[Manga] Mär (Märchen Awakens Romance)

Mär logo sur fond blanc

Encore un nouvel article manga sur Band of Geeks. Cette fois je vais vous parler d’un titre qui ne paie pas de mine mais qui est vraiment sympathique : Märchen Awakens Romance (Mär). Une série éditée par Kana en 15 volumes et écrite par Nobuyuki Anzai. Univers féérique, combats et humour sont le cocktail de ce titre, mais est-ce que cela sera suffisant pour affronter les poids lourds du shonen manga ? Début de réponse tout de suite.

Mär : La féérie au service du shonen

Un pitch classique mais efficace

Mär Babbo et Ginta de profil dans la version animéeL’histoire débute alors que le lecteur suit les aventures quotidiennes de Ginta, un garçon comme les autres. Ou presque, celui-ci, un éternel rêveur, est un peu le souffre-douleur de ses camarades puisqu’il n’est pas très sportif et porte des lunettes. Son amie Koyuki l’aide dans les moments de galère et lui fait également penser à autre chose qu’à la disparition de son père des années plus tôt. Sa mère écrit des contes pour enfants et Ginta possède une imagination débordante. Chaque nuit cependant il rêve du même endroit et se plait à penser qu’un jour il aura la possibilité d’y aller. Un matin, son rêve devient réalité puisqu’un gardien des portes nommé Pierrot l’invite à entrer dans le monde de Mär Heaven. Ni une ni deux, notre Ginta saute sur l’occasion et fonce bille en tête dans ce nouveau monde. Première surprise, son état physique qui s’améliore immédiatement. Sa vue est excellente et ses capacités d’endurance ont fait un bond drastique. Alors qu’il s’émerveille devant la beauté du monde, Ginta va rencontrer la sorcière Dorothy. Cette dernière lui explique alors qu’elle recherche un Arm légendaire caché au fond d’une grotte. Elle lui demande alors son aide. Ginta accepte et rentre très vite en possession d’un Arm nommé Babbo. Ce dernier est vivant mais amnésique. Unique en son genre, Babbo va devenir l’arme de Ginta. Une menace pèse en effet sur le monde de Mär Heaven, une terrible organisation souhaite tout détruire : L’Echiquier. Dirigée par le Fantôme, cette organisation va mettre à mal Ginta et ses amis.

Mär Koyuki et Ginta sont surpris de l'apparition du gardien des portes Pierrot
Pierrot va permettre à Ginta d’aller dans le monde de Mär !

Combats et humour : formule gagnante

Mär manga les héros prennent la pose pour un chapitreLa vraie force de Mär c’est que contrairement à beaucoup de shonens, les combats sont expédiés en 3 ou 4 chapitres grand maximum. De plus, le scénario met rapidement en place un tournoi, ce qui empêche les phases où tout traîne en longueur. Rassurez-vous tout de même, entre chaque combat on a souvent le droit à des explications sur les zones sombres du scénario et au bout du compte, tout est clairement expliqué. Les dessins gagnent très rapidement en qualité et en détails. Le nombre de personnages n’est pas faramineux et c’est tant mieux pour éviter les longueurs. Toutefois on aurait sans doute apprécier que certains aient un background plus développé. L’humour omniprésent (notamment avec les répliques de dandy de Babbo) rend l’atmosphère de Mär très agréable et crédibilise l’histoire. De même, comme tout bon shonen, le héros va devoir monter en puissance pour sauver le monde mais ici encore tout est amené de la meilleure façon possible sans que cela paraisse exagéré. L’univers créé avec les Arm est vraiment très bon. On est tout de suite attiré dans ce monde de Mär Heaven. Alors c’est sûr, le scénario ne peut pas, à l’instar des ténors du genre comme One Piece, Bleach ou Naruto receler de multiples embranchements et flashbacks. L’histoire se déroule rapidement, sans véritable temps morts et chapitres inutiles. Un excellent point puisqu’aller à l’essentiel est ce qu’on lui demande.

Mär l'Echiquier au grand complet
Les différents membres de l’Echiquier prennent la pose !

Conclusion

Si Mär n’est pas le shonen du siècle, il a le mérite de proposer une histoire vraiment sympathique et un univers très attachant. Les différents personnages du manga respirent la classe ou sont en tout cas très stylisés et on trouve rapidement un chouchou. Si on pourra regretter qu’en allant à l’essentiel, on passe à côté de certaines explications (pourquoi tel personnage fait-il partie de l’Echiquier ? Quelle est l’histoire de tel autre ? etc) cela permet au moins de ne jamais s’ennuyer lors de la lecture et d’enchaîner les tomes à vitesse grand V. Le manga de Nobuyuki Anzai est ainsi rafraichissant et amusant. Je ne peux que le conseiller à ceux qui comme moi en ont parfois assez des titres à rallonge qui n’en finissent pas. Ici on va droit au but et on a tous les ingrédients du bon shonen : humour, baston et ennemis stylés. En bref, une très bonne série à avoir dans sa collection ou au moins à découvrir ne serait-ce que pour sa bouffée d’air frais dans un monde du shonen parfois un peu trop sérieux.

Romain Boutté
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