Omega Quintet : le nouveau copier-coller de Compile Heart

Omega Quintet écran de bataille

Accrochez votre ceinture, Omega Quintet arrive

C’est maintenant officiel, Omega Quintet sortira sur PlayStation 4 en Occident dans le courant de l’année 2015. Le jeu est développé par Compile Heart et sera comme souvent édité par NIS America dans nos vertes contrées. Je dois avouer que j’arrive encore à être surpris par Compile Heart, un petit studio japonais qui nous a habitué à des jeux comme on en voyait il y’a dix ans.

Il fallait s’en douter avec Compile Heart aux commandes : Omega Quintet a tout d’un jeu techniquement à la rue alors qu’il tourne sur une machine récente et capable de lancer The Last of Us ou Killzone Shadowfall sans broncher. Alors oui, tout le monde n’est pas Naughty Dog ou un autre gros studio mais Compile Heart est sûrement l’un des développeurs japonais les plus fainéants et incapables ayant exercés sur PlayStation 3. Leurs jeux sont truffés de tares techniques absolument inadmissibles, mais forcément quand on utilise le même moteur graphique sans jamais se remettre en cause c’est difficile de faire mieux.

Au-delà de l’aspect technique daté, Omega Quintet donne (encore) cette impression d’un jeu réchauffé. Le scénario n’a rien d’original puisqu’il s’agit (encore) d’une histoire de monde en péril à cause de grands méchants avec pour le sauver un groupe de gentils, cette fois-ci composé d’Idols armées de leur chants. J’aurais la délicatesse de ne pas vous faire remarquer qu’il s’agît plus ou moins du concept de Ar Nosurge, une visual novel qui arrive en 2 heures de temps  à mettre à l’amende environ 6 ans de sorties de jeux Compile Heart.

Omega Quintet Trio d’héroïnes

Étrangement Omega Quintet fait l’impasse sur le coup de crayon de Tsunako, l’illustratrice officielle de la série Hyperdimension Neptune, alors qu’il s’agit là du plus grand atout du studio.

Je dispose de peu d’informations concernant le gameplay d’Omega Quintet, mais au vu des images on peut sans grande surprise s’attendre (encore) à une légère variante du système de jeu de Hyperdimension Neptune Victory, ce qui pourrait être une bonne chose si on était (encore) en 1997.

Avec un rythme de production assez hallucinant, la série Hyperdimension Neptune affichant par exemple fièrement six épisodes parus en l’espace de deux années, Compile Heart semble se satisfaire de proposer des produits tout juste médiocres à ses clients, en réutilisant au maximum ses assets et sans jamais véritablement travailler ses jeux. Je peux, et j’espère me tromper sur le potentiel d’Omega Quintet, mais dans tout les cas il serait bon pour Compile Heart de se réveiller et de commencer à proposer des jeux dans les standards d’un titre publié en 2014.

Quentin Verwaerde
Plop ;3
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