Band of 8mm s’exprime sur Les Huit Salopards
Les Huit Salopards est un western américain réalisé par Quentin Tarantino, sorti en France le 6 janvier 2016.
SYNOPSIS
Quelques années après la guerre de sécession, un chasseur de primes (Kurt Russell) conduit une hors-la-loi (Jennifer Jason Leigh) à la ville de Red Rock où elle sera exécutée. Une tempête de neige les force à faire halte dans un gîte de campagne où ils seront en compagnie de 6 individus hauts en couleurs. S’ensuit une partie de loup-garou et des gens décèdent.
AVANT-PROPOS
Je ne me considère pas comme un fan de Tarantino, à dire vrai je ne crois pas avoir rencontré quelqu’un revendiquant ce titre. La plupart du temps j’ai l’impression qu’on aime certains de ses films et d’autres nettement moins.
Bref, d’un côté je considère Pulp Fiction comme un classique et j’ai beaucoup aimé Django Unchained, de l’autre je trouve Boulevard de la Mort chiant à mourir et Inglourious Basterds franchement masturbatoire (en restant regardable, mais quand même).
J’estime que cela mérite une parenthèse pour dire que je ne pense pas avoir de « biais » vis-à-vis de ce réalisateur, contrairement à, mettons, Christopher Nolan. Le but n’étant pas ici de me justifier mais de fournir une information pertinente avant la critique d’une œuvre ayant une fanbase vocale.
En parlant de ça, j’ai aussi vu Star Wars VII qui est une repompe du IV avec des acteurs qui jouent mieux et des effets spéciaux plus modernes, donc si vous ne l’aimez pas c’est juste parce que l’original était déjà médiocre.
Fin de la parenthèse.
LE FILM
Je suis allé voir Les 8 Mercenaires avec une légère inquiétude. Je savais que le scénario était léger (en gros, deux heures de blabla, un jeu de suspicion et de trahison, puis de l’action à la Tarantino) et le film long (pas loin de 3 heures, plus pour la version 70mm) et c’est déjà un peu ce que je reproche à Boulevard de la Mort.
Mais à la différence de ce dernier, dans Les 8 Samouraïs, quand les personnages discutent, on apprend quelque chose. Des éléments de l’intrigue se mettent en place. On découvre qui est tel personnage, quels sont ses liens avec tel autre personnage, qu’est-ce qu’il lui a caché, en quoi cela sera important pour la suite, plutôt que son arôme de milk-shake favori ou pourquoi telle chanson pop a des sous-entendus obscènes. Et ces deux heures de blabla ? Je n’irai pas jusqu’à dire que j’en aurais pris davantage, mais elles ne m’ont pas du tout gêné.
Voilà pour la première partie. La seconde, c’est Tarantino qui récompense les fans du deuxième amendement et des fontaines de ketchup pour leur patience, et mieux vaut ne pas s’être endormi parce que c’est un peu l’embardée (mais paradoxalement, si j’ai repéré des longueurs, c’est plutôt dans cette partie, une fois que le puzzle est fini).
Mais en dehors de ça, oui, on peut dire que le scénario des 8 péchés capitaux est léger, et à ce titre je ne le recommanderai pas à tout le monde. Dans la filmo de Quentin Tarantino, on le compare souvent à Reservoir Dogs. C’est justifié pour le côté huis-clos, pas tellement pour le reste, ne serai-ce parce que l’un est un premier film et l’autre le fruit d’un travail bien plus ambitieux.
En allant voir Les 8 Commandements, vous verrez de très bons personnages très bien castés (Walton Goggins tient probablement le rôle de sa vie), de la violence esthétisée, des réactions inattendues (le duo Kurt Russell/Jennifer Jason Leigh crève l’écran sur ce point) et surtout une histoire sombre et nihiliste, avec un message politique radical mais proposé avec un recul bien plus marqué que dans Inglourious ou Django. Ce que vous ne verrez pas ? Des héros, principalement.
Pour certains, dont moi, ce sera suffisant. Pour d’autres, Star Wars : Un Nouvel Espoir 2 est toujours à l’affiche.
- [Band of 8mm] Les Huit Salopards - 27 janvier 2016
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Autant je suis d’accord sur le jeu des acteurs que j’ai trouvé excellent’ autant j’ai trouvé le film particulièrement chiant… J’ai justement bien plus aimé Inglorious basterds, ou même le très déprécié Jackie Brown, qui ont des dialogues bien plus percutants, remplis de punchlines… Ce 8 salopards m’a donné l’impression que Tarantino se masturbe sur son propre talent pendant 3 heures, avec des dialogues profonds peut être mais vraiment ennuyeux, des plans inutilement longs ( le putain de plan où la diligence approche dans un flashback, mon dieu…….)
Bref, vu le casting je m’attendais à bien mieux.
Voir aussi la critique du fossoyeur de films, qui s’attarde sur la différence entre les 8 salopards et les précédents Tarantino (et en quoi c’est une bonne chose) : https://www.youtube.com/watch?v=7WSQl6zpHag
Rien à ajouter à cela. Après il y a toujours les goûts de chacun yo