Persona 5 Royal : L’édition ultime
Il y a des jeux qu’on attend avec impatience et qu’on croyait ne jamais voir arriver. C’est pour moi le cas de Persona 5 Royal. En effet, alors que nous avions fait la critique de Persona 5 dans ces colonnes à sa sortie, nous devions recevoir à sa sortie cette version Royal. Sauf que vous le savez, le Covid-19 a fait des siennes et le confinement n’a pas permis à notre partenaire Koch Media de nous l’envoyer dans les temps. Il a fallu attendre que le confinement se termine pour que notre contact puisse nous faire parvenir une version presse de ce Persona 5 Royal. Conscient que nombre d’entre vous ont déjà fini le jeu, j’ai préféré vous faire un article global qui va préciser quels sont les changements majeurs entre les deux versions, d’autant que je n’ai jamais fait le jeu de base mais je vous éviterai ainsi une redite.
Nombre de J-RPG qui débarquent chez nous ont la chance d’être traduits. Ce n’était pas le cas de Persona 5 mais cette nouvelle édition corrige le tir avec la présence de voix anglaises et japonaises ainsi que des sous-titres en français (mais aussi allemand, italien ou espagnol). Une première pour la saga et un vrai plus pour s’immerger dans un titre aux mécaniques tout de même plutôt complexes il faut l’avouer, surtout pour les néophytes. Si globalement la traduction est exempte de défauts, on notera quelques très légers couacs par moments mais rien de bien grave ou de rédhibitoire pouvant casser l’immersion. Devant la quantité de dialogues et de textes on sera indulgents et on pardonnera aisément ces quelques erreurs. Mais la présence de traduction française n’est pas la seule chose qui justifie la présence du Royal du titre. Le nombre d’ajouts est significatif et est suffisant pour pousser même ceux qui ont fait le jeu de base de s’y replonger.
La présence de personnages inédits (très bien introduits scénaristiquement), de nouveaux pans de scénarios et de nouvelles mécaniques de jeu sont un vrai plus qui prouvent que le titre pouvait être amélioré sur certains points. De même, Atlus a retravaillé le titre graphiquement qui propose désormais des graphismes plus fins et détaillés. Il faut dire que même si le jeu de base était réussi il était tout de même cross-gen et est également sorti sur PlayStation 3. Un bon ravalement de façade plus que bienvenu donc qui achève de faire de ce Persona 5 Royal un titre fort de cette génération. Alors attention tout de même, ne vous attendez pas à un bon graphique complètement dingue mais on sent en jouant que des efforts ont été faits. D’ailleurs, on peut noter la possibilité d’enfin pouvoir prendre ses propres screenshots. Chose complètement impossible avec le jeu d’origine. Un petit plus, certes, mais franchement agréable.
En terme de gameplay, si certains Boss ont subi des modifications et qu’un palace supplémentaire à fait son apparition, c’est surtout l’ajout du grappin qui permet d’accéder à de nouveaux lieux qui change un peu la donne. Et en parlant de nouveauté, le quartier inédit de Kichiyoji qui propose plusieurs activités comme des boutiques, du billard ou des fléchettes. Pour ce qui est de la durée de vie, sachez qu’elle est encore plus monstrueuse que la version d’origine étant donné les nombreux ajouts, elle qui était déjà un modèle du genre. Prévoyez cette fois-ci plus d’une centaine d’heures pour tout faire, et ce, même si vous aviez tout vu dans la première version du jeu. De même, les chasseurs de trophées s’en donneront à coeur joie puisque la liste n’est pas la même (certains ont été modifiés et d’autres sont plus faciles que ceux disparus). Globalement, à priori, obtenir le platine de Persona 5 Royal est plus simple qu’avoir celui de Persona 5.
Conclusion
Que vaut ce Persona 5 Royal ? Et bien en toute franchise, ses nombreux ajouts justifient l’arrivée de cette nouvelle version. Et comme pour la première fois une traduction française intégrale est disponible il serait dommage de s’en priver ! Que l’on ait terminé le jeu d’origine ou qu’on soit complètement passé à côté, aucune excuse n’est tolérée pour le rater une deuxième fois en tout cas. Probablement le J-RPG de l’année, devant Final Fantasy VII Remake. Les seuls défauts qu’on pourrait lui trouver désormais c’est que ceux qui possèdent une sauvegarde du premier n’auront pas vraiment de superbes avantages et que le jeu reste exclusif à la PlayStation 4 ce qui prive une partie des joueurs de cette pépite. Le plus gros défaut à mon sens est qu’il ne s’agit pas vraiment d’une mise à jour mais d’un tout nouveau titre, ce qui empêche les possesseurs du jeu de base d’en profiter via une mise à jour payante. Il faut racheter le titre plein pot. Mais dans tous les cas, si vous aimez le genre, foncez, vraiment.
- Cette critique a pu être réalisée grâce à la gentillesse de notre partenaire Koch Media qui nous a fait parvenir une version presse malgré les difficultés liées au Covid-19 et nous les en remercions chaleureusement.
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Merci pour ton avis ! Voilà un titre qui me fait de l’œil. Si je ne cède pas tout de suite, c’est parce que je crains un peu d’être déstabilisée par l’interface qui semble assez particulière. Je ne suis pas toujours à l’aise avec les JRPGs, même si je suis fan des FF. Mais les graphismes sont vraiment attirants.
Je t’avoue que même possédant l’édition originale je n’ai jamais pris le temps de le faire avant aujourd’hui. Mais clairement cette saga mérite d’être connue même si l’ambiance est particulière je l’admets.
Merci de ton commentaire en tout cas, ça me fait plaisir. :)