The Witcher III : Wild Hunt ou comment ruiner sa vie sociale
Cela fait déjà un petit moment que The Witcher III : Wild Hunt est disponible sur PlayStation 4, PC et Xbox One et j’avais jusque la réussi à éviter de m’offrir le jeu. Non pas que les aventures de Geralt ne m’interessent pas, mais je me méfiais surtout de la réputation chronophage du titre de CD Projekt RED.
Un peu comme World of Warcraft donc, je regardais de très loin ce que pouvais donner le jeu. Mais ça c’était avant que je craque comme un faible lors des derniers soldes d’Amazon où le titre était vendu neuf pour la modique somme de 14,99€.
Et après avoir salement geeké dessus, il est clair que The Witcher III n’a pas volé sa réputation de jeu long et bourré de contenu. Il est même tellement riche que je me sens incapable de vous en présenter aujourd’hui une critique, malgré plus de vingt heures de jeu passées à explorer Velen et Novigrad avec ma fidèle Ablette (que je surnomme affectueusement Swallow).
Mais même sans pouvoir en rédiger une critique, j’avais envie de partager avec vous mes premières impressions sur un titre que je trouve tout bonnement excellent. Il a certes quelques défauts, mais le travail abattu par les développeurs de CD Projekt RED a de quoi impressionner.
Déjà le titre est une véritable claque visuelle. C’est juste beau et le monde ouvert de The Witcher 3 propose des environnements complexes, variés et surtout sans aucun temps de chargement. La direction artistique joue aussi pour beaucoup dans cette claque visuelle, avec des paysages absolument magnifiques, des couchers de soleil à vous faire rêver et un bestiaire proposant une pointe d’originalité bienvenue.
Je suis très loin d’apprécier l’univers médiéval fantastique, c’est d’ailleurs pour ça que Game of Thrones et les séries du même genre me laissent completement de marbre, mais CD Projekt RED a réussi à tirer son épingle du jeu avec des monstres très sympathiques et glauques comme les Nekkers ou les Spectres de minuit. Je regrette quand même que les Wyverns soient en fait des poulets géants un peu attardés, mais sans ça c’est un sans faute question bestiaire !
Ce que j’apprécie aussi énormément sur The Witcher 3, c’est que le monde ouvert n’est pas là que pour cocher une case dans un cahier des charges du marketing : les différentes quêtes du jeu vont vous faire voyager dans chaque coin des différentes régions et vous aurez de toute façon envie de les explorer pour découvrir tous les secrets du titre.
Les quêtes justement, sont de très bonnes facture. Ça faisait un moment que je ne m’étais pas autant amusé en remplissant des objectifs dans un jeu-vidéo. C’est simple : j’ai rarement l’impression d’être un larbin comme Isaac de Dead Space et je peux faire comme bon me semble puisque les différents choix moraux proposés à Geralt donnent vraiment l’impression de faire la différence. Bethesda devrait d’ailleurs débaucher les scénaristes de chez CD Project RED tant le titre est une leçon d’écriture et de liberté en sachant rester amusant, une chose inconcevable quand on lance un Fallout 3/4 ou un Skyrim.
Il m’aura fallu quelques heures pour m’habituer au gameplay assez original et surtout très spécial de The Witcher 3, surtout que je joue directement en mode de difficulté Marche de la mort, où un combat contre un groupe d’ennemi s’avère souvent être un aller simple pour l’enfer. Heureusement après avoir pris plusieurs niveaux, j’arrive enfin à gérer correctement mes déplacement dans les batailles et mes utilisations de runes, et en buvant quelques potions tout se passe pour le mieux !
En tout cas je m’amuse comme un petit fou sur The Witcher 3, peut-être même un peu trop puisqu’il m’arrive souvent de finir mes parties beaucoup trop tard, attablé dans une auberge à me faire « une dernière partie de Gwynt » mais ça fait plaisir de voir un jeu aussi réussi, intéressant et prenant.
Je me prendrais sûrement les deux DLC de The Witcher 3, Blood and Wine et Heart of Stone, puisque le season pass n’est pas proposé à un prix exorbitant et que d’après les retours des joueurs le contenu vaut largement le prix. C’est d’ailleurs tellement rare de voir un développeur ne pas prendre ses joueurs pour des chèvres que ça mérite bien un nouveau passage à la caisse !
Mais en attendant je vais déjà essayer de finir le jeu, de décrocher le trophée Platine et d’en faire une critique sur Band of Geeks ;)
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Mais arrête de me donner envie j’ai déjà trop de jeux à faire ! Mais j’avoue que ces premières impressions me motivent à lancer le jeu prochainement. =)
Je crois que tu es la seule personne au monde à qui je ne conseillerais pas The Witcher 3, tu as trop de jeux à terminer et celui-là est juste tellement long qu’on risque de plus te voir sur le site avant Noël 2020 ):
Tout de suite ! Dis aussi que j’arrive pas à gérer mon temps de jeu ? xD On verra bien j’aimerai me taper les deux premiers avant donc oui 2020 ça parait raisonnable !
Hello.
J’ai lu pas mal de retours sur cette licence, mais n’ai jamais eu l’occasion de l’essayer. Merci pour ton test, tu m’as donné envie de plonger dans l’aventure. Ciao !
Bonjour Nicole,
Merci pour ton commentaire, ça me fait super plaisir de savoir que tu as apprécié mon article et que tu comptes te lancer dans l’aventure de Gérard le Sorceleur !
Bon jeu à toi et profites en bien ;)
Salut Quentin. Oui, tu m’as convaincu :-) Merci beaucoup pour cette presentation :-). Je te dirai ce que j’en pense aussi par la suite. À plus !