Après un long week-end de 4 jours est arrivé le mercredi de la reprise. Et avec lui une nouvelle journée de jeux rétros ! Et comme nous sommes dimanche il est temps de partager cette expérience avec vous dans un nouveau Journal Nostalgie. J’avais prévu de continuer ma partie de Final Fantasy Crystal Chronicles initiée dans mon précédent Journal Nostalgie mais je souhaitais également jouer à autre chose, j’avais ainsi proposé 4 titres sur Twitter en sondage : Super Mario Sunshine, Jet Set Radio Future, The Story of Thor 2 et Luigi’s Mansion. Et c’est ce dernier qui a remporté le vote.
Journal Nostalgie n°3 : Mercredi 2 novembre 2016
Entrée 1 : Objectif deuxième année !
J’avais pas mal de choses prévues ce mercredi (dont un rendez-vous chez le coiffeur et remettre en place des meubles dans la chambre du futur bébé) mais je savais que j’allais jouer tout de même (faut pas déconner !). J’en avais envie alors j’ai commencé cette session rétro par Final Fantasy Crystal Chronicles. J’ai donc lancé ma partie et retrouvé mon Clavat qui m’attendait sagement devant le deuxième donjon du jeu. Le temps du jeu s’écoulant à chaque goutte de myrrhe récoltée je m’étais fixé comme objectif d’au moins terminer la première année (il faut trois gouttes de myrrhe dans le calice pour clôturer une année et j’avais trouvé la première lors de ma précédente session). Un petit tour dans le menu et c’est parti pour la forêt des champignons. L’ambiance est vraiment différente de la rivière Belle avec des teintes automnales (très adaptées à l’époque actuelle donc). Mais sincèrement je trouve le titre toujours aussi réussi graphiquement. Je sais que je ne suis guère exigeant dans le domaine et qu’un bon jeu est synonyme pour moi d’un gameplay travaillé et d’une ambiance réussie mais tout de même je crois que je ne suis pas le seul à penser ça pour ce titre en particulier. Les monstres sont toutefois plus coriaces que les simples gobelins que j’avais croisé dans le premier donjon et le tracé du niveau a légèrement plus « d’embranchements » même si on ne peut pas se perdre. Si j’avais un peu galéré au début de ma première session pour les combats en temps réel ce n’est plus le cas. J’enchaîne les combats avec les monstres du coin avec une facilité déconcertante. J’analyse leurs mouvements et me place en fonction dans leur dos pour les éclater. J’utilise peu de magies par contre (hormis celle de soin). Ma première difficulté vient du boss : un Xylomid…
Entrée 2 : Une année écoulée…
Ce satané Xylomid se met sur ma route et crache son haleine fétide. Heureusement j’ai le sort Esuna en stock ! Je met du temps à tuer ce Boss car finalement je ne fais pas très mal et en plus il fait régulièrement poper des monstres que je dois tuer pour ne pas me retrouver en plein milieu d’un feu nourri. Après quelques dizaines d’attaques bien placées j’en viens finalement à bout. Une nouvelle goutte de myrrhe pour mon calice et une évolution pour moi. Je choisis un artefact qui me rajoute 2 points en force. Je passe ensuite par le village de Marr. Pas grand chose à y voir mais je me fabrique quand même un meilleur bouclier et trouve un mog dans sa tanière. Mais les mines m’attendent pour la dernière goutte. Et là les choses se corsent du fait que les premières « énigmes » apparaissent. En fait il faut casser des caisses qui barrent la route en utilisant un wagonnet. Et je vous avoue que je ne l’avais pas vu et que j’ai tourné autour des caisses avant de trouver la solution. Ensuite certains monstres sont vraiment puissants (et possèdent beaucoup de PV) ce qui fait que j’ai dû bien faire attention à ne pas me laisser submerger. Je suis finalement arrivé au Boss. Le Roi des Orcs était puissant autant par ses attaques physiques que magiques. De plus il appelle un sbire pour le soutenir et il vaut mieux s’en occuper rapidement. A la fin du combat, il a préféré se faire exploser pour tenter de m’emporter avec lui mais j’ai eut la présence d’esprit de fuir à l’autre bout de la pièce et éviter le souffle. La dernière goutte de myrrhe en poche j’ai terminé la première année de Final Fantasy Crystal Chronicles et glané de quoi remplir ce nouveau Journal Nostalgie. Avant de continuer vraiment la deuxième année je me suis mis en tête de refaire des donjons pour augmenter les stats de mon personnage et j’ai débloqué un coeur de vie supplémentaire et un artefact Force +1. Puis j’ai voulu changer de jeu…
Entrée 3 : Un héros tout de vert vêtu…
Comme annoncé en préambule, c’est Luigi’s Mansion qui a été sélectionné par les votants sur Twitter pour être le deuxième titre de ce Journal Nostalgie. La vague d’émotions qui m’a envahit quand je l’ai lancé est justifiée. En effet, il faisait partie des trois jeux que j’avais acheté en même temps que ma Game Cube avec Virtua Striker 3 et Super Smash Bros. Melee. A l’époque il m’avait bluffé par sa technique et autant couper court au suspens : c’est toujours le cas aujourd’hui. Alors bien sûr jouer en 4/3 sur une télé HD, même avec un câble RGB (oui j’avais investi à l’époque parce que merde l’image était quand même plus belle qu’avec le truc RCA de base !) ce n’est pas époustouflant. Et pourtant c’est là qu’on sent que Luigi’s Mansion impressionnait à l’époque et maitrisait totalement la console de Nintendo. Je lance donc le jeu et le scénario met en scène Luigi qui a remporté un manoir à un jeu (auquel il n’a même pas participé) et qui se retrouve dans un manoir hanté. L’arrivée du professeur K. Tastroff va lui sauver la mise car avec un aspirateur de sa confection il va protéger notre ami vert. Retranchés dans son laboratoire à l’extérieur du manoir, le professeur va expliquer à Luigi qu’il a vu un homme tout de rouge vêtu s’aventurer dans le manoir pour ne jamais en ressortir. Luigi le poltron va donc devoir aller à la rescousse de son frère. K. Tastroff possédait une galerie de portrait de fantômes mais ils se sont échappés et il va falloir les capturer de nouveau. Armé de « l’aspirateur » du savant, Luigi va donc repartir dans le manoir. Et c’est là que je me suis souvenu pourquoi j’ai toujours adoré les jeux Nintendo…
Entrée 4 : S.O.S Fantômes
Les contrôles au début sont assez inhabituels mais on s’y fait très vite. La prouesse du jeu c’était je me souviens de pouvoir quasiment tout aspirer. Par simple pression sur R on aspire et on peut diriger l’engin en bougeant le stick C. Pour aspirer les fantômes il faut illuminer leur coeur avec la lampe-torche (qu’on peut également allumer ou éteindre avec le bouton B) et les aspirer dès qu’ils sont étourdis. Chaque fantôme possède un certain nombre de point de vie qu’il faut réduire à zéro pour pouvoir l’aspirer dans l’appareil. Simple et efficace. Je me balade donc dans le manoir en essayant de capturer tous les fantômes possibles. En sachant que dès qu’une salle est « libérée », la lumière se rallume. Et c’est là que j’ai été bluffé. Déjà les effets de lumière (torche…) qui sont encore aujourd’hui très bons mais parce que Luigi n’agit pas de la même manière dans les salles libérées que dans les autres. En effet lorsque qu’il fait noir il tremble et sursaute à chaque fantôme qui débarque. Dans les salles rallumées par contre il sifflote et est jovial (d’ailleurs mention spéciale à son sifflement en accord avec la musique du jeu !). Si j’enchaîne quelques salles avec des fantômes disons « de base » j’arrive vite face à mes premiers « fantômes spéciaux » (qui seront sur les tableaux de la galerie du professeur). Ils ne sont pas vraiment vindicatifs tel ce dandy sur son fauteuil à bascule. Mais ils ont plus de vie que les autres et il faut que je m’accroche pour les affaiblir au maximum. Pour trouver leur point faible j’utilise le Game Boy Horror que m’a donné le professeur et qui fait passer le jeu en vue subjective et qui permet d’analyser le décor. Ingénieux et plutôt drôle. J’affronte ensuite la maitresse de maison qui se recoiffe en la forçant à se lever pour aller fermer la fenêtre. Et j’arrive enfin devant mon premier vrai Boss.
Entrée 5 : Luigi s’enrichit
Il s’agit du bébé de la famille qui dort en flottant au dessus de son berceau. Au départ je le vois comme un simple fantôme spécial mais il s’avère qu’il me projette dans une dimension où Luigi devient minuscule. Je dois donc éviter les jouets qu’il me lance et l’assommer avec des ballons en plastique que je lui jette dessus grâce à mon aspirateur pour ensuite le vider de ses points de vie comme les autres. Le combat est relativement simple car le pattern du Boss est très simple à appréhender. Après trois séances d’aspiration je l’enferme dans mon appareil et Luigi retrouve sa taille normale ! L’aspirateur étant rempli à ras-bord, je rejoins le professeur K. Tastroff (je ne me lasse pas de ce jeu de mot) dans sa cahute pour vider l’appareil et transformer les fantômes capturés en tableau. J’assiste ensuite au récapitulatif de ma réussite avec le total d’argent que j’ai pu collecter. Car oui je n’en ai pas parlé mais dans toutes les pièces je secouais tous les meubles pour récupérer un maximum d’argent. Souvent il s’agit de pièces mais il y a également des billets (qui virevoltent dans les airs et qu’il faut aspirer) mais aussi des lingots ou des perles. Je ne me souviens plus trop mais il me semble que la fin dépend de la quantité d’argent total récupéré tout au long de l’aventure. Pour fêter mon premier Boss je fais un petit tour dans la galerie du professeur pour y voir mes premiers tableaux. Puis je regarde l’heure et je me rends compte qu’il commence à se faire tard et que je vais devoir arrêter là pour ce Journal Nostalgie. Ca m’attriste mais ça me motive encore plus à attendre la semaine prochaine avec impatience !
Encore une très belle session rétro qui m’a occupé tout l’après-midi. Franchement je me félicite de m’être « imposé » ça car je ne faisais jamais l’effort de sortir mes vieilles consoles seulement je me rends compte que même aujourd’hui je suis un joueur qui privilégie le plaisir de jeu et le gameplay à l’aspect graphique. Et encore, là il s’agit principalement de souvenirs qui ressurgissent car je connais ces jeux-là mais j’ai maintenant hâte de me lancer dans des jeux que je n’ai jamais fait ! Je m’excuse encore une fois pour la qualité relative des photos qui ornent cet article mais je n’ai pas encore trouvé de moyen pour capturer des images de mes sessions sans avoir à sortir mon smartphone. Je vous donne rendez-vous dimanche prochain pour un prochain Journal Nostalgie !
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C’est fou, mais il y a presque un aspect « thérapeutique » à jouer a ces jeux légendaires. La nostalgie « bienveillante » joue énormément, et j’ai toujours le sourire lorsque je me replonge dans ces pépites du passé. Je suis persuadé que c’est également ton cas. ^^
le technique ne sert que l’expérience vidéoludique. Elle est un moyen et pas une fin en soit et on s’en rend bien compte lors de ce genre de session de jeu rétro. :)
– Final Fantasy Crystal Chronicles –
je dois bien l’avouer, je suis complètement passer à cote de cette License sur Gamecube. malgré un amour véritable pour ma (mon) Gamecube, il fait parti des rares jeux sur lesquels j’ai fait l’impasse. Je me suis rattraper peu de temps après avec les deux FF Chronicles sur DS qui m’ont beaucoup plu. :)
– Luigi’s Mansion –
Un jeu de l’amour tout simplement. Fini à l’époque sur Gamecube et re-fini en 1080P sur émulateur récemment…sous couvert d’un gameplay à la fois simple et accessible, c’est une aventure toute mignonne dans l’univers de l’épouvante « tout public » made in Nintendo qui nous attend…j’adore! Le deux sur 3DSest également une perle. Le digne successeur de son grand frère. :)
Eh bien! Ce fut encore une belle après-midi gaming rétro mon cher Monsieur. La passé ne doit pas être balayé et certains « vieux » jeux ont encore tellement à nous offrir.
Merci pour ton journal de bord.
À la semaine prochaine. :)
Moi aussi j’ai découvert que quand j’ai aimé un jeu je le relance toujours avec plaisir. Je suis entièrement d’accord sur le côté technique qui n’est pas une fin en soi !
FFCC : Le jeu est vraiment sympathique et j’y prend un plaisir certain malgré sa répétitivité et son manque d’implication scénaristique. Le concept est vraiment cool et c’est dommage de ne pas pouvoir y jouer à plusieurs plus facilement parce que pour l’avoir fait quelques fois à l’époque je peux te dire que les fous rires étaient de la partie !
LM : Je ne l’avais pas touché depuis que je l’avais fini à la sortie de la GC donc autant te dire que ça remonte à loin ! J’avais songé à un moment à me prendre l’opus 3DS mais pas assez de temps pour le faire donc j’ai renoncé. Mais si tu me dis qu’il est aussi bon je me laisserai probablement tenter prochainement alors !
Si tous mes après-midi sont de la même veine je peux te dire que je ne suis pas prêt d’arrêter ! C’est clair que ces « vieux » jeux ont encore tellement de charme, je ne me vois pas arrêter d’y rejouer !
Merci à toi pour m’avoir lu et surtout pour ton commentaire !
Bon je vois que finalement c’est Luigi’s Mansion l’heureux élu et non pas Jet Set Radio Futur ! Ce n’est pas juste. Voilà. :’)
J’aime bien ton « Journal Nostalgie », ça donne envie de relancer les anciennes machines. :)
Oui de peu mais Luigi’s Mansion a gagné face à Mario Sunshine. Mais ne t’inquiètes pas ce n’est que partie remise car Jet Set Radio Future me tease depuis si longtemps qu’il sera prochainement dans ma 360 pour une session rétro !
Merci du compliment, je suis vraiment content que ça te plaise ! Et si en plus ça te donne ce genre d’envies alors j’ai vraiment accompli ma mission haut la main !
Je laisse juste un commentaire pour dire que j’ai fait aucun de ces jeux. :D
Ha ben bravo ! Tu rates quelque chose je crois, surtout pour Luigi’s Mansion qui est vraiment cool !
Merci de ton commentaire en tout cas ! :)
Eh oui, ma petite joueuse PC. ^^
Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire….les émulateurs sont tes amis (même si l’expérience et le feeling n’est pas le même…) et Luigi’s Mansion par exemple, est un petit bonheur. :)