Un petit voyage au Japon avec Nioh !
Grâce à la sympathie de Playstation France cela fait déjà une petite semaine que j’explore le Japon médiéval en découpant moult bandits de grands chemins, quelques squelettes archers et mêmes des araignées anthropomorphes de deux mètres d’envergure !
J’approche tout doucement de la fin du troisième acte de Nioh et je pense qu’il est temps d’en faire un article, pas forcément une critique en bonne et due forme mais plus un retour sur une partie du voyage que je viens de faire avec William.
Un ninja à louer
Si j’ai surtout accroché aux différentes phases de test de Nioh c’est grâce à son gameplay nerveux et surtout pleins de possibilités. De ce côté-là la version finale du jeu n’est pas une grande surprise mais plutôt une agréable retrouvaille.
Le système de pose, qui est au cœur du gameplay et des combats, est toujours aussi passionnant à utiliser ! Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas la base du gameplay de Nioh, c’est assez simple à comprendre : chaque famille d’arme que William peut équiper se décompose en trois ensembles de mouvements. Il y a donc la position haute, la moyenne et la basse. Chaque posture offre à William ses avantages, ses inconvénients mais aussi ses animations d’attaques. Il faut donc rapidement apprendre à toutes les utiliser et surtout ne pas hésiter à constamment basculer de l’une à l’autre pour renverser le cours d’une bataille.
Rajoutons à ça la possibilité d’entraîner William aux arts de la magie et du ninjutsu, des voies que je commence à peine à explorer grâce à quelques talismans et objets ninja. En tout cas on peut dire que je m’amuse comme un petit fou à combattre dans Nioh !
Je suis légèrement déçu avec la quantité folle d’objets qu’on trouve dans ce jeu. C’est bien simple, a chaque ennemi qu’on tue on obtient en général une pièce ou deux d’équipement pour William et il faut donc régulièrement faire le tri entre les bonnes armes, celles qu’on garde pour les utiliser chez le forgeron et celles qui vont finir démantelées. C’est parfois un peu usant, il y a un côté très « diablo-like » avec l’équipement de Nioh qui peut rebuter pas mal de joueurs, surtout les malchanceux (coucou moi).
J’ai aussi un souci avec le fait que le jeu soit beaucoup plus simple que la version beta que j’avais pu tester de fond en comble, notamment parce que la Team Ninja a fait le choix de proposer moins d’ennemis dans la première partie du jeu et de réserver la véritable difficulté au mode NG+, la voie du fort. N’allez pas non plus croire que Nioh est devenu une ballade de santé à la DmC : Devil May Cry, le jeu propose toujours un certain challenge pour arriver jusqu’à la salle du boss et vous offrira des combats spectaculaires et surtout tendu contre ses « patrons ».
Des environnements à couper le souffle
D’ailleurs en parlant de chemin jusqu’au boss, je dois bien dire que les niveaux de Nioh sont très bien agencés et assez tortueux pour s’y amuser en se perdant, tout en étant absolument magnifique et à couper le souffle. Les abords d’un champ de bataille, l’intérieur d’un temple shintô ravagé par une inondation ou encore le château d’un seigneur infesté d’araignée géantes sont trois des nombreuses destinations que William va devoir explorer et que j’ai surtout adoré voir.
Je suis aussi ravi de voir un jeu, et j’ouvre les guillemets, « dans la veine de Demon’s Souls et Bloodborne » enfin revenir à une configuration par niveaux et non plus un simili monde-ouvert. C’était l’un des points fort de Demon’s Souls et cela réussi à merveille à Nioh, qui peut ainsi proposer des environnements variés et intéressants sans chercher une cohérence absolue.
Même si je suis globalement très satisfait de mes premières dizaines d’heures sur Nioh, je suis quand même relativement déçu de la façon dont la Team Ninja à mis en avant l’histoire du jeu. Je pense revenir sur ce point plus en détail dans la critique, une fois que j’aurais bouclé le jeu donc, mais pour l’instant William est un personnage aussi plat qu’une lame de katana et aussi transparent que l’eau des sources chaudes du jeu. Il n’y a presque aucune histoire et à moins de connaître parfaitement cette période de l’histoire du Japon, on se sent souvent très bête de ne pas comprendre les différents jeux d’alliances ou toutes les subtilités de l’histoire de Nioh. Ce qui est franchement dommage parce que l’histoire aurait pu être franchement géniale et surtout bien mieux racontée.
Je vous dis à très bientôt pour la critique de Nioh ou un article sur un trophée Platine et vu que j’avance à petits pas sur Nioh puisque j’essaie de terminer chaque mission quand le jeu me les propose, ça sera surement la solution B ;)
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Je kiff l’ambiance du japon féodal de Nioh. Sinon, tu as vu que quelqu’un a réussi à finir le jeu en 1h36 ???
Ouais l’ambiance est vraiment excellente pour peu qu’on soit fan du Japon et de ses environnements !
J’ai vu oui, je flânai sur Youtube et je suis tombé un peu par hasard sur deux speedrun, c’est juste fou d’arriver à déjà plier le jeu aussi rapidement peu de temps après sa sortie !