Nos Jeux du Moment n°21

Doom large demon Band of Geeks

Nos jeux du moment

Presque à l’heure pour une fois, c’est à dire avec seulement trois semaines de retard, Nos Jeux du moment est de retour avec le plein d’expériences vidéo-ludiques de la part de l’équipe de Band of Geeks !

Quentin : 

Contrairement à la dernière édition de Nos jeux du moment, j’ai passé pas mal de temps sur ma PlayStation 4 récemment ! Après avoir terminé une première fois Persona 5, ce qui a été un tâche plus laborieuse que prévue vu que le titre m’a particulièrement déçu et ennuyé, je me suis rabattu sur le très poétique Seasons After Fall. Mon test pour ce petit jeu développé par Swing Swing Submarine est déjà disponible ici mais je vous recommande vraiment de jeter un œil à Seasons After Fall, c’est un jeu vraiment magnifique et très sympathique à parcourir.

Je me suis aussi lancé dans Severed, le dernier jeu développé par le studio indépendant DrinkBox Studios. Je suis un énorme fan du travail de DrinkBox et j’ai du terminer au moins une dizaine de fois Guacamelee tellement j’adore ce jeu, son gameplay, son ambiance et son aventure !

Du coup je m’attendais à un titre tout aussi unique et charmant avec Severed et je dois bien avouer que je n’ai pas été déçu une seule seconde. Le gameplay de Severed, à mi-chemin entre un dungeon-crawler japonais et un hack & slash tactile marche du tonnerre, l’univers graphique  du titre est délirant mais très cohérent et surtout « charmant ». Et puis l’histoire de Severed, bien que très mystérieuse et pas forcement expliquée même à la fin, est très chouette à suivre. J’ai pris énormément de plaisir à y jouer même si malheureusement on voit le final arriver beaucoup trop vite et que le trophée Platine du jeu peut s’obtenir en à peu près 6 heures de jeu.

En tout cas mon experience avec Severed m’a confirmé que DrinkBox Studios était une excellente équipe de développeurs, j’ai joué à tous leurs jeux et aucun ne m’a déçu, même si les jeux avec les Blobs mutants sont plus faibles que Guacamelee ou Severed ils restent des titres sympas à faire surtout sur Vita !

En plus de découper des tonnes de monstres et de parcourir un monde ressemblant étrangement au purgatoire, j’ai continué ma partie de Nioh sans vraiment savoir pourquoi je me relancé dans le titre. J’avais laissé ma partie « en plan » après avoir obtenu le trophée Platine et je n’avais même pas pris le temps de terminer le mode de jeu « la voie du plus fort » ou essayé d’obtenir de bonnes pièces d’équipement. Après quelques heures de recherches dans les différents niveaux, pas mal de farming et surtout beaucoup d’argent dépensé chez le forgeron Muramasa et sa petite-fille j’ai maintenant un équipement digne des meilleurs Nioh !

A vrai dire mon William est devenu tellement puissant après cette petite séance d’entrainement qu’il peut sans aucun souci encaisser tous les coups que les ennemis lui balance sans jamais mourir. Je viens tout juste de terminer les missions les plus difficiles du mode NG+ sans même transpirer et il ne me reste plus que des missions longues à parcourir pour terminer le jeu de base à 100%. Pour ce qui est des DLC je pense attendre que la Team Ninja termine de les sortir pour enfin me décider à les acheter.

Et voila, c’était un gros mois niveau jeu pour moi surtout que je n’ai pas mentionné les habituelles parties de Killing Floor 2 et Risk of Rain avec les amis de Vitapéro !

Romain : 

Depuis la dernière fois j’ai quand même joué un peu ! Tout d’abord j’ai terminé Far Cry Primal sur Xbox One après plus de 32 heures de jeu. Le titre est vraiment sympa et agréable même s’il ne restera pas forcément dans les annales à cause de sa répétitivité notamment. J’ai malgré tout passé un bon moment en compagnie de Takkar.

Far Cry Primal bûcher allumé
Pas inoubliable, Far Cry Primal est toutefois bien sympathique !

Ma Xbox One a bien servi également puisque j’ai joué avec un ami en coop locale au premier Halo disponible sur la compilation Halo Masterchief Collection. Notre but étant de faire tous les épisodes au rythme d’un après-midi par mois, inutile de dire qu’on est pas près d’en voir le bout. Mais mine de rien, le remaster du titre est vraiment bien fichu, dommage que les missions durent des heures ! Toujours sur Xbox One, mais avec mon beau-frère cette fois, nous avons attaqué le premier Gears of War, toujours en coopération. Le fun était bien là même si on a parfois ragé devant certains passages. Nous avons également prévu de faire tous les épisodes donc encore une fois on en a pour un moment étant donné que nous venons de finir l’acte 4 seulement !

Gears of War Marcus tire sur un locuste
La coop sur Gears of War : des barres de rire !

Mais niveau multijoueur rien n’égale le fun ressenti sur les circuits de Mario Kart 8 Deluxe sur Switch. Après avoir testé à 2 et à 3 joueurs je dois bien avouer que le délire est bel et bien là ! Pareil pour l’excellent Puyo Puyo Tetris qui m’a fait délirer en multijoueur local avec ma femme et un de mes amis. Je compte bien remettre ça prochainement avec eux !

Puyo Puyo Tetris mode Big Bang Tetris contre Puyo Puyo
Le mode Big Bang nous a bien fait rire avec mon pote !

Mais si j’ai beaucoup joué à 2, j’ai également pas mal joué en solo ! Toujours sur Switch, l’excellent Zelda Breath of the Wild m’a déjà occupé plus de 65 heures et même si je l’ai délaissé ces dernières semaines je dois avouer qu’il est toujours aussi bon ! J’ai envie de le faire durer un maximum car il se place vraiment dans les meilleurs opus de la saga ! Mais surtout, c’est parce que j’ai commencé un autre jeu : Mass Effect 2 sur PlayStation 3. J’avais terminé le premier épisode il y a de ça deux ans à peu près. Et jamais je n’avais eut l’envie de lancer la suite. C’est désormais chose faite et il est même probable que je continue avec le troisième opus directement à la suite tant j’adore les aventures de Shepard !

Mass Effect 2 Shepard discute avec le docteur Mordin
La galerie de personnages de Mass Effect est excellente !

De même, parallèlement à tout cela j’ai continué mes aventures rétros dans mon Journal Nostlagie ! Toujours sur l’excellent Wind Waker HD mais j’ai également commencé une partie de Secret of Mana sur Romstation !

Secret of Mana le conseil a banni le héros du village de Potos
Secret of Mana s’annonce vraiment cool !

Damien :

Gravity Rush Kat horizontale Band of Geeks

L’avantage d’avoir accumulé beaucoup de retard dans les jeux à faire, c’est qu’il est assez facile de répondre à la question « A quoi tu joues ?« .

Depuis la dernière édition de Nos Jeux Du Moment, j’ai réfléchi au sentiment procuré par la vision du générique de fin qui défile. J’avais oublié comme c’était sympa de terminer un jeu de temps en temps, de ressentir autre chose que ce sentiment d’inachevé. Ca faisait un moment que ça ne m’était pas arrivé, et ça m’a encouragé à vouloir en terminer d’autres. Alors même si 5 ans séparent le début de la fin, j’ai conclu la première aventure de Kat et Poussière à Hekseville; Gravity Rush c’est donc terminé, et ça m’a laissé un arrière goût plutôt curieux en bouche. Comprenez bien que depuis la sortie du jeu en juin 2012, j’ai largement eu le temps de perdre le fil des évènements, qui se terminent de toute façon brusquement après un combat pas vraiment inspiré. Et c’est à l’image du jeu : il a beau faire tourner la tête, il n’est en rien renversant. Les missions s’enchainent sans forcer, mais se ressemblent beaucoup trop, et la lassitude prend vite ses quartiers. Le tout souffre d’un manque d’enjeu réel (sans avoir besoin de devenir sérieux, la légèreté ça fait du bien, surtout pour un jeu où la gravité est au centre du gameplay) qui ne nous incite en rien à pousser plus loin le plaisir de la chute libre controllée. Les sensations sont bien timides, la faute sûrement à la console qui peine à rendre immersif ce genre d’action. La profondeur de champ est louable mais les repères visuels qui nous servent à ressentir la chute et la vitesse sont au mieu trop discrets, au pire inexistants. On écope donc d’un pantin désarticulé qui tombe et tombe et tombe, sans jamais percevoir la moindre petite montée d’adrénaline. Les ennemis, variés, se combattent tous de la même manière, au choix : coup de pied (sans aucun combo possible), coup de pied gravitationnel, lancer d’objet ou attaque spécial. Inlassablement on répète ces mêmes actions, et on fini par spammer R et Carré sans réfléchir, mais en n’oubliant pas de maudire la caméra. Et c’est vraiment dommage ! Du jeu émane une ambiance, aussi bien visuelle que sonore très travaillée et très originale. Des grandes teintes de couleurs dominantes baignent chacune des villes d’une atmosphère très attachante, et Kohei Tanaka varie avec plaisir les compositions, pour le plus grand plaisir de nos oreilles. C’est donc une semie déception : aussi plaisant soit-il, le jeu manque de profondeur et de sensations pour réellement nous scotcher. Je prendrai le temps de vous en parler plus tard, mais le deuxième volet des aventures de la Gravitéenne corrige en partie ces défauts, notamment grace aux capacités de sa nouvelle machine d’accueil, la PlayStation 4.

 

C’est aussi le clap de fin pour Doom, itération 2016. Après avoir attendu quelques mois à l’entrée des enfers, le Doom Guy a repris du service après avoir dépoussiéré son shotgun. Et dieu sait qu’il a dû s’en servir. Toujours aussi viscéral et addictif, le jeu fait montre d’une durée de vie insoupçonnée pour ce type de jeu. Je ne m’attendais pas à dépasser la dizaine d’heure, alors que je ne cherche même pas à fouiller les niveaux. Enchainer les frags procure toujours autent de plaisir dans ce fast FPS que personne n’attendait. Petit bémol quant au rythme des affrontements et au level design après avoir récupéré le creuset : je note une baisse de l’intensité et un level design plus hasardeux qui hache légèrement la progression, de même que les affrontements à un contre un. La frénésie qui s’empare de nous pendant le jeu est surtout dûe au fait de devoir, pour chaque nouvelle salle, analyser et plannifier aussi vite que possible quel démon doit périr, quand il doit périr, et avec quelle arme. C’est cette mécanique de réaction instinctive et frénétique qui procure autant de plaisir selon moi, d’où la légère baisse de rythme vers la fin du jeu, qui voit ses premiers boss apparaître. Je vote quand même pour le sans faute, et je le relance volontier maintenant l’aventure terminée, chose assez rare.Doom Guy 2016 Band of Geeks

Je ne l’attendais pas non plus, mais quelque chose m’a dit d’y jeter un oeil. Arkane Studio a bossé dur pour ressuciter Prey, FPS de 2008 dont les fans attendaient une suite qui ne viendra jamais. Je pars l’esprit vide de toute attente, je n’ai jamais mis les mains sur le titre original : la surprise est totale. L’ambiance est posée dès les premières minutes, et l’envie de survivre va de paire avec l’envie d’en savoir plus sur l’histoire. Le jeu vous laisse le choix de l’aborder comme vous le souhaitez, ce qui implique une durée de vie élastique, avec tout ce que cela comporte de bons et mauvais côtés. Toujours est-il que les fans de Half-Life et/ou BioShock risquent de plonger dans Prey encore plus rapidement qu’ils ne l’ont fait par le passé. A mettre en toutes les mains, d’autant que le jeu tourne un charme sur des configurations modestes.

PREY 2017 band of Geeks

Isaac oh mon Dieu devine QUOI ?! Un Monolithe ! Encore 1!1!! Comment va-t-on faire, tu es le seul qui puisse nous sauver parce que euh, euh, on sait pas trop en fait mais viens vite on doit le détuire sinon c’est la fin de notre monde déjà tout pourri que personne n’aime! Ce truc tue des gens depuis 600 ans et les tranforment en nécromorphes dégueulasses et meurtriers mais on continue à en faire alors tu dois STOPPER CETTE FOLIE. C’est à peu de chose près le speech que nous propose Dead Space, lequel, je ne sais plus, et au final on s’en tape un peu. La simulation d’agent d’entretien fonctionne toujours aussi bien dans ce troisième volet très décrié (à commencer par les gars de Visceral Games, cherchez l’erreur), surtout en coop avec un ami. Nettoyer de fond en comble des salles pleines de salatés moches et teigneuses, ça donne envie de se réorienter professionnellement. Gros point fort du jeu, la campagne se traverse seule ou à deux, et je peux vous dire qu’à deux, c’est comme le sexe, c’est bien mieux. Acharnement injustifié, violence conjugale, match de handball avec des caisses ou des cadavres, c’est à une myriade d’activités INCROYABLES que nos deux compagnons, Ponce et Pilate, vont s’adonner tout au long du jeu. Faites une croix sur la tension et l’horreur, fabriquez-vous des pétoires du feu de dieu avec du scotch et des piles usagées et TIREZ SUR TOUT CE QUI BOUGE.

Dead Space 3 partners ISaac Band of Geeks

 

Quentin Verwaerde
Plop ;3
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