Je suis un gros fan de Nintendo depuis la N64, il est donc logique que j’ai acquis la Game Cube dès que possible (avec mon premier salaire de job d’été en fait). J’avais craqué pour la version violette avec 4 manettes et trois jeux : Virtua Striker 3, Super Smash Bros Melee et également Luigi’s Mansion. J’avais regretté l’absence d’un Mario à ce moment là et j’ai misé mes espoirs dans son frangin. Une valeur sûre ?
Luigi’s Mansion : Ghostbuster Dayson
Ambiance lugubre
Si vous lisez ce blog régulièrement vous devez savoir que j’ai parcouru le jeu une nouvelle fois des années après sa sortie récemment. En effet Luigi’s Mansion est le premier jeu que j’ai fini lors de la rédaction de mon Journal Nostalgie (épisodes n°3 à 6) Mais retour au jeu. Luigi a remporté un manoir a un jeu auquel il n’a pas participé. Arrivé sur les lieux, il se rend compte que tout est délabré et se fait agresser par des fantômes. Notre héros, peureux comme pas deux, voit sa dernière heure arrivée mais c’est sans compter sur l’arrivée opportune du professeur K. Tastroff et de son Ectoblast 3000 qui va aspirer les spectres en deux temps trois mouvements. Après avoir été sauvé, Luigi rejoint le professeur dans sa cabane à côté du manoir et ce dernier lui explique alors que le manoir est apparu d’un seul coup du jour au lendemain et qu’il est hanté. Le professeur possédait en effet des toiles qui contenaient des esprits mais à cause du Roi Boo ces dernières sont à présent vides. Les esprits sont retournés dans le manoir. Le professeur apprend également à Luigi qu’un type en rouge habillé comme lui est rentré dans le manoir et n’en est jamais ressorti. Il s’agit bien sûr de Mario et Luigi va vouloir le sauver. Le professeur K. Tastroff lui propose donc d’emprunter son Ectoblast 3000 et de partir à la chasse aux fantômes. Et c’est le début d’une grande (mais pas trop) aventure.
Technique au top
À sa sortie, Luigi’s Mansion m’a mis une petite claque. Le titre ne paie pas de mine mais les effets de lumière et la physique des objets de la maison sont très travaillés. Car l’Ectoblast 3000 est un aspirateur. Et il y aura une pelletée d’esprits à capturer. L’effet de transparence de ces derniers est d’ailleurs également très bien réalisé. Si les fantômes « basiques » sont assez ordinaires il n’en est pas de même pour les spectres issus des tableaux du professeur. En effet, ces derniers ont tous un physique et un caractère différent. S’il faudra bien évidemment les aspirer, la plupart d’entre eux ne se laisseront pas faire. Car pour pouvoir aspirer un fantôme avec l’Ectoblast 3000, il faut d’abord que le cœur du spectre soit apparent. Et pour cela il faut diriger une source de lumière vers lui. Luigi a donc une lampe de poche avec lui que vous pouvez allumer et éteindre à loisir dans les zones sombres. Le mieux est d’orienter le faisceau quand le fantôme est très près de Luigi afin de pouvoir l’aspirer plus facilement. Sinon il peut disparaître. Une fois les fantômes d’une salle capturés, la lumière revient et Luigi sera tranquille. L’attitude de ce dernier est d’ailleurs incroyable. Dans les zones sombres, il tremble comme une feuille et sursaute au moindre bruit en poussant un cri alors que dans les zones libérées et lumineuses il se balade en sifflotant. Tout bonnement excellent.
Gameplay aspiré
La force de Luigi’s Mansion c’est ce gameplay à la fois classique et novateur. Diriger Luigi est vraiment simple et l’aspiration des spectres ne requiert aucun véritable « skill » ce qui permet à tout un chacun d’apprécier le titre rapidement. Comme toujours avec Nintendo notre plombier moustachu répond au doigt et à l’œil. Au fur et à mesure de l’avancée dans le jeu on débloque des pouvoirs pour l’Ectoblast 3000 qui sont sympas comme le feu ou l’eau. Certains fantômes seront ainsi sensibles à tel ou tel élément. De même le manoir est truffé de plantes qui arrosées vous récompenseront avec de l’argent. Car Luigi va en effet trouver des lingots, billets et autres diamants tout au long de son aventure. Si sauver Mario est le but ultime, s’enrichir au passage vous permettra de faire reconstruire un manoir splendide à la fin du jeu. Côté quêtes annexes, hormis cet argent à récolter on peut mentionner la quête des Boos. Ceux-ci se cachent dans les salles allumées (dans les placards, sous les tables…) et pour les débusquer, Luigi pourra compter sur un gadget du professeur qui bippe de plus en plus fort dès qu’on s’approche de l’un de ces boogres. Mais il est vrai que le jeu n’a pas une durée de vie monstrueuse non plus et presque aucune rejouabilité. Un peu dommage tant il est agréable de parcourir ce manoir hanté avec un Luigi complètement flippé !
Conclusion sur Luigi’s Mansion
Bien des années après sa sortie, Luigi’s Mansion confirme son statut de très bon jeu. Bien sûr il n’est pas au niveau d’un Super Mario Sunshine par exemple (sorti plus tard sur la même machine) mais il remplit son rôle. L’ambiance lugubre travaillée et le gameplay soigné font du titre un excellent divertissement. Pour ma part, y rejouer des années plus tard m’a fait comprendre la qualité de finition des jeux Nintendo puisqu’il n’a pas vraiment vieilli. Un jeu pour tous, ceux qui l’ont fait à l’époque comme ceux qui n’en ont jamais entendu parler.
Graphismes: | |
Gameplay: | |
Bande-son: | |
Durée de vie: | |
Note finale: |
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L’avantages des jeux avec ce partie pris graphique c’est que bien souvent, le temps n’a pas de prise sur eux. Loin des gros polygones qui tâches et qui font dépérir prématurément beaucoup de jeux PS1, N64, etc…ici tout reste digeste et « mignon » bien des années après. .
L’aventure se parcours avec le sourire aux lèvres parce qu’au final, les enjeux ici, comme dans beaucoup de jeux Nintendo sont dérisoire mais arrive de part leurs univers attachants à saisir le joueur. La patte Nintendo est inimitable et Luigi’s Mansion même s’il ne réinvente en rien son genre, en est tout du moins un fier porte-étendard.
Comme tu l’as dit, le gameplay était très novateur et plutôt, inattendu. C’est appréciable, car cela à permis aussi de donner une identité propre à Luigi qui en manquait clairement, et « son » jeu a facilité une certaine émancipation de son statut d’éternel frère de Mario. ^^
Merci pour cette aventure que j’ai pris plaisir à suivre à distance et pour ton retour plein de sincérité et d’affection comme seuls les amoureux du retrogaming peuvent encore apportés à nos « jeux remarquables ».
Je pense et c’est mon humble avis, qu’aucune licence ne vieillit vraiment. Elles sont pour certains d’entres-nous au delà de leurs qualités intrinsèques porteur de souvenir d’un moment ou d’une expérience dans nos vies….
Et pour les autres, il suffit parfois d’un peu de temps libre et d’une pincée de curiosité. :)
Un Barbu.
Je suis d’accord, si techniquement le jeu a un peu vieilli (encore que vu les effets de lumière et tout !) il est clair qu’il est encore très agréable à l’oeil en 2017 !
A l’époque de sa sortie même s’il n’inventait pas grand chose, il avait le mérite d’un concept différent de ce que à quoi nous avait habitué Nintendo et c’était (ça l’est toujours) grandiose !
Avoir différencié Luigi et Mario est effectivement une super idée et je me souviens qu’à l’époque j’avais adoré ce concept en me disant « au moins quand le prochain Mario va sortir je sais que ce sera totalement différent ! »
C’est moi qui te remercie, tout d’abord d’avoir suivi mes aventures dans le Journal Nostalgie (d’ailleurs désolé en ce moment je n’arrive pas à me débloquer du temps pour en faire. Si tout va bien la rubrique sera de retour la semaine prochaine sans faute !) mais également d’avoir pris le temps de lire ma critique et surtout de l’avoir commentée !