Déjà la vingtaine pour la PlaySation !
Pour fêter les 20 ans d’une des consoles les plus connues dans le monde, la PlayStation, nous vous proposons un petit dossier dans lequel nous allons vous parler des jeux qui nous ont le plus marqué sur cette machine. Des jeux incontournables à l’époque et qui méritent peut être même d’être rejoué aujourd’hui par ceux ne les ayant pas testés.
Romain
Cette console est particulière pour moi car elle m’a fait découvrir un genre de jeu auquel j’étais étranger auparavant et qui depuis est devenu mon genre favori : le RPG. Pour ceux naviguant régulièrement sur le site, vous le savez, mon RPG phare c’est tout simplement Final Fantasy VII. Je ne m’étendrai pas sur le sujet mais ce jeu mérite tous les égards à mes yeux malgré ses défauts. Je place ses deux suites directes (Final Fantasy VIII et IX donc) dans ce classement des titres qui m’ont marqué. Car j’ai pu voir les nombreuses possibilités de faire des RPG totalement différents mais si bon à chaque fois (haaa le système de G-Force du VIII et l’ambiance mythique du IX).
En deuxième jeu m’ayant marqué sur la console je mettrai Resident Evil. Oui le premier du nom. Il a révolutionné un genre en désuétude depuis Alone in the Dark et m’a fait sursauter devant mon écran tellement de fois (les chiens qui brisent la vitre, le serpent géant…etc…). Depuis je ne retrouve plus cette sensation de frayeur dans les titres de la série qui s’oriente depuis le 4 vers toujours plus d’action. Dommage.
Troisième titre ayant marqué mon expérience de joueur : Metal Gear Solid. Ses cinématiques parlées, son scénario excellent et ses personnages travaillés ont achevé d’en faire un excellent jeu. L’infiltration était alors très rare dans les jeux et j’ai adoré cet aspect-là qui permettait au joueur de décider de ce qu’il allait faire et comment. Une liberté somme toute relative mais l’IA des gardes était relativement correcte et on prenait plaisir à s’infiltrer dans la base ennemie.
Avant-dernier titre m’ayant marqué, Soul Blade. Jeu de combat relativement moche aujourd’hui mais possédant des personnages excellents et surtout de la baston à l’arme blanche. Chose rare dans un jeu de combat. De plus, la présence d’un mode solo étoffé et surtout de la possibilité de briser les armes de l’adversaire finissent d’en faire un jeu prenant. Et bordel, cette séquence d’introduction et sa musique mythique quoi ! J’ai passé des heures dessus, seul ou entre amis. Sa première suite, Soul Calibur sur Dreamcast m’a scotché mais celles d’après n’ont pas assez évoluées dans le bon sens. J’y reviendrai peut être un jour…
Last but not least, le dernier jeu m’ayant marqué sur PlayStation est tout simplement Tomb Raider II. Je n’avais que très peu joué au premier et j’ai découvert la série principalement par cet épisode. J’ai adoré l’ambiance exploration mêlée à des phases de tir. Et Lara Croft quoi, égérie par excellence à l’époque. Il était relativement rare d’avoir une héroïne comme personnage principal dans un jeu. Ce titre m’a lancé dans les TPS et j’ai retrouvé ce plaisir là récemment sur la série Uncharted sur PlayStation 3.
Voilà pour ma part, il se peut que j’en ai oublié tellement la console possédait des perles (Crash Bandicoot, Tekken, Legend of Dragoon…) mais ceux-là sont vraiment ceux dont je me souviens en premier quand je pense à la PlayStation.
Julien
Aaah la Playstation, son écran de démarrage mythique, sa ludothèque dantesque, son défaut de fabrication qui fait qu’au bout de quelques années il fallait la mettre sur le côté – voire à l’envers- pour qu’elle continue à lire des disques ( Si, si! Je sais que vous aussi, vous avez connu ça!), les joies du piratage pour la première fois sur console pour le grand public… Bref, je m’égare comme d’habitude! Donc parlons jeu, parlons bien.
Pour commencer, il faut savoir que j’ai appris à apprécier cette machine tardivement. En effet, mon premier contact avec elle fut ma première partie sur Final Fantasy VII… Et contrairement à Romain, j’ai été extrêmement déçu à l’époque. Ce n’est qu’avec Final Fantasy VIII que je me suis pris une énorme mandale – graphique ET ludique. Les aventures de Squall m’ont fait user la console à grands renforts de G Forces, de Lion Heart et autres Global Wave (Les vrais savent).
Ma deuxième claque fut bien évidemment Silent Hill, le premier épisode qui a posé les bases d’une saga phare du monde horrifique. Tout y était: ambiance malsaine à faire pisser de peur un Terminator, scénario bien ficelé, adversaires flippants et diablement motivés à faire la peau au joueur… Et ce brouillard, bon sang! Ce brouillard qui vous empêche de voir à deux mètres et dont les développeurs ont pris un malin plaisir à tirer profit.
Pour finir, je vais parler d’un titre qui me tient à cœur et de sa suite tout aussi bonne: Fear Effect. Probablement inspirés par le succès de Resident Evil, les développeurs de ces jeux nous ont proposé une expérience en 3D pré-calculée de toute beauté. Graphiquement atypique (du cell shading avant l’heure, diront certains…), ces softs nous contaient les histoires d’un groupe de mercenaires composé de Deke, Hana et Glas. Avec un scénario prenant, un gameplay aux petits oignons pour l’époque et une ambiance mature et sombre, cette série fait partie de mes coups de cœur de l’ère Playstation.
Je vais m’arrêter là pour les titres qui m’ont le plus marqué sur la première console de Sony, sinon vous allez passer la journée à lire mon pavé. Je sais, j’aurais aussi pu vous parler du seul et unique jeu de simulation automobile que j’ai eu le courage de retourner dans tous les sens –Gran Turismo 2, le magnifique- ou encore du meilleur Tekken de la série (du seul qui soit bon en fait…), Tekken 3, ou bien de l’amour inconditionnel que je porte à Final Fantasy IX, à ses musiques, à ses personnages et à sa mise en scène théâtrale plus qu’efficace mais non, je ne le ferai pas…
Quentin
La PlayStation souffle aujourd’hui sa vingtième bougie et pourtant j’ai l’impression de l’avoir découverte hier tellement les souvenirs que j’ai avec cette console sont vivaces. C’est un exercice très difficile de devoir se concentrer sur quatre ou cinq titres seulement tant la ludothèque de la PlayStation est monstrueuse, variée et surtout remplie à ras-bord de jeux absolument incontournables pour quelqu’un qui se revendique comme un gamer.
Le tout premier jeu qui me vient à l’esprit quand on évoque la console de Sony c’est Crash Bandicoot 2 : j’ai passé un nombre incalculable d’heures dessus après l’avoir reçu un soir de noël, en même temps que ma PlayStation. Comme les cartes mémoires n’étaient pas forcement données à l’époque (c’est toujours le cas avec la PlayStation Vita), j’ai joué et rejoué au jeu sans pouvoir sauvegarder mes progrès. Ça pourrait sonner comme un mauvais souvenir mais Crash Bandicoot 2 est tellement fun, drôle et bien réalisé que je m’amusais quand même comme un petit fou en redécouvrant ses différents mondes à chaque allumage de la console.
Normalement si je vous parle de Klonoa, vous allez penser à un groupe de J-pop ou une marque de lessive exotique. Mais Klonoa : Door to Phantomile est en fait un jeu absolument magnifique, développé par Namco et sorti sur PlayStation à l’époque puis sur Wii, mais évitons de parler des choses qui blessent. Klonoa proposait un gameplay vraiment très original avec des déplacements dans un univers en deux dimensions et des interactions sur plusieurs plans, un peu comme Little Big Planet. J’avais découvert Klonoa : Door to Phantomile dans Consoles + et j’ai acheté le jeu avec mes économies sans même savoir à quoi m’attendre. Et sans mentir c’est tout simplement le meilleur achat « à l’aveugle » que j’ai fait tant Klonoa est une bombe dans le genre plateforme.
Comment parler de la PlayStation sans évoquer la série Resident Evil ? Autant le dire tout de suite : je n’ai jamais réussi à jouer à Resident Evil 2 à l’époque tant le jeu me faisait peur. Mais j’adorais regarder les cousins de ma meilleure amie avancer à pas feutrés dans le commissariat de Racoon City. Tiens en parlant de Capcom, qui était décidément au meilleur de sa forme lors de cette génération de consoles, je ne peux pas m’empêcher de mentionner l’excellent Dino Crisis 2. Suite du premier Dino Crisis, qui est un survival horror très proche de Resident Evil mais avec … des dinosaures. Dino Crisis 2 s’oriente vers l’action-arcade avec un système de jeux ultra nerveux et basé sur le score et la performance. Et surtout combien de jeux vous proposent de descendre des meutes entières d’animaux vicieux et passablement mortels à coups de fusil antichar ? Encore aujourd’hui, Dino Crisis 2 est l’un des rares jeux de dinosaures auquel on peut jouer sans vomir du sang à cause de la nullité de ce qui se passe à l’écran.
J’ai aussi perdu pas mal d’heures avec une amie à chercher le dernier joyaux dans Spyro Le Dragon. Je n’ai pas joué aux autres jeux de la licence, mais le premier Spyro Le Dragon était un super jeu de plateforme avec un univers chatoyant et une historie qu’on prenait plaisir à suivre. Et malgré le côté très enfantin du jeu, le challenge était quand même au rendez-vous pour trouver la majeure partie des secrets du jeu.
Oh, et comment je pourrais vous parler de mes meilleurs souvenirs sur PlayStation sans évoquer les heures et les heures passées sur Street Fighter Alpha 3 ? Alors oui le jeu est beaucoup moins fluide que sa version arcade, et naturellement il est moins beau mais Street Fighter Alpha 3 c’est la définition même du fun dans un jeu de combat, en solo ou à deux joueurs. Le jeu propose un nombre juste hallucinant de modes différents, du combat à deux joueurs contre l’ordinateur à l’enchaînement infini d’ennemis, en passant par un mode baptisé World Tour qui vous fera voyager à travers le monde pour personnaliser votre combattant et vivre des bastons intenses.
Je vais m’arrêter là sinon je serais capable de continuer jusqu’à en écrire un pavé illisible. Mais je me rends compte que je ne vous ai même pas parlé de JoJo Bizarre Adventure, un jeu de baston par Capcom très novateur pour son époque et qui reste le meilleur jeu de la série de Hirohiko Araki, ou de l’excellent Tombi. Ou même de Team Buddies, Une faim de Loup, Capcom Generations, Porsche Challenge ou encore Final Fantasy VIII qui sera toujours mon final fantasy préféré avec son gameplay génial (et les T-rex près de l’université, c’est un gros plus les T-rex comme ennemi de base).
On finit ce dossier avec une vidéo qui devrais donner des frissons à tout ceux qui ont eu une PlayStation à l’époque, et surtout n’hésitez pas à partager vos meilleures experiences sur PlayStation dans les commentaires ;)
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L’intro et le logo étaient énormes, j’avais oublié à quel point.
J’étais déjà fan d’automobile, je me souviens du jour où j’ai vu ça à la télé : http://www.dailymotion.com/video/xrf5dp_publicite-gran-turismo-2-2000-france_videogames
Meilleure pub ever.
+ Cette musique inoubliable, https://www.youtube.com/watch?v=rTG1YWbt5d0
Et Driver ! Excellentissime. Pour moi toujours le meilleur jeu de bagnoles en open world. Sur pc on peut encore y jouer sans se niquer les yeux, superbes sensations il est génial ce jeu.
Tomb raider c’était top aussi.
Buter des tigres au FAP, what else.
Les publicités de l’époque étaient franchement géniale, à la télévision comme dans les magazines papier. Je ne connaissais pas du tout celle de Gran Turismo, mais aujourd’hui encore elle a de la gueule !
Par contre j’ai JAMAIS accroché au jeu, je suis tellement mauvais en simulation pure que ça en devient pathétique.