Mécomptes de Fées Par Terry Pratchett

Mecontes de fées couverture

Découvrez le Disque-monde avec Mécomptes de fées

Cela fait déjà longtemps que je suis intrigué par l’univers du Disque-monde, que j’avais découvert à l’époque dans un magazine de solutions contenant le pas à pas de Discworld sur PlayStation. Mais je n’avais jamais sauté le pas, enfin pas avant qu’un ami  (coucou Prune :3 ) me prête une demi-douzaine de tomes. J’ai jeté mon dévolu sur Mécomptes de Fées, un peu au hasard et un peu parce qu’on aperçoit un chat massif sur la couverture, et qu’un livre avec un chat ne peut pas être mauvais.

Gredin Disque-mondeMécomptes de Fées nous fait découvrir l’aventure de trois sorcières bien connues des vétérans du Disque-monde : Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Magrat Goussedail. Et n’oublions pas Gredin, le chat borgne, vicieux et légèrement violent de Nounou Ogg.

Il est important de noter que Mécomptes de Fées est la suite directe d’autres livres de Terry Pratchett, à savoir la huitième fille et trois soeurcières , qui introduisent aux lecteurs notre quatuor de choc. Bien évidemment je n’avais pas lu ces deux tomes, qui lancent le cycle des sorcières du Disque-monde, mais ce n’est pas vraiment un problème. On passe à coté de certaines anecdotes ou des détails sur les personnages de l’histoire, mais d’une façon globale Mécomptes de Fées est tellement bien écrit qu’il peut aisément être lu sans avoir dévoré les autres volumes de son cycle.

L’écriture justement, est absolument magnifique. Pratchett développe dans Mécomptes de Fées un style très sérieux en étant toujours très drôle et décalé. Ce n’est pas tous les jours qu’on peut lire sur la même page d’un livre une réflexion très philosophique sur l’importance des comptes dans notre vie et une conversation à propos de portes invisibles très bien réalisées parce que justement on ne les voit pas. Et c’est tout le livre qui joue dans ce registre, entre un humour déconcertant qui fait toujours mouche (au point d’en rire parfois trop fort dans le métro parisien, temple du sérieux s’il en est) et le développement d’une histoire finalement très sombre et profondément mystérieuse.

disquemonde la mort
La Mort, un personnage récurrent du Disque-monde

L’histoire de Mécomptes de Fées mélange habillement différents contes comme le magicien d’Oz et les trois petits cochons, dans un road trip à travers le Disque-monde. Magrat, fraîchement promue marraine-fée et accompagnée malgré elle de Mémé Ciredutemps et Nounou Ogg, doit rejoindre la cité de Génua pour annuler un mariage royal. La formation de marraine-fée n’étant pas livrée avec la baguette, c’est pendant son voyage que Magrat va apprendre l’importance de son rôle mais aussi à se servir de son outil de travail, qui transforme pour l’instant tout ce qu’il touche en citrouille.

J’ai énormément apprécié le travail effectué par Pratchett sur ses personnages : on les sent vraiment humains, pleins de failles et de doutes, attachants sans rentrer dans des caricatures ou des moules facilement utilisables. L’auteur arrive parfaitement à nous faire passer des émotions fortes avec des petits détails, comme c’est notamment le cas avec Mémé Ciredutemps, mon personnage préféré dans Mécomptes de Fées.

Mécomptes de Fées est donc un excellent bouquin, compliqué à prendre « en main » mais qu’on ne peut s’empêcher de dévorer d’une traite ou presque après avoir pris ses aises. Le rythme de l’histoire est excellent, avec une très bonne introduction puis un dénouement efficace et dans la juste mesure. Les rares scènes d’actions de Mécomptes de Fées sont intenses et pleines de suspens, et vous feront pleinement apprécier l’étendu des pouvoirs de nos sorcières, et la sauvagerie de Gredin.

Après avoir fini Mécomptes de Fées, je me suis précipité sur Nobliaux et Sorcières, sa suite directe dans la chronologie du Disque-monde, non sans oublier de mettre les trois soeurcières et la huitième fille sur ma liste de cadeaux d’anniversaire.

Quentin Verwaerde
Plop ;3
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