Test Final Fantasy Record Keeper [iOS]

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 Test de Final Fantasy Record Keeper

 

Comme vous le savez, sur Bandofgeeks.fr on aime les Final Fantasy. On peut même dire que nous sommes de grands fans. Pour récompenser les gens de notre espèces – et aussi pour faire patienter les joueurs jusqu’à Final Fantasy XV/remplir les caisses de la boîte – Square Enix a décidé de sortir un jeu hommage à cette grande saga du jeu vidéo. Son nom? Final Fantasy Record Keeper, une sorte de best of de la série prenant la forme d’un Free to Play sur Smartphone… Non, non, ne fuyez pas encore! Je vous assure que pour une fois, on ne se fout pas de notre gueule, alors lâchez votre souris, ouvrez les yeux et lisez le test qui suit car ce jeu a probablement été créé par des fans de la même engeance que nous!

Final Fantasy Record Keeper:  Madeleine de Proust remastered

 

avatarCommençons par parler du superflu: le scénario. Oui, parce qu’il y en a un inédit quand même. Bon, il tient sur une feuille de PQ et est rédigé par le stagiaire Bac L du coin mais a le mérite de trouver une explication à la réunion de tous les héros de la saga dans un seul titre! Tyro, un apprenti archiviste dans un Royaume lointain, est chargé de protéger des tableaux représentant d’anciennes histoires. Un jour, les tableaux commencèrent à s’effacer et les ténèbres envahirent le Royaume. Notre jeune homme est donc chargé de restaurer ces tableaux afin de ramener la lumière dans son Royaume.

Vous l’aurez compris, l’histoire de Final Fantasy Record Keeper n’est qu’un prétexte pour pouvoir se replonger dans les tableaux représentant les événements marquants de la saga. De l’attaque du réacteur Mako de FF VII à la destruction de Zanarkand de FF X en passant par les duels contre Kaïn de FF IV ou encore la protection du royaume de Dollet de FF VIII, tout y est… Ou y sera un jour! (J’y reviendrai plus tard). Vous aurez donc l’occasion de créer l’équipe de vos rêves pour aller botter l’arrière-train des gros méchants pas beaux qui ne manqueront pas de vous barrer la route. Qui n’a jamais fantasmé sur l’idée de voir Cloud se battre aux côtés de Terra, Kaïn, Squall, Grenat ou autres personnages que l’on affectionne tant? C’est maintenant possible grâce à cette machine à fan service qu’est Final Fantasy Record Keeper.

Le jeu est découpé en plusieurs parties distinctes: la première est représentée par le Royaume. Treize portes, contenant des parties de l’histoire des treizes opus canoniques, vous donnent accès à des combats qui vous permettront de vous familiariser avec le gameplay, de débloquer vos premiers personnages, de récupérer de l’équipement de base et surtout – Free to Play oblige – d’agrandir votre jauge d’endurance, nécessaire pour continuer à jouer.

La deuxième partie est représentée sous forme de donjons quotidiens. Chaque jour, vous aurez accès à des niveaux vous permettant d’engranger certains types d’items plus ou moins rares, des gils ou tout simplement de l’expérience pour leveler facilement. Ces mondes sont répartis en quatre niveaux de difficulté, de facile à héroïque ( ce dernier niveau étant à réserver aux plus acharnés d’entre vous!), et la rareté des récompenses va de pair avec la difficulté choisie.

La troisième partie, probablement la plus intéressante de Final Fantasy Record Keeper, mais aussi la plus contraignante, est représentée par des donjons événementiels dédiés aux différents épisodes qui ne sont ouverts que sur une période donnée (généralement, chaque campagne dure entre 10 et 15 jours) et qui complètent les parties de l’histoire déjà couvertes par les donjons classiques du Royaume. La plus intéressante, tout simplement car elle vous permettra de débloquer les plus grands héros de la saga. Vous pensiez débloquer Squall, Sephiroth, Cloud ou encore Terra et Cecil en jouant de temps en temps dans les archives du Royaume? Perdu. Il vous faudra donc être assidu et ne pas louper l’événement lié à votre épisode favori. Ces donjons vous permettront aussi de muscler votre inventaire avec des armes et autre équipement loin d’être dégueu.

artwork
L’artwork des loadings

 

ATB, mon ami…

Passons mEvénementsaintenant au cœur de ce Final Fantasy Record Keeper, son gameplay. Hommage oblige, on se retrouve donc avec un système de combat au tour par tour, le tout avec la fameuse jauge ATB (pour Active Time Battle). Pour les néophytes, cette jauge sert en fait à savoir quand vont pouvoir agir vos personnages. Quand elle est pleine, le personnage lié à cette jauge peut effectuer l’action de votre choix. Attention tout de même, car chaque action met un certain temps à se réaliser. Ça n’a l’air de rien au départ, mais pour les combats à haut niveau, la moindre seconde peut faire la différence. On touche d’ailleurs ici à l’un des points forts du jeu: les combats, tout en étant fidèles à l’esprit de la série, sont d’une rare qualité. Stratégie et timing sont les maîtres mots pour arriver à battre les boss, voire même les simples monstre, à haut niveau. Il faudra scrupuleusement scruter la fiche d’avant combat pour déceler les points faibles des adversaires principaux, et être particulièrement attentif aux faiblesses des petits monstres lors des combats faciles afin de pas trop galérer dans les niveaux élevés. Inutile de faire une attaque qu’avec des brutes épaisses, ça ne passera pas. Il faudra préparer avec soin son équipe pour venir à bout des ennemis les plus retors et espérer décrocher toutes les médailles en fin de combat. Oui, car à la fin, vous serez jugés sur vos performances selon différents critères qui aboutiront à un rang ( de novice à Champion). Finir toutes les parties d’un donjon en Champion vous octroie le titre de Maître et vous donne l’accès à des bonus supplémentaires. Sachez tout de même que lors de certains combats, la difficulté du soft est clairement décourageante. Même avec plusieurs personnages au niveau maximum et de bons équipements, on se fait parfois ramasser comme des moins que rien…

La préparation justement, parlons en! Elle constitue à elle seule 50% de l’intérêt de Final Fantasy Record Keeper. Outre le classique choix de personnages, vous avez aussi la mainmise totale sur l’équipement ainsi que sur les capacités de chaque héros. Je m’explique: pour ces deux catégories, chaque équipement/capacité est évalué selon son niveau de puissance et selon son rang de force, de une à cinq étoiles. Ce sera à vous, en sacrifiant des éléments plus ou moins rares, de faire monter leur niveau. Qui plus est, dans le cas des équipements, vous aurez aussi l’occasion si vous possédez deux pièces identiques et que l’une d’elles a atteint son niveau maximal, de les fusionner afin d’augmenter son rang! Autant vous dire que même une arme banale peut devenir surpuissante si elle est bien combinée. Les capacités, elles, peuvent aussi être cumulées pour augmenter leur niveau (ce qui dans les faits, se traduit par un nombre plus important d’utilisation en combat). En revanche, pour augmenter la puissance, il n’y a pas d’autre choix que de créer de nouvelles capacités. Bien évidemment, vous pourrez aussi en profiter pour agencer vos personnages sur l’écran de bataille comme bon vous semble, histoire que les mages – assez faibles en général – ne se retrouvent pas en première ligne, prêts à se faire dézinguer.

Sachez que vous pouvez composer une équipe de 5 personnages maximum… Cependant, rien ne vous empêche d’en prendre moins! Et là, vous vous demandez probablement à quoi cela sert de monter au front avec une team réduite. C’est tout bête: l’expérience gagnée est globale à tout le groupe, ce qui veut dire qu’elle est ensuite répartie entre tous ses membres. Partir à trois est plus risqué mais aussi mieux récompensé en cas de victoire donc. Il est bon de savoir que vos protagonistes ne peuvent naturellement monter que jusqu’au niveau 50. Pour aller au delà, il faudra gagner un Cristal de Souvenir dédié à chacun d’entre eux ( et bien évidemment uniquement trouvable lors d’un donjon événement bien hardcore…) afin qu’ils puissent franchir le fFFRK Royaumeameux palier et ainsi les faire évoluer jusqu’au niveau 65, niveau maximal actuel. Utiliser un cristal débloque aussi une matéria de souvenir que l’on peut équiper sur tout personnage ayant atteint
le niveau 50 et octroyant de jolis bonus supplémentaires.

Pour finir sur le gameplay, parlons de l’équipement. Il en existe deux sortes: les équipements classiques, inspirés de chaque épisode, et ayant un rang allant de une à 5 étoiles. Ces équipements peuvent exister en plusieurs exemplaires et peuvent donc être cumulés pour accroitre leur puissance. Ils peuvent être récupérés en terminant des donjons ou en utilisant du mithril (argent du jeu, plus difficile à obtenir en jeu en petite quantité et –Free to play oblige- pouvant être acheté avec de l’argent réel) pour participer à un tirage au sort qui nous en offre de un à onze à la fois selon nos moyens (et qui nous assure au moins des items à 3 étoiles). Mais il existe aussi des équipements uniques… Ces équipements sont dédiés à un personnage en particulier (gunblade de Squall, Masamune de Sephiroth, Fraternité de Tidus etc.), sont automatiquement à 5 étoiles et surtout, confèrent un nouveau Bris d’âme à son porteur. Un Bris d’âme, qu’est ce que c’est? Tout simplement la « furie » de cet épisode, qui , à l’instar de ce que l’on a pu voir dans FF VII, dépend d’une jauge se remplissant au fil des combats. Bref, pour vous donner un exemple, Tifa peut avoir ses fameux Gants Majestueux qui lui confèrent le Bris d’âme Culbute, Sephiroth est quant à lui capable de lancer son Atomnium Noir lorsqu’il est en possession de son Masamune etc.

Boss
Un sprite de boss

Retromastered

EquipeComme vous l’aurez remarqué en zieutant les différents screenshots présents sur ce test, Square Enix a opté pour un style visuel résolument rétro pour son Final Fantasy Record Keeper. En effet, tous les personnages de la saga se voient réduits à quelques pixels, façon NES. Si certains personnages ont juste retrouvé leur look d’antan, d’autres ont subi un ravalement de façade inversé assez sympathique. J’apprécie énormément les protagonistes de FF XIII en pixel art! Les ennemis et autres invocations lancées par vos héros, quant à eux, se voient représentés sous la forme de sprites fixes du plus bel effet, de même que les décors qui sont recréés en 2D aussi. Les effets spéciaux restent, eux, en 3D et sont plutôt réussis. Le tout donne un côté fort sympathique à l’ensemble avec une patte artistique pleine de charme, de quoi remplir les yeux des fans d’étoiles. Je ne parlerai pas longuement des musiques qui accompagnent l’aventure: vous vous doutez que toutes les ost sont exploitées ici avec brio, des musiques de combats aux fanfares de victoire en passant par les mélodies plus calmes pour accompagner nos pérégrinations dans les différents menus.

En revanche, tout ne peut pas être parfait sur tous les plans. Si les développeurs sont clairement passionnés par ce qu’ils ont créé, ils ne sont clairement pas aussi fans d’optimisation. En effet, j’ai testé le jeu sur deux appareils différents: sachez que sur iphone 4, il faudra faire avec d’énormes et réguliers ralentissements, voire mini freezes. Ca rame mais alors pas qu’un peu, et je ne vous parle pas des menus qui me laisseraient presque le temps d’aller me faire un café en attendant que la commande demandée réponde. J’ai aussi testé pour vous le soft sur iPhone 6 et là, ça va bien mieux. Les combats sont fluides en toutes circonstances MAIS il reste une grosse lenteur dans les menus… Assez étonnant, quand on voit ce que peut faire tourner la bête d’Apple sans broncher, de voir qu’un petit jeu en pixel art arrive à la faire souffrir. Tant que nous sommes dans les griefs, notons LE point noir du jeu: la conFFRK Menu équipementnexion obligatoire pour pouvoir jouer. Il faut être constamment connecté pour pouvoir en profiter. Et n’espérez pas jouer si vous êtes en Edge, ou avec qu’une seule barre de wifi/3G/4G, ça ne marchera qu’un coup sur dix. Assez frustrant de ne pas pouvoir avancer parce qu’en France, on ne sait pas avoir de réseau téléphonique sans faille, non?

Heureusement, les développeurs se font pardonner régulièrement. En effet, leur suivi sur le jeu est ENORME! Les corrections de bugs arrivent souvent avant même que je m’aperçoive de leur existence. Il y a des mises à jour régulières pour améliorer l’expérience de jeu, les créateurs écoutent sans cesse les remarques de leur communauté pour peaufiner leur bébé et proposent en plus de tout ça les fameux événements tous les 15 jours tout en continuant d’agrandir la liste des donjons du Royaume. Pour finir, le jeu est gratuit. Mais genre vraiment. Même s’il est possible de claquer des sommes astronomiques pour avoir les équipements spéciaux de tous les personnages, ou continuer à jouer non stop, il est aussi possible de ne pas dépenser un centime et de s’éclater comme un petit fou. La jauge d’endurance est suffisemment bien gérée (pour peu que l’on se donne la peine de finir les donjons du Royaume) pour pouvoir facilement jouer une bonne heure d’affilé. Bref, il y a de quoi s’éclater! C’est mon cas, et j’espère que ce sera le vôtre après la lecture de ce test. Square Enix a tendance à se faire basher depuis quelques années, parfois à tort, parfois à raison, mais sur ce coup ci, la firme mérite un grand remerciement et tout notre respect pour avoir réussi à faire un jeu à la fois riche, véritablement adapté à son support, transpirant le fanservice l’amour de cette saga que l’on aime tant et surtout, gratuit!

Scores
Le bilan de la bataille

Note: 8/10

Les +:

  • Gratuit
  • Diablement beau, le pixel art
  • Diablement addictif
  • Du pur Final Fantasy dans le gameplay
  • Tous nos personnages préférés réunis dans un jeu

 

Les – :

  • Optimisation aux fraises
  • Difficile d’obtenir les items uniques, vive le hasard façon casino…
  • Difficulté parfois abusée

 

Pour ceux qui veulent en apprendre plus sur le jeu, voici le site stratégique officiel. Vous pourrez y voir les personnages et mondes déjà disponibles.

Julien
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2 commentaires sur “Test Final Fantasy Record Keeper [iOS]”

  1. Joli test ! J’avais téléchargé le jeu et à peine lancé. J’ai tellement de mal à jouer sur mobiles. Mais dans tous les cas je le relancerai peut être puisqu’il a l’air vraiment réussi !

  2. Merci :) et Oui faut adhérer au jeu mobile, mais contrairement à beaucoup de jeux, les contrôles sont parfaitement adaptés au tactile ( en même temps, cliquer sur les commandes n’a rien de tres sorcier :p )

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