops

World of illusion

Jaquette World of Illusion

Pris par une forte attirance d’une boite étrange qu’il vient de trouver, Donald disparaît mystérieusement, suivi par Mickey étant venu l’aider. Enfermés à l’intérieur, ils découvrent un monde d’illusion créé par un très habile magicien.

Alors là, niveau jeu Disney, c’est au dessus de tout. Artistiquement somptueux. Chaque niveau à sa propre patte graphique et reprend des passages de certains animés comme La petite sirène ou encore Alice au pays des merveilles. En solo vous aurez le choix entre Mickey ou Donald. Et en coop, évidement, chacun aura le sien. Certains niveaux changeront selon le personnage en mode solo et des niveaux différents apparaîtront aussi selon le héros choisi. L’entraide en coop est primordiale. Grimper à la corde, faire catapulte. Et ça donne un profond coté du gameplay en duo. Nos téméraires amis seront armés d’une cape de magicien, transformant les ennemis en fleur.

En solo ou en coop, le jeu est assez long. Une bonne durée de vie pour un jeu de 1992. Il est clairement dans mon top 10 sans hésiter. Ayant jouer à celui ci, plus en coop qu’en solo, il reste une expérience d’enfance que je n’oublierais jamais.

World of Illusion Mickey et Donald avancent dans la forêt

Mega Turrican

Jaquette Mega Turrican

Une fois encore, vous êtes là pour sauver le monde. Vous êtes Bren McGuire, guerrier à l’armure d’assaut la plus destructrice du monde. Vous êtes le dernier espoir pour anéantir les hordes de robots mettant d’innocents peuples en esclavage.

Mega Turrican, le plateform-shooter sorti en 1994 sur MegaDrive est le digne portage de Turrican III sorti sur Amiga un an auparavant. Beaucoup moins bourrin et difficile que Probotector, il n’en reste pas moins dans le même genre. Puissance de feu de folie et shoot d’ennemis à foison. Plusieurs coups subis sont nécessaires avant que notre Bren ne passe l’arme à gauche, ce qui est sympa, vu le nombre de choses à l’écran par moments. Il y a différentes armes pouvant être améliorés comme un Shoot’m up. Ainsi, ne ramasser que les items d’arme « vert » par exemple, vous octroie une puissance élevée à chaque ramassage pour cette même arme. Dans ce jeu, pas de niveau linéaire, l’exploration sera de mise, histoire de trouver des items puissants. La particularité de l’armure est un grappin, fort bien venu pour l’exploration de chaque recoin des cartes.

Celui là je l’ai eu un peu plus tard dans ma vie. Par contre j’avais déjà touché à des Turrican, mais sans plus. Une fois celui ci enfourné dans la console, une fois encore je me suis dis « comment ça fait pour tourner sur MegaDrive ?« . C’est d’une grande beauté, l’action est là, le gameplay et le level design sont propres. Rien à dire à part peut-être la musique qui pourrait être un peu plus entraînante pour ce genre de jeu.

Mega Turrican combat contre un Boss en forme de main

Rocket Knight Adventures

Jaquette Rocket Knight Adventures

Sparkster, un courageux membre des Rocket Knight se met en route pour éradiquer une armée gigantesque de cochons en armure. Équipé de son épée pouvant lancer des vagues d’énergie et d’un bon vieux jet-pack, il parcoure un bon nombre de niveaux aussi variés les uns que les autres. Alternant ainsi entre plateforme et niveaux shoot’m up grâce à son fameux jet pack en passant par le pilotage de mécha surpuissant.

Déjà on peut dire qu’au moins à cette époque, Konami savait faire des jeux. Technique et level design sont tout simplement au top. La musique est rythmée, bien choisie et entraînante. L’univers SteamPunk déjanté mettant en scène des vilains cochons en armure est travaillé. Un jeu qui reste difficile, mais pas par son gameplay très bien ficelé, plutôt par son manque de vies et de continues. Rien d’insurmontable toutefois une fois qu’on est bien dedans.

J’ai eu ce jeu vraiment tard. Je le voyais toujours passer devant mes yeux, sans pour autant lâcher mes petits Francs pour le posséder. Une chose que j’ai regretté dès le jour ou j’ai mis la cartouche dans la console. Mais vu le nombre d’excellents jeux sur MegaDrive, on ne pouvait pas tout faire, surtout dans les années 90.

 

Rocket Knight Adventures héros contre cochon

Shinobi III : Return of the Ninja Master

Jaquette Shinobi III

Joe Musashi, le Shinobi le plus solide et plus rapide. Aussi vif qu’un éclair et aussi dévastateur qu’une tornade. Il est le dernier ninja à savoir manier les techniques Ninjitsu Oboro. Il est de nouveau prêt à réduire le syndicat du crime des Neo Zeed en milliards de morceaux.

Si vous avez un Shinobi à faire, c’est clairement celui là. Nombreuses sont les nouveautés apportées au gameplay et aux mouvements du personnage, le rendant beaucoup moins rigide que dans les autres opus. Courses, rebondissements muraux, coup de pied sauté, agripper des objets et des parois …. Des boss impressionnants comme l’Hydra Boss que vous ne verrez dans aucun autre shinobi. En Easy le jeu ne propose pas de grands moments de difficulté et est faisable sans prise de tête. Mais passé en mode normal, c’est une toute autre histoire. Niveau musique, rien à dire, surtout le thème d’intro du jeu ou celle du niveau 2 dans lequel vous êtes à cheval. Pour un jeu de 1993, la MegaDrive crachait bien la puissance, sans pour autant trop lui demander.

A classer dans toute les étagères de collectionneur de SEGA. Sans hésiter.

 

Shinobi III combat de Boss

Earthworm Jim

Jaquette Earthworm Jim

Jim, un ver de terre, vivant autrefois comme son nom l’indique, sous terre, tombe par miracle sur une combinaison venue de l’espace. Celle ci tombe à pic étant donné qu’un vilain corbeau cherchait à le picorer quelques secondes avant. Elle lui offre un incroyable pouvoir et une puissance de feu incroyable mettant en miette tout les ennemis croisant son sillage.

David Perry, ce nom vous dit peut être rien, mais c’est ce monsieur à l’œuvre d’Aladdin l’année précédente. Quand on fait des pépites, autant continuer dans sa lancée. Pourquoi avoir choisi le 1 à la place du 2 me direz-vous? Je n’ai pas plus joué à l’un qu’a l’autre, mais le premier a vraiment fait décoller plus d’une personne de son fauteuil à l’époque. Ce bon vieux Jim fait même encore parler de lui en 2019 avec un nouveau jeu qui sortira sur Intellevision Amico.

Niveaux variés, level design à couper le souffle, musique du tonnerre. Mais ce qui fait le charme de ce jeu c’est le coté humoristique et déjanté. Dès les 10 premières seconde vous catapultez une vache à l’aide d’un frigo par exemple. Niveau difficulté, certains passages qui resterons toujours en mémoire ne sont quand même pas simples et demanderont d’aller souffler un bon coup pour ne pas claquer la manette dans le mur.

Inutile de dire que là, c’est un titre puissance 100000 à mettre dans l’étagère (à coté du 2).

Earthworm Jim niveau de la lave

 

Judge Dredd

Jaquette Judge Dredd

 » La loi, c’est moi « . Cette phrase maintenant devenue culte vient du plus honnête des flics du futur : Judge Dredd. Le jeu à licence tiré du film des années 90 avec Sylvester Stallone est lui même tiré du comics du même nom qui à fait ses début en 1977 dans un magazine Anglais.

Si vous avez vu le film, pas la peine de vous dire que ce n’est pas un chef d’œuvre. Mais souvent les jeux tirés de films ne sont pas terribles et ne cherchent pas à ce que l’on prête attention à eux. Pour ne pas dire que ce sont des bousins. Mais là, étonnamment, Judge Dredd sur MegaDrive casse bien le mythe. Un jeu d’action très basique ou l’on tire avec différentes armes sur des ennemis au patern très régulier. Le titre est en plus très beau avec une bonne bande son. La seule chose démotivante pour en voir le bout c’est la difficulté. Déjà qu’il n’est pas particulièrement court, mais il n’y a en plus pas de choix possible de niveau de masochisme dans les options. De plus, vers la fin, certains ennemis seront d’une férocité et d’une résistance de sous-marin Russe, vous obligeant à cracher toutes vos munitions sur eux pour espérer en venir à bout.

Pour le coup, Judge Dredd n’est pas un jeu indispensable, mais un bon titre à essayer si vous êtes curieux et que vous aimez le genre. Je l’ai mis ici car j’ai passé du temps à me convaincre qu’il était finissable, et il reste un souvenir non effaçable de ma mémoire.

 

Judge Dredd Megadrive héros caché derrière une poubelle

Micro Machines 2 : Turbo Tournament

Jaquette Micro Machines 2Au début de l’article j’ai mis un point d’honneur à préciser que je parlerai des jeux où je prenais encore un plaisir monstre à jouer avec mon meilleur ami. Voilà donc Micro Machines 2 : Turbo Tournament qui fait parti du jeu qu’on ressort avec mon meilleur ami à chaque fois qu’il débarque à la maison. Les 2 phrases que l’on a pu se dire le plus dans notre vie ça doit être  » Tu veux une bière ?  » et  » On se fait un Micro Machines ? « .

La cartouche de chez Codemasters est dotée de 2 ports manettes pour jouer à 4. C’était franchement révolutionnaire, même si je ne me souviens pas avoir joué à 4 à ce jeu. Les circuits sont vraiment variés, de l’établi de bricoleur à la cuvette des toilettes. Comme pour les véhicules qui vont du camion benne à la voiture de course ultra puissante. La difficulté de certain circuits, pour ne pas dire de presque tous, relève du par cœur, surtout si vous voulez finir premier de chaque championnat en solo. La moindre erreur était fatale, vous reléguant au niveau de championnat inférieur. Premier, vous passez au championnat au dessus. Deuxième et troisième vous ne bougez pas et recommencez l’intégralité du championnat. Et quatrième la relégation était pour vous. Ce qui vous oblige à poncer les circuits encore et encore jusqu’à le faire à la perfection. Un jeu exigeant mais fun au possible. Clairement vous vous devez au moins de l’essayer, et bien sûr de l’avoir dans votre ludothèque si vous avez une Megadrive.

 

Micro Machines 2 course sur établi

Et vous, quels ont été vos jeux favoris sur cette machine ?

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5 commentaires sur “Top 10 de mes jeux Megadrive préférés”

  1. Super article , j’adhère totalement ces jeux avec plusieurs que je ne connaissais pas , par contre il manque street of rage qui fût l’un de mes jeux préférés niveau combat comme l’excellent Final Fight d’où je me suis ruiné sur borne arcade de l’époque , je tiens à te préciser aussi que le Mickey et la suite de la version Game Gear de castle of illusion. En tout cas merci de m’avoir fait repenser à cette excellente console .

    1. J’ai pas encore fait mon Top 10 Megadrive moi mais quand il sortira tu peux être sûr et certain que Streets of rage 2 sera dedans tellement j’ai passé du temps dessus. XD

  2. T’as de bons goûts tu sais, moi si je devais faire un top 10 Megadrive j’y serai sûrement encore dans 1an… probotector, Batman et Robin, rocket knight, dynamite headdy, méga turrican, streets of rage 2, thunderforce 3, 4, soleil, élémental master, euh c’est déjà fini… J’avais mercs, ecco 2, earthworm jim, paprium, gleylancer, les Sonic, ristar, etc etc etc etc… Trop trop de perles…

  3. Voilà un article qui rappelle d’excellents souvenirs !

    Pour ma part, j’ai adoré Street Fighter II et Sonic II sur cette console.

    Il y avait aussi un jeu d’hélico qui me faisait rêver mais je n’arrive pas à retrouver le nom. Bon à l’époque, je n’avais pas beaucoup de jeux non plus :p

    1. Est-ce que le jeu d’hélico n’était pas Desert Strike ? Ou Jungle Strike ? J’ai d’excellents souvenirs avec ces titres…

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