Vous le savez, sur Band of Geeks on adore le retrogaming et je n’hésite jamais à relancer des vieux titres sur des machines un peu anciennes quand l’occasion se présente. La semaine dernière un de mes cousins est venu passer l’après-midi chez moi (l’avantage de terminer le boulot à 13h tous les jours) et après un grand chelem à Mario Kart 8 sur Wii U, nous avons décidé de lancer un jeu qui nous a marqué à sa sortie : Les Fous du Volant sur Dreamcast. Que dire de ce titre après tant d’années ? Réponse tout de suite après avoir pris position sur la grille de départ.
Test de : Les Fous du Volant sur Dreamcast
Dessin animé jouable
A l’époque de sa sortie, le jeu m’a attiré car c’était une alternative à Mario Kart sur une Dreamcast en manque de jeux multijoueur local. Mais attention, Les Fous du Volant n’est pas qu’une pâle copie du hit de Nintendo. En effet, Infogrames, le développeur, a visé juste en utilisant le fameux dessin animé éponyme puisque ce dernier proposait dans chaque épisode une course dans laquelle les maléfiques Satanas et Diabolo tentaient par tous les moyens de remporter la course. Chaque épisode était ainsi drôle et tournait autour des tricheries de nos deux compères. Dans le jeu, ces deux immondes personnages sont bien entendu les adversaires les plus coriaces. A l’acquisition du jeu, je suis allé passé trois jours chez un ami et on l’a retourné dans tous les sens pour tout débloquer. Je ne compte même plus les heures passées sur le titre en seulement 72 heures. Car si Les Fous du Volant a un sérieux atout c’est la possibilité de faire le jeu de A à Z en écran splitté. Et avec mon ami on ne s’est pas privé pour utiliser cette fonction au maximum (n’est-ce pas Julien ?). Ce qui frappait à l’époque (un tout petit peu moins aujourd’hui) c’est la finesse des graphismes. C’est simple on a l’impression de voir le dessin animé prendre vie sous nos yeux. Le cel-shading, peu en vogue à l’époque, était d’excellente facture et les décors foisonnaient de détails. La fluidité était au rendez-vous même si en mode deux joueurs le framerate chutait un peu et causait quelques ralentissements. Un mode 4 joueurs en écran splitté est également disponible pour ceux qui seraient intéressés. De mémoire, il me semble qu’alors les courses ne sont pratiquées que par les joueurs sans IA pour les affronter. J’ai très peu utilisé cette fonction, j’espère donc ne pas me tromper. Quoi qu’il en soit, le titre propose une réalisation léchée et vraiment digne de la console.
Coucou ma chère Pénélope !
Là où un Mario Kart propose d’augmenter la difficulté avec la cylindrée, Les Fous du Volant propose lui d’emblée deux niveaux de difficulté modifiables à chaque instant dans le menu options. Proposant jusqu’à trois slots de sauvegarde, le jeu vous permet aussi de créer plusieurs parties. Le titre se démarque par son menu interactif. En fait, au lancement de votre partie, vous choisissez votre coureur parmi les participants (Pierre de Beaufixe, Les frères Têtes Dures…) et vous débarquez sur une plaine. Les différentes courses et défis disponibles vous attendent dans trois lieux classés par thème (plaine, neige et désert) vers lesquels vous devrez vous rendre au volant de votre véhicule. Chaque lieu possède plusieurs circuits inspirés bien évidemment de l’univers du dessin animé. Tous les circuits possèdent également des raccourcis vous permettant de prendre de l’avance ou de rattraper votre retard ! Car oui le jeu est difficile. Sachez déjà que si la possibilité de le faire en écran splitté est appréciable, pour remporter les courses et les défis il vous faudra finir respectivement premier et deuxième sinon l’épreuve n’est pas validée. Et ceci est valable pour tout le jeu. A rendre fou. Ca me rappelle par ailleurs que trois personnages sont à débloquer en les battant à la course et qu’avec mon pote nous avons crisé comme pas possible lors des courses contre Satanas. Comme dans le dessin animé ce dernier triche en effet en partant avec la fin du décompte mais dispose en plus de techniques atroces comme les flaques de colle qui vous coince d’un seul coup pour quelques secondes. Je ne me souviens même pas combien de fois nous avons dû recommencer ces passages mais le plaisir de le vaincre est sans égal. Nous avions utilisé la technique de Malabar et Malabille qui consiste à enfermer l’adversaire dans une bulle de chewing-gum pour le distancer et remporter la course mais croyez-moi c’était loin d’être une partie de plaisir.
Un gameplay déjanté
Comme vous avez dû le comprendre, la grosse différence entre Les Fous du Volant et Mario Kart est dans l’utilisation des objets. Ici pas d’objets communs et de boites au milieu de la route. En fait, avant chaque course vous sélectionnez les objets que vous pourrez utiliser lors de la course et ceux-ci sont uniques et propres à chaque personnage. On a souvent des types d’objets similaires comme le bouclier, l’arme à distance ou celle qui se place sur la route. C’est là la force du jeu puisque si à la fin vous disposerez de 6 techniques par personnage, vous ne devrez en sélectionner que trois. Chacune sera attribuée à un bouton de la manette. Pour pouvoir utiliser ces techniques, il vous faudra un certain nombre de points Wacky Race (nom original du dessin animé) représentés par des jetons. Ces derniers sont dispersés sur la route et sortent de votre personnage à chaque utilisation, ce qui fait que vous pouvez en récupérer sur vos adversaires qui sont devant vous et utilisent un objet. Un excellent système puisque les techniques n’utilisent pas toutes le même nombre de jetons. Ingénieux. On sent l’esprit du dessin animé dans chaque pixel du jeu mais ce n’est pas tout. Le gros point fort du titre est sa bande son. Si les musiques sont sympathiques mais pas inoubliables, les répliques des personnages et du commentateur, qui sont omniprésentes et doublés par les comédiens officiels, sont elles indispensables. Mon cousin et moi avons déliré sur les « Coucou ma chère Pénélope » de Pierre de Beaufixe ou encore sur les « Ribouldingue démarre la voiture » et autres « Géronimooooo ! » du mafieux Al Carbone et sa bande. Le délire est présent dans chaque moment du jeu. Dommage toutefois que le titre soit parfois si difficile. De plus, les véhicules sont assez rigides à conduire et si à l’époque ce défaut était mineur, il l’est beaucoup moins aujourd’hui.
Conclusion de : Les Fous du Volant
Que dire alors de ce titre ? Si aujourd’hui la jouabilité rigide et sa difficulté relativement élevée auront tendance à refroidir la plupart d’entre vous, ceux qui passeront outre (comme mon cousin et moi) feront connaissance avec un titre plutôt riche, varié et avec du challenge. De plus, l’univers de la série étant particulièrement respecté, Les Fous du Volant pourrait vous permettre de passer un excellent moment seul ou entre amis. Il peut être une excellente alternative à Mario Kart si vous avez fait le tour de tous les épisodes. Quoi qu’il en soit, ce jeu me rappelle tellement de bons souvenirs que forcément je ne me vois pas en dire du mal, surtout que pour y avoir rejoué il y a peu, il a plutôt pas mal traversé les âges dans sa version Dreamcast. De mémoire, la version PlayStation est par contre une bouse infâme que je vous déconseille fortement. Dans tous les cas, si vous avez l’occasion d’y jouer, foncez !
Et vous, vous l’aviez testé à l’époque ? Ca vous évoque quoi Les Fous du Volant ?
Graphismes: | |
Gameplay: | |
Bande-son: | |
Durée de vie: | |
Note finale: |
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