[20 Years Back] Le jeu du mois : Décembre 2004 – Dragon Ball Z Budokai 3 [PS2]

Pour ce nouvel article je triche un peu. En effet, le jeu dont on va parler pour ce nouveau 20 years back n’est pas sorti en décembre 2004 mais fin novembre. Mais comme j’avais déjà envie de parler de l’excellent Tales of Symphonia, je me suis dit que je pourrai vous abreuver de mes souvenirs de Dragon Ball Z Budokai 3 sur le mois de décembre, d’autant que je l’avais eu sous le sapin donc c’est totalement raccord avec le fait que cet article sorte le jour de Noël. Il y a 20 ans, donc, sortait un de mes jeux Dragon Ball préféré et on va en parler.

20 Years Back : Dragon Ball Z Budokai 3

Si aujourd’hui les fans de Dragon Ball sont comblés par la qualité des titres qui sortent (que ce soit FighterZ ou le très récent Sparking Zero), ce n’était pas forcément le cas autrefois. Et si la sortie du premier Budokai avait été un évènement il a fallu attendre la sortie de ce Dragon Ball Z Budokai 3 pour enfin avoir (à mon sens) le Saint Graal. Le premier volet avait un aspect graphique assez basique et n’allait pas au-delà de l’arc Cell. Le deuxième volet était plus léché graphiquement (tout en cel shading) et avait un casting plus étendu mais son affreux mode histoire à base de cases de jeu de l’oie me hante encore aujourd’hui . Du coup quand j’ai mis la main sur le troisième volet j’avais à la fois peur et envie. Bien m’en a pris tant il frisait la perfection il y a déjà 20 ans…

Les effets de lumière de l’attaque de Broly sont incroyables.

Qu’est-ce qu’un bon jeu Dragon Ball finalement ? Un bon roster ? Des beaux graphismes ? Des sensations grisantes en combat ? Du spectacle ? Probablement un peu de tout ça. Et forcément, quand Dragon Ball Z Budokai 3 est sorti, il cochait toutes ces cases (et même plus !) donc son succès est amplement mérité. Il faut dire que déjà le jeu est beau. Alors oui aujourd’hui il fait pâle figure face à ses descendants mais en 2004 je peux vous dire qu’il écrasait toute la concurrence. Jamais Goku et sa clique n’avaient été si bien modélisés. Et les animations n’étaient pas en reste. C’était fluide et on se serait presque crus devant l’animé. Les attaques spéciales, les ultimes… Tout transpirait la passion et je me souviens m’être dit que j’avais devant moi la version que j’avais toujours rêvé d’avoir. Petit détail aussi mais même les menus étaient hyper cools. Et je ne parle même pas de l’opening qui est sans doute un des meilleurs encore à ce jour.

Choisir un bouton différent de l’adversaire est payant !

Mais au-delà de ces considérations graphiques, ce  Dragon Ball Z Budokai 3 proposait également le roster le plus complet jamais vu dans un jeu vidéo. Alors que les vieux opus 16-bits se contentaient d’au maximum une dizaine de personnages ici nous en avons une quarantaine ! Avec qui plus est de l’inédit puisque des personnages issus de Dragon Ball GT sont de la partie. Je pense notamment à Li Shenron ou encore à Sangoku en Super Saiyan 4. Le titre proposait également des fusions totalement improbables comme Yamhan, la fusion entre Yamcha et Ten Shin Han. Mais ce qui faisait rêver c’est le mode Histoire. Le Monde du Dragon dans lequel on pouvait se déplacer en volant (les prémices de ce que sera bien des années plus tard Dragon Ball Kakarott) et faire avancer l’histoire du manga de Radditz à la fin de l’arc Buu. La sensation de liberté est alors certes restreinte par rapport à nos standards actuels, mais bel et bien grisante en 2004 ! D’autant plus que ce mode permettait d’incarner plusieurs personnages et même d’en débloquer des nouveaux (Petit Goku par exemple).

Dans le mode Monde du Dragon on peut augmenter les stats de ses personnages.

Si on parle uniquement du gameplay alors je dois l’avouer j’ai été conquis. On est sur du 1vs1 et le style de combat est en vue de côté comme pour un SoulCalibur ou un Tekken par exemple avec la possibilité de se déplacer en tournant autour de son adversaire. On peut balancer des boules de feu et enchaîner l’adversaire avec des combos. Mais Dragon Ball Z Budokai 3 ne serait pas aussi jouissif s’il n’y avait pas de coups spéciaux. Évidemment les Kaméhaméha et autres Final Flash sont de la partie mais on a également des échanges de coups dignes de la série animée. En effet, outre la possibilité de se téléporter dans le dos de son adversaire pour contre attaquer, on peut le propulser pour enchainer plusieurs combos. Il s’agit alors de sélectionner un bouton tandis que l’adversaire fait de même. Tant qu’on en choisir un différent, l’attaque se poursuit. Sinon elle est annulée. Ultra dynamique et stylé vous pouvez me croire ! Pareil pour les attaques ultimes qui peuvent être contrées. Une jauge est à remplir en appuyant sur le bouton au bon moment et celui qui a le meilleur score remporte le duel et donc soit l’attaque dévastatrice porte, soit sa puissance est nettement amoindrie. Un principe totalement génial et intuitif.

Le nombre de personnages jouables est important pour l’époque !

Mais même avec le meilleur mode solo du monde, ce Dragon Ball Z Budokai 3 ne m’aurait pas autant transporté à sa sortie. C’est son mode multijoueur local qui a fait monter ce jeu au panthéon de mes titres PlayStation 2 préférés. Parce que je vous le dis de suite, le nombre d’heures que j’ai passé à me mettre sur la tronche avec mon meilleur ami (Julien si tu me lis on rejoue quand tu veux !) est faramineux. Evidemment quand on choisissait de l’aléatoire la déception était souvent de mise (coucou le Saïbaïmen) mais si on prenait les personnages qu’on voulait, inutile de vous dire que les combats Goku SSJ4 contre Vegeta SSJ4 étaient légion. Et sincèrement on a mis énormément de temps à se lasser du jeu. C’était LE jeu Dragon Ball dont on avait toujours rêvé. A part évidemment ces affreuses voix anglaises qui nuisaient à l’immersion mais on s’en fichait tant le reste était incroyable. Ce défaut a été réparé avec une nouvelle version du jeu sortie plus tard qui proposait, elle, les voix japonaises. La durée de vie en solo d’ailleurs valait à elle seule le détour puisqu’il fallait débloquer tous les personnages (et non en payant des DLC comme aujourd’hui !) et leurs techniques.

On se déplace sur la carte du monde et c’est grisant !

Le centre du gameplay des Budokai depuis le premier volet a toujours été les capsules. On a en effet pour chaque personnage un nombre de places défini dans lesquels on peut placer des capsules. Plus la technique est puissante et plus elle prend de la place. Pareil pour les transformations. Mais il y a aussi la possibilité de se rajouter divers bonus d’attaque ou autres. Ce système est vraiment sympathique et on peut passer pas mal de temps à faire ce qu’on veut et à varier les plaisirs. A noter qu’une capsule nommée Percée prend tous les slots mais permet d’avoir toutes les techniques du personnage. Le but ultime c’est donc évidemment d’avoir cette capsule pour chaque personnage. Je vous laisse imaginer le temps qu’il faut pour cela. Collecter les 7 Dragon Balls dans le mode Monde du Dragon permet d’exaucer un vœu et permet d’avoir accès à ces capsules. Mais courage pour tout avoir, je ne compte plus le nombre d’heures que j’ai passé pour tout obtenir.

Un magasin (tenu par Lunch) est disponible pour l’achat de capsules.

Conclusion

Il y a 20 ans, Dragon Ball Z Budokai 3 a lancé une bombe dans ma PlayStation 2. Superbe, nerveux, jouissif et ultra complet, le jeu de Dimps est une légende. Un peu dépassé aujourd’hui vu les titres sortis depuis, il a toujours une aura incroyable dans mon cœur. Mon grand regret c’est qu’il n’est plus vraiment possible d’y rejouer facilement (une version HD est ressortie sur PlayStation 3 et Xbox 360 mais n’est pas compatible avec les consoles récentes) parce que j’aimerai bien le relancer, juste pour le fun. Dans tous les cas si vous avez l’occasion de l’essayer faites-le, ne serait-ce que pour vous rendre compte de ce que le titre a apporté au monde du jeu vidéo en général et à celui de l’adaptation en particulier.

Romain Boutté
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