Vous le savez si vous venez régulièrement par ici mais j’adore les mangas. Et je ne suis pas quelqu’un de fermé, je lis tout ce qui me tombe sous la main. J’aime bien tout ce qui est shonen c’est vrai et vous le savez si vous avez lu mes articles sur Naruto, Bleach ou encore Black Cat. Et si j’aime ce genre spécifique c’est parce que c’est simple et agréable à lire. Et aujourd’hui je vais vous parler d’un manga que j’ai adoré malgré son classicisme : Rave de Hiro Mashima.
Rave ou quand les bases font un bon manga
Un monde Rave-agé
Rave est le premier manga de Hiro Mashima. Ce mangaka, ayant travaillé avec l’auteur de One Piece comme assistant, est plus connu récemment pour Fairy Tail. Si ce dernier est souvent bashé sur Internet pour son classicisme, sachez que même si Rave est moins connu, il utilise les mêmes ficelles de manière encore plus flagrante ! Et malgré tout le titre reste très bon mais j’y reviendrai. Le monde de Rave est en proie à la guerre. Une organisation, Demon Card, utilise des pierres maléfiques nommées Dark Bring pour semer le chaos et contrôler le monde. Mais tout cela, notre héros, Haru Glory, qui vit sur l’île Garage, éloignée de tout, vit tranquillement sa vie avec sa soeur. Un jour il pêche un chien (?) bizarre et rencontre par la suite un vieil homme nommé Shiba qui va lui parler de ce que font Demon Card à cause de l’influence des Dark Bring. Il lui expliquera que la pierre magique Rave a été fabriquée par Resha Valentine 50 ans plus tôt pour contrer les Dark Bring et qu’une seule personne au monde peut utiliser son pouvoir. Shiba est le porteur de Rave depuis 50 ans et il cherche ses fragments qui ont été dispersés suite à une grande guerre autrefois. Pour cela il a besoin de Plue, le chien (?) que Haru vient de pêcher. Un sbire de Demon Card qui poursuivait Shiba intervient alors et blesse ce dernier qui ne peut se défendre car Rave ne lui obéit plus. Haru, qui le défend utilise alors Rave sans le vouloir et met à terre l’individu. Shiba comprend alors que Rave a choisi un nouveau maître et exhorte Haru à poursuivre sa quête. Ce dernier va au départ refuser car son père est parti pour cette raison des années plus tôt et il ne veut pas faire de la peine à sa soeur. Finalement il va se décider à partir et la première personne que Haru va rencontrer c’est la jeune et jolie Elie. La jeune femme est amnésique et Haru va lui dire de l’accompagner pour qu’elle retrouve la mémoire grâce au voyage. Suivront ensuite d’autres compagnons qui seront aux côtés de Haru et Elie jusqu’au bout dans leur combat contre Dark Bring et Demon Card…
Classique mais génial
Ce qui est excellent avec Rave c’est qu’on se prend tout de suite au récit. Tout, jusqu’au trait, respire le classicisme à plein nez et pourtant on en redemande. Il est clair que comme le ton est donné d’entrée par Hiro Mashima, on sait à quoi s’attendre. L’humour omniprésent fait carrément le job et comme pour One Piece je me suis surpris à rigoler tout seul à voix haute devant certains passages et même parfois en y repensant tout seul plus tard. Oui je suis passé pour un dingue devant des collègues mais c’est vraiment un gage de qualité pour le manga qu’on puisse en rire plus tard simplement en se remémorant une scène. Le dessin est au départ assez basique et presque rebutant (manque de détails) mais au bout de quelques tomes, l’auteur trouve son rythme et le trait devient bien plus intéressant et agréable. On s’attache à de nombreux personnages (mes préférés étant Sieg Hart, Shuda, Let et Elie) et on apprécie de les voir à l’œuvre. Même les méchants ont la classe pour la plupart (Rushia par exemple ou encore Shakma) et j’ai vraiment kiffé de les voir en action. La trame de l’histoire est malgré tout très classique et prévisible mais malgré tout on se prend au jeu et on la suit avec plaisir. Il est clair que malgré quelques scènes marquantes et inattendues, la plupart des révélations de l’intrigue sont assez convenues. Et c’est là où on voit que Hiro Mashima a réussi son pari puisque malgré cela on prend plaisir à lire Rave. Je l’ai conseillé à un ami qui comme moi aime bien les shonens (David si tu me lis !) et comme moi il a trouvé que même s’il respire le classique et les codes de base du genre, Rave est un bon manga, agréable et qu’on lit avec plaisir.
Conclusion
Rave est-il un indispensable ? Probablement pas. Avec ses 35 tomes cela peut faire cher l’investissement mais si jamais vous accrochez aux premiers tomes alors la suite n’en sera que meilleure. Bien sûr à aucun moment il ne faut vous attendre à un récit aussi torturé qu’un Death Note ou avec des dessins aussi magnifiques que ceux de Bleach. Néanmoins, le manga fait le boulot correctement. Il divertit, sans prise de tête, avec des moments drôles, d’autres plus tristes, mais dans tous les cas on s’attache à l’univers de Haru et ses amis. De plus, si vous connaissez l’auteur par Fairy Tail et que vous appréciez cette série alors il y a de grandes chances que vous deveniez fan de Rave ! Fans de shonens classiques foncez, les autres, tentez d’abord quelques tomes pour vous faire une idée globale. Pour ma part je me suis éclaté de bout en bout.
Scénario: | |
Dessins: | |
Univers: | |
Humour: | |
Note finale: |
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