Breaking Bad, la série dopée aux amphèts
Après mon petit speech sur Kaamelott, j’avais envie de vous parler d’une autre série d’un genre totalement différent. Il s’agit de Breaking Bad. Une série américaine créée par Vince Gilligan et qui met en scène Walter White (Bryan Cranston. Mais si ! Le père de Malcolm !), un professeur de chimie atteint d’un cancer du poumon qui va devenir dealer de méthamphétamine afin d’assurer un avenir financier à sa famille en s’associant avec un de ses anciens élèves : Jesse Pinkman (Aaron Paul).
Spèce de drogué va !
Ce que j’ai particulièrement apprécié dans Breaking Bad, c’est sa galerie de personnages. Que ce soit Walt, un héros dépassé par les événements, Jesse son élève camé qui le guide sur les voies de la drogue ou encore Hank Schrader, son beau-frère, flic chez la DEA (Division de lutte anti-drogue) et à qui il doit absolument cacher ses activités illégales. Si les acteurs qui les incarnent sont tous excellents et donnent vie à leur personnage, l’intérêt de la série est aussi dans leur évolution. En effet, au cours des différentes saisons (pour un total de 5) les sentiments, motivations et réactions des personnages évoluent vraiment et il n’est pas rare de se prendre d’affection pour un personnage qu’on ne pouvait pas supporter au départ. Le scénario quand à lui est excellent car crédible. Tout part de l’arrivée du cancer du poumon de Walt. A cause de cela, il veut gagner le plus d’argent possible à la fois pour payer son traitement et également pour mettre sa famille à l’abri du besoin une fois qu’il sera parti. Intention louable mais moyens utilisés douteux. Passer de prof de chimie à dealer de méthamphétamine il y a un gouffre. Mais les étapes qui feront de Walter White le redouté Heisenberg sont très bien construites et on se laisse emporter par ce tourbillon d’événements.
Une série musclée
Tout au long des 5 saisons qui la composent, la série nous tient en haleine. Même si par moments il y a des longueurs (notamment au début de la deuxième saison) on ne s’ennuie pas en regardant Breaking Bad. A chaque instant on se demande quelle tuile va tomber sur nos héros. Et si au début Walt un baron de la drogue. Tous les personnages ont une importance capitale dans l’histoire et ont tous été développés de manière intéressante puisqu’ils évoluent tous plus ou moins. Bien évidemment, le sujet de la drogue au centre de l’histoire nous amène le cliché de camés habituels mais même les scènes avec les amis de Jesse qui sont défoncés et racontent n’importe quoi sont funs. L’action est omniprésente et on a droit à un défilé de coups de feu et de gens tués tout au long de la série.
On y croit !
L’avantage de taille de Breaking Bad c’est qu’à part quelques passages, dans l’ensemble, tout est crédible et on pourrait presque croire que ça peut arriver. Vous parler de cette série à rebondissements sans vous dévoiler l’intrigue est un exercice difficile pour moi puisque je ne peux pas vraiment vous donner d’exemples concrets mais croyez-moi, on est à fond dedans. La série a été primée de nombreuses fois et en la voyant j’ai compris pourquoi. Personnellement je n’aurai jamais imaginé Bryan Cranston dans un rôle comme celui-ci mais à aucun moment je ne me suis dit « Si ça avait été quelqu’un d’autre ça aurait été mieux… ». Jamais. Cet acteur est juste un génie. Il joue merveilleusement bien son rôle et ce, du début à la fin. Et comme dans la vraie vie, il y a des personnages que vous ne pourrez pas blairer (moi je ne pouvais pas supporter la femme de Walt, Skyler (Anna Gunn) qui si elle joue à merveille a un personnage exécrable). Bref, c’est tous les petits détails et la profondeur des personnages qui rendent Breaking Bad vivant et crédible.
Alors, il faut la voir ?
Oui. Clairement, à mon humble avis (qui comme toujours vaut ce qu’il vaut) Breaking Bad est une série à voir. Si certaines séries démarrent bien puis s’essoufflent, notamment à cause d’un nombre trop élevé de saisons, ce n’est pas le cas de celle-ci qui arrive au terme de 5 saisons à terminer de façon tout à fait correcte sans avoir à tirer sur la longueur. Bref, si vous ne l’avez pas encore fait je vous conseille fortement de vous lancer, avec ses 13 épisodes de moyenne par saison (sauf la première qui en a 7 et la dernière 16) et une durée de 45 minutes environ vous n’en aurez pas pour très longtemps. Et si comme moi le monde de la drogue vous est totalement étranger ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas largués du tout pour autant et vous apprécierez quand même toute la série. N’hésitez pas à dire (sans spoiler pour ceux n’ayant pas encore vu la série) ce que vous en pensez dans les commentaires !
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J’avais mis la série en pause pour des problemes de sous-titres pas adaptés au contexte (saison 3-4), mais ton article va me faire replonger…
Par contre je suis le seul à trouver la femme de Walter absolument insupportable ?
Non mais pareil quoi, la femme de Walt j’ai envie de lui coller des tartes…