Mes premières impressions sur Persona 5

Justine Caroline MC Persona 5 Prison Band of Geeks

Et tout ça après seulement 50h de jeu sur Persona 5 !

Il est assez compliqué de réaliser une critique sur un jeu aussi dense que Persona 5 sans l’avoir au moins terminé une fois en ayant profité de tous les scénarios supplémentaires. C’est pour cette raison que je vous propose aujourd’hui un article “à chaud” de mes premières impressions sur le nouveau bébé d’Atlus !

Un persona plus dirigiste

Persona 5 Fusion Pixie Band of GeeksLa première chose à m’avoir interpellé en commençant ma partie de Persona 5 c’est de voir à quel point les développeurs ont repensé la liberté de mouvement du joueur et la façon de l’encadrer pendant ses sessions de jeu.

Contrairement à Persona 3 ou 4, les activités extrascolaires sont très limitées quand on commence le jeu et Persona 5 vous prend littéralement par la main pour tout vous faire découvrir. Cela peut être dérangeant pour les fans de la première heure et ceux ayant une énorme expérience de la licence mais pour celles et ceux qui découvrent la série ou qui n’aiment être perdus devant​ un nombre hallucinant de possibilités dès le départ, comme c’était le cas pour moi dans Persona 3, c’est une excellente chose.

Bon j’avoue que parfois je râle quand Morgana, le chat mascotte et surtout le coéquipier le plus adorable que j’ai jamais vu, m’oblige à aller dormir sans que je ne puisse rien faire. Cependant le rythme de Persona 5 permet de vraiment apprécier le titre et son gameplay, qui oscille toujours entre la simulation de vie étudiante et l’éradication de monstres nuisibles dans des donjons imaginaires !

Les choses changent !

D’ailleurs Atlus a pas mal travaillé sur le gameplay de Persona 5 pour y intégrer notamment un élément clé de la série Shin Megami Tensei : la négociation avec les démons. Pendant un combat, il est donc maintenant possible de discuter avec les ennemis afin de les recruter ou de leur extorquer de l’argent. J’adorais déjà ce système dans Shin Megami Tensei III : Nocturne et je suis donc très content de le retrouver dans Persona 5 où il s’intègre à merveille.

L’une des autre très bonnes idées de Persona 5 est de proposer des donjons uniques, avec un thème précis et surtout un vrai game-design plutôt qu’un enchaînement d’étages générés de façon procédurale. Du coup explorer les donjons devient un vrai plaisir dans ce Persona et plus un corvée comme c’était clairement le cas dans Persona 4 ou 3 (même si le 3 avait pour une lui une ambiance unique et un stress permanent avec la mort qui rode à chaque coin du Tartarus).

Haru Persona Milady Persona 5 Band of Geeks

Pour le reste, Atlus a essayé de rendre Persona 5 encore un peu plus accueillant que Persona 4 The Golden avec par exemple la possibilité de cibler automatiquement la faiblesse d’un démon en appuyant sur R1, pour peu qu’on l’a connaisse déjà. Et ce n’est pas un mal, le jeu est toujours difficile et punitif même en mode de difficulté normal mais on se prends beaucoup moins la tête pour avancer que dans Nocturne par exemple, où chaque pas qu’on fait sur la carte ressemble à une partie de roulette russe.

Et puis c’est toujours aussi chouette de jouer à un Persona, le côté simulation de vie est vraiment bien pensée et intégrée à l’histoire et on se prends rapidement au jeu d’organiser sa petite vie, entre balades avec un coup de foudre et séance de travail dans une supérette.

Des effets plein les yeux

Visuellement Atlus nous vend du rêve avec Persona 5 ! De l’interface utilisateur ultra classe et dynamique aux graphismes digne d’un anime de grande qualité, je suis émerveillé par le travail réalisé sur le style de Persona 5. C’est juste beau et le titre a une véritable identité visuelle, unique et attirante.

Ça me fait extrêmement plaisir de voir qu’Atlus a sorti les grands moyens plutôt que de se contenter d’un jeu daté graphiquement comme c’est parfois le cas chez certains développeurs japonais. Le seul petit bémol à cette magnifique réalisation artistique reste les scènes animées, qu’on retrouve un peu au hasard dans le jeu et qui sont à la fois mal dessinés et très mal encodées. C’est assez dommage parce que le moteur du jeu fait un meilleur travail de rendu, compte tenu de la direction artistique du jeu, que ces scènes et j’aurais largement préféré qu’Atlus les zappe completement. 

Ryuji attaque weak critical Persona 5 Band of Geeks

Les copains d’abord !

Le plus gros souci que j’ai pour l’instant avec Persona 5 c’est que même après une cinquante heure de jeu, je suis toujours incapable de m’attacher aux personnages, à l’exception de Morgana. J’en​ reparlerai plus en détails dans ma critique mais je suis quand même relativement déçu de ne pas avoir retrouvé des personnages aussi profonds ou charmants que Chie, Nanako ou Dojima. 

Comme je le disais un peu plus haut je suis quand même tombé sous le charme de Morgana mais c’est un peu de la triche. Morgana est un chat qu’on emmène absolument PARTOUT : il squatte le casier du héros pendant les cours, se promène dans son sac pendant la journée et on peut-même aller au cinéma le dimanche avec lui. Il a aussi énormément d’expressions « faciales », de sa bouille adorable quand il regarde un long-métrage qui lui plait à son tic de regarder vos sms quand vous les recevez en cours, c’est donc assez facile de craquer pour lui et de l’adorer.

Ann Ryuuji MC Persona 5 Band of Geeks

En conclusion

Ça me fait extrêmement plaisir de voir Atlus relancer l’une de ses séries fétiches sur console de salon. J’attendais ça depuis la fin de ma partie de Persona 3 sur PlayStation 2 et l’éditeur japonais a su mettre les moyens pour cette sortie ! Même si le titre à quelques défauts, dont certains que je trouve assez gênant, j’ai beaucoup de mal à lâcher la manette une fois que lance ma partie de Persona 5.

Quentin Verwaerde
Plop ;3
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