Alors que Breath of the Wild est disponible depuis peu sur Wii U et Switch, il est grand temps que les rédacteurs de Band of Geeks vous donnent leurs premières impressions sur ce titre qui sans nul doute s’inscrira dans la légende ! C’est parti.
Breath of the Wild : le renouveau
Romain :
Comme vous le savez probablement je suis un fan inconditionnel de la saga The Legend of Zelda. Si je n’ai pas fait tous les épisodes sortis (à mon grand regret) j’ai passé un temps incroyable sur ceux que j’ai fini. Tous les épisodes m’ont plus ou moins plu mais mon préféré pour le moment reste Wind Waker sorti à l’origine sur Game Cube. Pourquoi ? Parce qu’il avait su innover et s’affranchir de certains codes de la série en plus de proposer une aventure inoubliable et dépaysante. C’est pourquoi quand j’ai commencé Breath of the Wild j’ai été conquis immédiatement. Un Link qui se réveille dans une structure étrange et que l’on doit équiper avec des vêtements qui ont des caractéristiques et des armes à durabilité limitée. Le tout dans un cel-shading magnifique et un monde ouvert grandiose avec une direction artistique exceptionnelle. Je suis beaucoup moins loin dans l’aventure que mes collègues (notamment parce qu’avec le bébé mon temps de jeu est plus limité) mais j’ai adoré ce que j’en ai vu pour le moment. Le titre respire la finition à tous les niveaux. Un exemple ? Mettre un coup de massue à côté d’un PNJ et ce dernier va invectiver Link et lui dire « Fais attention ! ». Ou bien encore ne pas s’habiller et Link va récolter un « Mais pourquoi es-tu en caleçon ? » Cela relève du détail mais c’est à ce genre de choses qu’on reconnaît un jeu fignolé. Les nouvelles mécaniques instaurées ici fonctionnent parfaitement. Le nombre de choses à faire est colossal. Entre les ennemis puissants rares, la récolte (plantes, fleurs, poissons…), la chasse, la cuisine ou encore les Korogu (sortis de Wind Waker) cachés à des endroits incongrus et qu’il faut débusquer pour récolter des noix Korogu (qui serviront sans doute ultérieurement) il y a vraiment de quoi faire. En effet, j’ai dépassé la quinzaine d’heures de jeu et je n’ai encore attaqué aucun des quatre donjons du jeu ! Autant vous dire que je vais passer un long moment sur le titre ! Le monde ouvert est plutôt vivant au niveau de la faune et je me plais à parfois simplement me balader pour admirer les paysages. Alors certes, par moments le framerate a quelques soucis mais franchement ça ne m’a pas vraiment gêné tant on est pris par le titre.
Je salue également la volonté de Nintendo de proposer de la nouveauté au niveau du gameplay. Par exemple les tenues qui sont beaucoup plus importantesqu’avant et qui ont un impact visuel et aussi sur les compétences. Par exemple le doublet qui permet de marcher dans le froid est bien pratique. Car oui, dans Breath of the Wild la température a un impact sur la vie de Link. Une jauge en bas de l’écran indique ainsi s’il a trop chaud ou trop froid et il faut agir en conséquence. Arrivé dans un espace enneigé mon Link avait trop froid et grelottait ce qui lui faisait perdre des cœurs. Plusieurs moyens pour y remédier. Le doublet que j’ai mentionné reste la meilleure solution mais pour le débloquer il faudra réfléchir un peu. Mais on peut également cuisiner un plat contenant du piment (qui tiendra chaud à Link pendant quelques minutes) ou bien se balader avec une torche allumée mais cette solution empêche Link de courir. Génial comme principe. D’une manière générale le jeu est ainsi bien plus difficile que ses aînés et j’ai ressenti ça de suite. Déjà il ne regorge pas d’indications et j’ai du me balader un moment avant de découvrir des choses par moi-même. Les combats ensuite qui sont également plus compliqués. Contre un seul ennemi en général ça va. Par contre entouré on ne fait pas long feu. Il faut alors ruser et utiliser au maximum l’infiltration. Link peut en effet s’accroupir et prendre les ennemis par surprise. Le plus compliqué reste bien évidemment l’usure des armes et boucliers. Après quelques coups ceux-ci partent en miettes et il vous faut les remplacer. Mais comme on peut récupérer celles des ennemis on en a vite un paquet. Et bien sûr l’inventaire est limité ce qui vous obligera à faire des choix. C’est cette accumulation de nouveautés qui rend ce Breath of the Wild unique. Et encore je n’ai pas mentionné les nouveaux pouvoirs de la tablette Sheikah comme le magnétisme ou l’arrêt du temps qui à coup sûr seront au centre d’énigmes corsées dans les futurs donjons. En bref, ces premières heures sur ce nouveau Zelda m’ont conquis et je recommande à tous ceux qui aiment la licence ou même l’aventure en monde ouvert de se laisser tenter. Il serait dommage de passer à côté.
Alexandre :
Ayant fini Zelda Breath of the Wild il y a peu, je pense qu’il est grand temps de donner mes impressions sur ce titre bien trop attendu ! Je ne sais pas vraiment par où commencer tant il y a de choses à dire et tant le jeu est immense : il y a énormément de choses à faire et il n’y a pas vraiment de quoi s’ennuyer. Tout d’abord le jeu est rempli de bonnes petites idées, il s’inspire bien entendu des autres open world que l’on a déjà connu, on a par exemple toujours des grandes tours à grimper pour révéler les zones alentours, les objets à retrouver et autres petites bricoles bien connu des jeux du genre mais la différence ici c’est que le tout est passé à la sauce « Zelda » avec la touche Nintendo qui va bien. Ainsi chaque tours va changer l’une de l’autre, on retrouvera un PNJ sur une tour, un autre ailleurs, une tour sera recouvert d’une substance nefaste, une autre sera entouré de piques, etc. Côté objets à récupérer ce sont surtout des noix Korogu, et ici les divers Korogu cachés sont tous à débusqué d’une manière plus ou moins différente : un rocher à soulever, une pomme à poser, un dessin à terminer, etc. Nintendo ont essayé de varier l’expérience, alors certes ce n’est rien de faramineux en soit mais ce sont ce genre de petits détails qui font vraiment la différence dans ce genre de jeu.
Côté graphisme, bien que les décors paraissent vides d’un œil extérieur et le sont même un peu objectivement parlant, c’est le nombre de détails dans ceux-ci qui impressionne. En effet, les herbes qui bougent quand on marche dessus ou qui noircissent et prennent feu quand elles sont trop longtemps exposées à une flamme ou encore la possibilité de couper n’importe quelle plante et arbres, on peut ramasser pratiquement tout ce qu’on voit pour que ça puisse nous servir plus tard, bref il y a de nombreux détails qui nous submergent totalement dans Hyrule. Mais au delà des décors, c’est surtout l’objectif qui nous maintient toujours dans l’aventure, un sanctuaire repéré au loin, une étrange lumière, des ennemis, une quête à finir, etc. Au final même si les trajets sont longs et la carte immense, il y a tellement de petites choses cachées par-ci par-là qu’on ne s’ennuie finalement jamais, on a toujours quelque chose à faire et on a toujours envie de faire encore un petit truc et encore un petit truc et encore un dernier petit truc… Ce qui rend le « lâchage » de manette très compliqué.
Je ne dirais pas grand chose sur les quelques gros donjons disponibles qui sont vraiment originaux et très funs à jouer tout d’abord pour ne pas spoiler mais aussi principalement parce que ceux ci sont principalement remplacés par les sanctuaires qui sont de petites énigmes jamais très complexes qui donnent accès aux améliorations de cœur ou d’endurance une fois qu’on en a fini quatre. Et d’ailleurs petite parenthèse sur la bande son des donjons ou même la bande son tout court, je la trouve vraiment incroyable, les musiques posent l’ambiance, augmentent en intensité lors des donjons et font même parfois appel à certaines musiques des anciens jeux, c’est elles qui font clairement toute l’âme du jeu. Et même si en dehors des villes ou des donjons il y a peu de musique ce n’est pas très grave, le peu qu’il y a suffit amplement à ce qu’on ait quelque chose de très propre, de très beau et d’immersif. Certains regretterons la présence d’une musique « exploration » mais pour ma part je trouve que c’est bien mieux comme ça et que ça permet de plus facilement se plonger dans le jeu. Qu’on se le dise, objectivement le jeu n’invente rien de neuf, cependant pour peu que l’on aime la licence Zelda et les open world dans lesquels on est libre de faire ce qu’on veut ou même libre de faire le jeu dans l’ordre qui nous chante, ce Zelda Breath of the Wild a vraiment tout pour plaire. Personnellement je n’ai pas vu les heures passer et ce malgré mes 80 heures de jeu, je dirais juste que je commençait tout juste à me lasser un peu des sanctuaires sur la fin qui sont beaucoup trop faciles. Cependant le reste du jeu m’a vraiment plu, que ce soit au niveau du développement de personnages bien plus présent, au niveau de l’histoire bien travaillé que sur tout le reste. Je pourrais encore en parler pendant des heures et un simple petit paragraphe n’est clairement pas suffisant mais on garde tout ça pour plus tard ! Sur ce je ne tarde pas et j’y replonge, j’ai toujours quelques sanctuaires à trouver !
Damien :
A chaque fois qu’on m’offre une SmartBox (ou une WonderBox, ne faisons pas de jaloux), je fais la moue. C’est toujours la promesse d’un voyage incroyable, aux découvertes multiples et d’une relaxation garantie. C’est aussi le cadeau un peu facile, offerte par tata que vous voyez seulement une fois par an et qui ne sait pas trop ce qui vous passionne dans la vie, alors un petit week-end en amoureux, c’est la bonne solution. Mais est-ce qu’au moins elle a pris le temps de vérifier que vous étiez en couple ? Bref, à chaque fois, c’est compliqué. Faut faire semblant d’être content déjà, puis faut trouver le bon moment pour y aller (à 2 semaines de l’expiration de l’offre par exemple), mais aussi le bon endroit, faudrait voir à se dépayser un peu pour qu’on ait vraiment le sentiment de voyage, et qu’on puisse raconter ça à tata, histoire que ça vaille le coup (et qu’elle remette le couvert l’année suivante, mais bon). On a réussi à faire accepter notre séjour d’une nuit, le mec était pas vraiment ravi mais comme la saison n’a pas encore commencé, il a dû se dire que ça en valait la peine. On prépare ses affaires, on règle le GPS sur la destination en priant pour que l’autoroute soit aussi vide que possible. On arrive crevé de notre périple monotone, le paysage à défilé sans que quoique ce soir vienne attirer notre attention. Une fois sur place on est accueilli par un tenancier morne, le genre à nous raconter une histoire lambda qu’on aura oublié à peine les bagages déposées. La nuit est passée trop vite, on a mangé vite fait au restau du coin histoire de dire que, mais le plateau de fruits de mer nous est resté sur l’estomac. On repart, le voyage de retour semble encore plus long que l’aller, 2 jours de perdus pour faire plaisir à tata.
Mais cette année, tata, elle m’a offert la meilleure des SmartBox.
Fini les heures d’hésitation à choisir le bon endroit, désormais, je peux aller partout, et quand j’en ai envie. J’enchaine les heures de voyages sans jamais m’ennuyer, et à chaque fois que je rencontre quelqu’un, il a toujours une petite histoire à me raconter. Alors c’est vrai, sur la photo ça semblait quand même bien plus joli, mais on se doute bien qu’en 3 ou 4 ans, les choses changent, et on ne va pas faire la fine bouche. Parce qu’il y en a pour tous les goûts. Les amateurs de glisse, les aficionados du bronzage, les fadas de muscu, les amoureux de la mer. Voyager, c’est comme jouer, ça comporte des risques, mais vous trouverez en chemin de quoi vous prémunir contre tous les dangers, et mettre vos méninges à l’épreuve. Quand je tombe sur un joli paysage, je sors mon appareil photo et j’immortalise le moment. J’ai hâte de montrer tout ça à ma tata. C’est aussi l’occasion parfaite pour refaire ma garde-robe, histoire de parer à toute éventualité, comme nager avec des éléphants ou traverser un désert à dos de chameau pendant un orage. Je mange enfin convenablement, j’ai tiré un trait sur les boissons douteuses censées te redonner de l’énergie, maintenant je cuisine local, avec des ingrédients frais que je me procure moi-même, et j’ai commencé à y prendre goût. Si comme moi vous vous inquiétiez de jamais vraiment ressentir le frisson du voyage, soyez rassurés. Vous l’aurez compris, cette SmartBox vous proposera l’aventure avec un grand A, celle qui ne vous laisse pas indifférent, qui vous incite à voguer au gré de vos envies, qui vous mèneront, quoiqu’il arrive, vers une nouvelle histoire à raconter, vers un nouvel horizon à repousser. Oubliez vos repères et vos obligations, faites l’impasse sur le superflu, levez les yeux, regardez au loin, et jamais plus la flamme de la découverte ne s’éteindra avec ce nouveau Zelda.
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ça donnerait limite envie de s’acheter une Switch !
Et en + je ne suis pas forcément un fan de Zelda c’est dire !
Merci pour vos belles reviews les gars ;)
C’est qu’on a accompli notre mission alors ! Sincèrement, j’ai beau être fan invétéré de la licence je ne peux que saluer les efforts fournis par Tendo pour s’inspirer des ténors du genre et proposer une aventure à la fois épique et complète !
Merci d’avoir pris le temps de nous lire (et de poster un commentaire !)