Aujourd’hui pour ce nouveau Journal Nostalgie j’avais envie de vous parler, une fois n’est pas coutume, d’un jeu PC. Rejoignez-moi dans ma quête de souvenirs d’une époque où je rêvais d’être le meilleur stratège au monde. À une époque où j’ai commencé à jouer à Age of Empires. Ouvrez avec moi ce nouveau Journal Nostalgie.
Age of Empires : Conquête, Histoire et Fun
Pour bien vous remettre dans le contexte de ma découverte du jeu de Microsoft il me faut vous rappeler pour celles et ceux qui l’ignoreraient que j’ai toujours été un joueur console. A l’époque des 16-32 bits je ne jurais donc que par la Megadrive ou la PlayStation même si je l’avoue quelques jeux PC avaient su me plaire comme les excellents Doom ou Duke Nukem 3D. Mais quelle ne fut pas ma surprise de voir tourner Age of Empires chez mon meilleur ami. Je découvrais alors au même moment ce qu’était le genre du STR et à l’instar de Final Fantasy VII qui m’a fait aimer le JRPG, on peut dire que Age of Empires m’a fait aimer un nouveau style de jeu.
Il faut être honnête, au départ le concept m’a paru un peu obscur. J’avais saisi le principe mais malgré son accessibilité, le jeu d’Ensemble Studios pouvait laisser de marbre un non-initié. Je regardais donc mon ami jouer pour comprendre les mécaniques en sachant que ses graphismes et son concept m’avaient déjà conquis et que j’allais acquérir le jeu d’une manière ou d’une autre. Je l’avoue aujourd’hui je ne me souviens absolument plus du temps qui s’est écoulé entre ma découverte du titre et son acquisition. Mais peu importe le temps qu’elle à duré, le plaisir était présent dès que je l’ai lancé sur le PC familial. Car oui à cette époque, je n’avais pas de PC à moi. Comme je le disais je n’étais pas plus attiré par cet univers que ça et surtout j’étais jeune et n’avais clairement pas les moyens de m’offrir une bécane du genre. Comme la console du moment était dans ma chambre, il avait été convenu que le PC serait dans la chambre de mon frère. C’est donc là bas que j’allais pour enchaîner les parties de Age of Empires.
Et il faut bien le reconnaître le jeu savait y faire pour tenir en haleine le joueur. Déjà, petit exploit, il tournait aisément sur des petites configurations ce qui est appréciable quand on est soi-même loin de la course à la puissance. Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas le titre, il s’agit d’incarner un peuple (Romains, Égyptiens, Hittites…) et de faire évoluer sa tribu en partant de l’âge de pierre en allant jusqu’à l’âge du fer. Il faut donc construire sa cité tout en repoussant les ennemis. Comme dans tous les jeux du genre (Warcraft III en tête) il faut gérer à la fois ses bâtiments et ses ressources. Sans oublier ses hommes. Les péons de base peuvent récolter, chasser et construire des bâtiments. Le but étant de créer une armée pour non seulement repousser les armées adverses mais aussi pour aller conquérir leurs terres. Et les unités sont plutôt variées puisqu’entre les guerriers à pied, à dos de cheval (voir même d’éléphant par la suite !), les machines de guerre, les navires ou les prêtres (et leur fameux « Oyooowayo Wononoooo Wononoooo ») qui peuvent eux convertir un ennemi en allié grâce à la prière, il y a de quoi faire.
Le jeu d’Ensemble Studios avait l’intelligence de démarrer la campagne principale tout en douceur. On apprenait ainsi petit à petit à gérer ses unités et à apprendre les rudiments de la survie puis de la guerre. La campagne scénarisée proposait plusieurs peuples comme je le disais plus tôt et chacun avait ses spécificités propres. En effet, tous n’avaient pas accès aux mêmes technologies ou unités. C’est ce qui rendait la chose intéressante même si avec le recul on remarque certains peuples étaient privilégiés. Ce qui m’avait plu c’était vraiment cet aspect stratégique accessible. Parce que mine de rien on était vite dedans et on s’amusait rapidement. Les graphismes étaient vraiment agréables à l’époque (le jeu a quand même un peu vieilli aujourd’hui mais il est sorti en 1997). L’ambiance sonore était épurée mais les musiques agréables malgré leur discrétion. C’est surtout les voix des unités en mode simlish qui marquaient (j’ai mentionné le cri des prêtres plus tôt mais toutes les unités avaient des voix bien à elles). La preuve c’est que même aujourd’hui quand je repense au titre je me souviens encore des bruitages.
En fait, si sur le papier le jeu paraît facile il n’en est rien. Certes il est accessible et on comprends vite comment il fonctionne mais l’IA des ennemis est parfois ardue à combattre (surtout dans les derniers stages). Ce qui m’agaçait par exemple c’était de tomber à court de bois ou de pierre dans un moment critique et de perdre à cause de cela. Parce que construire un bâtiment coûte du bois et/ou de la pierre, faire de nouvelles unités au minimum de la nourriture et parfois de l’or. Bref, même avec seulement quatre ressources à gérer, Age of Empires est assez technique pour proposer un vrai challenge. Petite note humoristique d’ailleurs, il existe de nombreux codes pouvant faciliter le jeu et des unités complètement anachroniques disponibles uniquement par ce biais (celui avec son fusil laser ou la voiture qui tire des roquettes sont exceptionnels). Il fallait simplement ouvrir la boîte de dialogue qui sert à discuter en partie LAN et y rentrer certains codes. L’effet était immédiat. Bien sûr il en existait pour augmenter ses ressources, et parfois en solo je les ai utilisés (oui j’avoue avoir triché sans vergogne) mais uniquement à quelques moments clés. Et au final en écrivant ces lignes je me rends compte à quel point les cheat codes faisaient partie intégrante des jeux à l’époque. Chose complètement disparue aujourd’hui. Étrange.
En toute honnêteté je ne me souviens pas l’avoir fini. Est-ce par manque de temps ? Probablement. Parce que j’avais d’autres jeux sur le feu sur consoles ? Certainement. Dans tous les cas bien des années plus tard j’ai ressorti le titre pour y jouer en LAN avec mon frère et les parties endiablées qui en ont découlé nous ont occupé de nombreuses soirées ! Je me souviens aussi avoir cru que j’étais bon au jeu tant je gagnais souvent. Jusqu’à ce que je fasse une partie contre celle qui allait devenir ma femme. J’ai été proprement humilié. Mon armée a été balayée en deux temps trois mouvements. Je me souviens alors m’être dit « Qu’elle est forte ! Bien meilleure que moi ! » et en avoir été subjugué. Une chose est certaine en tout cas, Age of Empires est un grand jeu et je me suis régalé dessus. Combien d’armées ai-je réduites en cendres, combien d’unités ai-je converties avec mes prêtres et combien de dizaines d’heures ai-je passées sur le titre ? Tout cela est incalculable, de même que le plaisir ressenti en y jouant. Et malgré toutes les années écoulées, lorsqu’on me demande aujourd’hui de citer un jeu PC qui m’a marqué je pense automatiquement à Age of Empires. Si ça ce n’est pas un signe…
Conclusion
Pour clôturer ce Journal Nostalgie je me dois de dire que même si depuis j’ai joué à quelques STR, aucun ne m’a vraiment emballé comme celui-ci (à part sa première suite, j’ai fait l’impasse sur les autres). Malgré tout, l’existence d’une version remasterisée (comprenez adaptée aux machines actuelles) sur le Xbox Game Pass PC est une aubaine et je sais que je vais sans doute replonger prochainement dans les affres de la guerre et des Hoyohoyo.
Et vous, ça vous parle Age of Empires ? Vous avez aimé à l’époque ?
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