Le Marvel Cinematic Universe, ou la mythologie moderne
A l’occasion de la sortie prochaine dans les salles de Avengers : Age of Ultron (le 22 Avril, rappelons-le), je vous propose une série d’articles pour rendre hommage à l’une des sagas cinématographiques les plus importantes d’Hollywood, le Marvel Cinematic Universe (ou l’univers cinématographique Marvel en français… C’est moins classe, hein ?). Mais qu’est-ce que donc que ça ? C’est bien simple, comme pour les comics dont il est issu, c’est un univers cohérent rassemblant une multitude de personnages dans des histoires où ils se retrouvent seuls, à deux ou en gang-bang de collants multiples. Pour mieux s’y retrouver, les créateurs de cette série de films l’ont découpée en différentes saisons, appelées « Phases ». Mais trêve de bavardage, rentrons dans le vif du sujet avec la genèse du projet…
Attention : le texte qui suit contient de jolis petits spoilers. Ceux qui n’ont jamais vu les films Marvel et qui veulent les découvrir sans savoir ce qu’il se passe avant, ne lisez pas cet article.
« I am Iron Man », ou les prémices de la Phase 1
Tout commence en 2008. Jon Favreau réalise le premier film des aventures de Tony Stark (campé au cinéma par l’excellent Robert Downey Jr.), créateur et vendeur d’armes, accessoirement milliardaire à l’intelligence aussi affûtée que son humour est incisif. Le long-métrage nous narre les débuts de l’homme de fer, de son enlèvement par des terroristes afghans à sa libération, en passant par sa période de remise en question (faire des armes, c’est pas très très bieeeen). Et bien évidemment, la création de son (ses ?) armure(s) phare(s). Ce film est bourré de scènes d’anthologie, de la sortie de la grotte aux premiers tests des versions plus sophistiquées d’Iron Man en passant par la mythique séquence à Gulmira où il démonte à lui tout seul une armée de terroristes pour sauver des dizaines de familles prises en otages, le tout sans faire une seule victime collatérale.
De fil en aiguille, il se retrouve à affronter son tuteur, Obadiah Stane (incarné par un Jeff Bridges méconnaissable !), lui aussi détenteur d’une armure de fou furieux. Bref, le film se finit par une ultime scène d’action sur le toit de Stark Industries… Mais après le générique, une dernière séquence apparaît (chose qui deviendra récurrente dans tous les Marvel – pour mon plus grand bonheur ! J’adore les scènes cachées !)… Et nous fait découvrir le boss du SHIELD (une organisation gouvernementale de l’ombre agissant sur les phénonèmes étranges de notre monde), Nick Fury, interprété par Samuel L Jackson, pas très très content du comportement de Stark. Fury termine sur cette phrase annonçant le futur : « Mr Stark vous pensez être le seul superhéros du monde ? Vous faites maintenant partie d’un plus grand univers, même si vous ne le savez pas encore… ». C’est ainsi que débute la Phase 1 du Marvel Cinematic Universe.
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager la scène de Gulmira…
« Hulk Smash ! »
Mais en 2008, les studios Marvel n’ont pas chômé. Outre l’épopée de Mr. Stark, un autre superhéros fait son entrée dans le Marvel Cinematic Universe. Il s’agit du sympathique docteur Bruce Banner. Sympathique, tant qu’il est calme, hein, puisque tout le monde sait que si son cœur s’emballe, il se transforme en Schwarzenegger vert Hulk. Sur ce coup-ci, il s’agit d’un reboot. Mais plutôt que de repartir de zéro, les scénaristes préfèrent nous faire découvrir un Banner – interprété par le très bon Edward Norton – déjà irradié aux rayons gamma, en fuite puisque poursuivi par l’armée américaine qui le considère comme un cobaye qui doit être disséqué (remarque, il est vert, on n’est pas très loin de la grenouille). Autant vous dire que même si c’est loin d’être le meilleur film du Marvel Cinematic Universe, il reste mille fois supérieur au Hulk d’Ang Lee qui était une véritable purge. Le film raconte donc la fuite d’un Banner traqué par un militaire nommé Emil Blonski. Notez que, même si le long – métrage de Louis Leterrier (cocorico, un réalisateur français !) commence à dater, les effets spéciaux restent étonnamment jolis. Le Hulk est fabuleux, expressif à souhait et on sent toute sa rage à chaque nouvel affrontement. En parlant de ça, le dernier affrontement, au cœur de Harlem, entre un Hulk boosté à la colère et un Emil « l’Abomination » Blonski boosté à grands renforts de sérum expérimental foireux est absolument dantesque.
Comme d’habitude, une scène –moins cachée que pour les autres films- clôture le tout en faisant le lien avec le Marvel Cinematic Universe. Ce coup – ci, c’est Tony Stark himself qui s’y colle, lors d’une discussion avec le Général de l’armée. Le milliardaire annonce ici pour la première fois assez clairement qu’une équipe de superhéros est envisagée…
Affaire à suivre très bientôt, avec les secondes aventures de Stark et l’arrivée en fanfare du dieu du tonerre himself !!
Pour voir les autres parties du dossier Marvel Cinematic Universe, voici les liens:
- La Chronique Webciné du Mercredi 2 - 18 mai 2016
- La Chronique Webciné du Mercredi 1 - 13 avril 2016
- Test de The Legend of Legacy [3DS] - 16 février 2016