Prenez un ticket, on se lance dans Metro Exodus !
Rares sont les jeux issus de grand romans. Mais avec Metro Exodus, 4A Games nous a encore montré que comme dans les deux premiers volets, l’immersion et la narration de Metro sont au sommet dans le genre FPS.
Metro Express
4A Games a pris le risque de nous faire un troisième titre bien différent des deux premiers, et ça fonctionne ! C’est encore plus grandiose, le système de survie est encore plus poussé.
Les développeurs n’ont pas eu peur de se pencher sur leur série pour nous proposer de la nouveauté en terme de gameplay alors que c’était déjà parfait sur les autres Metro. Et ça, j’apprécie, et j’apprécie d’autant plus quand, je le répète, ça marche à la perfection.
Dans ce Metro Exodus, nous continuons donc le périple d’Artyom, survivant de l’apocalypse qui pousse les rescapés à vivre dans les souterrains et les métros. La surface ayant des niveaux de radiation très élevé, une qualité de l’air presque irrespirable par endroit et pour couronner le tout, abrite des monstres féroces et d’une laideur incontestable. Retourner vivre à la surface reste donc impossible pour la population des souterrains.
Les deux premiers Metro se passaient essentiellement dans les souterrains de Moscou. Dans Metro Exodus l’une des nouveautés du jeu c’est que la plupart de l’action se passe à l’extérieur car votre héros est persuadé que quelque part se trouve des gens qui vivent très bien malgré ces conditions de vie hostiles, et surtout qu’il y a des endroits où lui et la poignée de ses confrères pourraient vivre paisiblement, à la lumière du soleil.
C’est après la découverte d’une grosse locomotive à vapeur que le joueur, Artyom et son groupe de survivants, partent à la recherche de la terre promise, bravant les dangers et les multiples péripéties du long chemin hostile qu’est devenue la planète.
Parlons graphismes, car de ce coté je n’ai rien à dire à part qu’en 4K HDR sur ma Xbox One X ça déchire la rétine en mille morceaux. Les effets de lumière traversant le feuillage des arbres ou sur l’eau sont criants de réalisme. Et même dans le gameplay avec le visuel de la boue qui encrasse votre arme si vous passez dans des flaques. J’ai rarement autant été bluffé par un jeu console, m’exclamant à chaque fois que le jeu me faisait changer d’environnement. Glace, désert, terres désolées, prairies automnales… j’ai vu du pays dans ce Metro Exodus !
Je me suis même régulièrement arrêter complètement de jouer juste pour contempler le coucher de soleil ou une tempête de sable. C’est du velours pour les yeux. En plus de ça pour une immersion encore plus bluffante, l’ATH est supprimé. On se retrouve sans rien à l’écran, aucune indication, aucun indice. Juste le sentiment de solitude au milieu de nulle part avec comme seul compagnon votre briquet et votre carte en papier.
Promenons nous en Russie
Contrairement aux dires que l’on a pu voir sur la toile avant la sortie du jeu, non Metro Exodus n’est pas un monde ouvert.
Le jeu propose certes des phases de gameplay sur des très grande cartes mais ça n’en fait pas un open world pour autant. A la différence des autres Metro, Exodus propose une poignée de niveaux linéaires et scriptés comme nous les connaissons bien et des niveaux sur ces fameuses grandes cartes.
Sur celles-ci, des points d’intérêts sont visibles sur votre carte vous indiquant les zones à risque, quêtes principales et secondaires. Et une fois lâché dans la nature, libre à vous d’aller où vous voulez ou de faire ce que bon vous semble.
Metro Exodus reste un jeu de survie, avec de l’exploration et de la recherche de consommables pour le craft. De la fabrication directe en jeu grâce à votre sac à dos, un peu comme dans The Last of Us, est aussi possible pour vous faire des objets de lancer ou des filtres. Mais pour tout ce qui est munitions et spécialités, un établi vous sera nécessaire.
Autre nouveauté parmi tant d’autres, cet établi sera là aussi pour réparer vos armes et équipements en échange d’un peu de ressources. Pratique, histoire de ne pas tomber en plein combat avec vos armes qui ne peuvent plus tirer la moindre cartouche, vous laissant le seul choix de vous sauver, ou dans le cas le plus extrême, mourir. La modification directe de vos arme à la Crysis est aussi fort sympathique.
Toujours à l’aide du sac à dos de Dora l’exploratrice, les armes peuvent être équipées de différents objets tel qu’un canon long ou une lunette de sniper pour parer à tous les changements d’environnement. Vous avez également un viseur point rouge sur votre arme. Et une fois la nuit est tombé, pas de problème ! Un petit tour dans le sac et une lunette a vision nocturne est immédiatement installée.
Et là encore une nouveauté, ce jeu en regorge, oui la nuit peut tomber. Les grandes cartes son générées avec un cycle jour/nuit et aussi une météo dynamique. Vous pouvez très bien être assis peinard au soleil à fumer une bonne cigarette, ça aussi c’est possible, quand tout à coup une tempête peut surgir de nulle part, avec un vent tellement violent que votre personnage aura un mal de chien à avancer.
En plus dans la jouabilité normale, Artyom est aussi maniable qu’un 32 tonnes, ce qui rendra votre avancée encore plus pénible. Vous pourrez trouver aussi des couchettes dans des zones sûres, vous permettant de piquer un petit roupillon jusqu’au lever du jour ou la tombée de la nuit si par exemple vous préférez tenter une approche nocturne dans des bases ennemies pour passer encore plus inaperçu. Et dans les bases ennemies, » inaperçu » sera votre nom de super héros car l’intelligence artificielle des PNJ a été codée pour qu’ils soient aveugles ou presque.
Cela a toujours été le défaut des Metro et de bien nombreux jeux ces quinze dernières années. J’ai même l’impression que c’est de pire en pire. Vous allez être à deux mètres du méchant monsieur qui regarde bien dans votre direction, souffler sur la bougie pour être encore plus dans l’ombre, et il sera encore étonné en s’exclament que ce qu’il se passe devant lui est fort bien étrange, tout en reprenant son tour de garde dans la direction opposée afin de se faire planter par vos soins.
En conclusion de mon test de Metro Exodus
4A Games, vous avez encore réussi votre coup. Mise à part le défaut de l’IA, votre jeu est encore une pépite qui se fait rare de nos jours dans le monde du jeu vidéo. Graphismes à couper le souffle. Immersion à 200%, où on s’accroche à l’histoire bourrée de rebondissements et de choses à laquelle on ne s’attendait pas.
Toutes les nouveautés du gameplay nous permettent d’aborder le jeu de différentes façons. Une durée de vie plus que satisfaisante, avec pas moins de 21h de jeu en normal pour mon premier run sans m’attarder sur les collectibles. En difficulté « Ranger difficile » c’est un tout autre aspect du jeu. Plus long en durée de vie, plus difficile et plus stressant, avec un manque fondamentale de ressources.
Pour moi le début d’année 2019 est marqué par ce Metro Exodus. Je ne l’ai pas lâché d’une semelle, limitant mes journée à ceci : Dodo, Boulot, Metro.
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