Les bonnes surprises sont relativement rares de nos jours alors quand j’ai ouvert ma boite aux lettres pour y trouver un exemplaire de We Never Learn, la dernière comédie romantique éditée par Kazé Manga alors autant vous dire que j’ai été plus que ravi. Depuis Terra Formars Asimov je n’avais pas contacté l’éditeur mais ce titre m’intéressait de par le pitch que j’en avais lu et je suis ravi de la confiance que l’éditeur nous porte en prenant la peine de nous envoyer un exemplaire que j’ai bien évidemment dévoré à peine l’enveloppe ouverte.
We Never Learn : Études géniales ?
Vous le savez, j’adore les mangas et si je suis un féru de shonens je suis aussi quelqu’un de très ouvert et j’apprécie toutes les histoires du moment qu’elles arrivent à m’accrocher. Autant vous le dire de suite, j’ai adoré We Never Learn. Ce premier tome est en effet une bouffée d’air frais dans mes lectures du moment qui sont plutôt axées sur des samouraïs avides de sang que sur des lycéens qui cherchent à réussir leurs études ! Le titre, écrit et dessiné par Taishi Tsutsui nous raconte l’histoire du jeune lycéen Nariyuki Yuiga qui veut impérativement obtenir une recommandation spéciale pour entrer à l’université. Cette bourse lui rembourserait l’intégralité de ses frais scolaires. Ce qui l’arrangerait fortement, sa famille étant pauvre surtout depuis le décès de son père. Nariyuki est un élève brillant et très intelligent mais il est arrivé à un tel niveau en ne ménageant pas ses efforts. Alors quand il se rend compte qu’il côtoie deux filles qui sont des pures génies dans leurs domaines respectives il désespère. Mais le directeur du lycée est prêt à lui fournir cette recommandation à condition qu’il soit le tuteur des deux génies. Se demandant pourquoi elles auraient besoin d’un tuteur pour rentrer à l’université vu leur niveau il comprend que ces deux jeunes filles, Rizu et Fumino ne sont des génies que dans une seule matière (les sciences pour l’une et les lettres pour l’autre) mais qu’elles veulent aller dans une université ne correspondant pas à leur trait. En effet, si Rizu la génie des mathématiques ne comprend rien à l’art et les lettres, elle souhaite malgré tout en faire sa vocation. Quand à Fumino, c’est l’inverse !
Alors bien sûr, tout ne sera prétexte qu’à quiproquos et situations drôles mais le postulat de départ est plutôt intéressant. Demander à quelqu’un d’apprendre à des génies dans un domaine les bases d’un domaine auquel il ne comprend rien est tout de même un sacré défi que Yuiga va tenter de relever de son mieux. Alors certes, vous vous doutez si vous connaissez un peu le genre de la comédie romantique que We Never Learn va accumuler quelques clichés. Et c’est le cas même pour moi qui n’est pas un ardent lecteur de ce style d’histoire. Mais malgré tout j’ai adoré et même ri à plusieurs moments de ce premier tome. L’histoire pose les personnages et le scénario est très vite mis en place ce qui est très agréable. De plus, le trait de l’auteur est vraiment très agréable. Il y a du détail mais les cases ne sont pas non plus surchargées comme dans certains mangas. Bien sûr il y a parfois quelques scènes un peu grivoises (mais rien de vraiment exagéré rassurez-vous) car comme vous vous en doutez, l’amour sera dans le futur au centre de l’histoire probablement. Les sentiments des personnages vont évoluer et on sent que Yuiga est plus gêné qu’autre chose pour le moment d’être entouré de ces jolies filles. Quand à elles, elles n’ont pas l’habitude d’être proches d’un garçon et on sent que le triangle amoureux va être agréable. Mais Yuiga va ensuite devoir s’occuper d’une autre (jolie) étudiante qu’il connait depuis le collège ! Et le triangle va se transformer en carré puisque ce nouveau personnage, Takemoto, est elle, réellement amoureuse de Yuiga.
Conclusion
Je vous l’ait dit en préambule, j’ai adoré We Never Learn et je ne vous cache pas que j’ai vraiment hâte de lire la suite car ce premier tome m’a permis de m’attacher à cette galerie de personnages peut être un peu clichée mais vraiment réussie. Je sens le potentiel de la série et je crois vraiment que l’histoire peut devenir très agréable à suivre si elle continue sur cette lancée. Avec ses dessins très sympathiques, son scénario classique mais efficace et son humour très bien dosé, We Never Learn est une très agréable surprise en cette rentrée 2018. Je ne peux que vous le conseiller ne serait-ce que parce qu’il est une bouffée d’air frais si comme moi vous enchainez les shonens. Vivement le tome 2 car c’est un vrai coup de coeur pour moi !
Scénario: | |
Dessins: | |
Humour: | |
Note finale: |
P.S : Ce premier tome est dores et déjà disponible dans toutes les bonnes crèmeries !
*Cette critique a été réalisée grâce à un tome envoyé par les éditions Kazé Manga que nous remercions chaleureusement*
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