Odin Sphere Leifthrasir : un gros coup de coeur !
La dernière fois qu’on m’avait vanté un titre Vanillaware, c’était pour me faire jouer à Dragon’s Crown. Au final j’ai découvert un titre aussi beau que mauvais : la direction artistique fantastique était incapable de contrebalancer des erreurs de débutant dans la conception même du titre, handicapant sérieusement l’expérience et le côté amusant du jeu.
Je pourrais parler pendant des paragraphes entiers de pourquoi Dragon’s Crown est un titre atroce mais je vais résumer ma pensée à cette simple phrase : c’est un clone de Golden Axe à l’action à peine lisible et parasité par un loot intempestif à la Diablo III.
Et ce n’était donc pas gagné de me faire accrocher à Odin Sphere Leifthrasir, puisque c’est aussi un beat them all en 2D dans le même style graphique et surtout développé par Vanillaware. Mais contre toute attente le jeu est vraiment prenant et j’ai même du mal à lâcher ma PlayStation Vita depuis je l’ai commencé !
Je ne suis pas rendu très loin dans Odin Sphere, je viens tout juste de conclure l’aventure de Gwendolyn et de commencer l’histoire de Cornelius, le prince maudit, mais le gameplay du titre est franchement très bon. Les combats sont nerveux et rythmés par les coups spéciaux que l’on peut déclencher en puisant dans la jauge de puissance, qui se recharge rapidement, ou celle de magie qui est plus lente à remplir. Les ennemis frappent fort mais il est toujours possible de bloquer leurs coups ou de les empêcher d’attaquer en étant plus rapide et en maintenant la pression.
Il y’a aussi une tonne de compétences à monter en niveau en ramassant l’une des ressources du jeu, ce qui permet de personnaliser chacun des personnages de l’aventure comme on le souhaite. D’ailleurs en terme de personnalisation, Odin Sphere propose des raccourcis pour sortir jusqu’à quatre coups spéciaux et magies de son choix sans passer par le menu. C’est vraiment bien pensé et plutôt agréable à utiliser.
Accessoirement les menus sont beaucoup moins lourds que dans Dragon’s Crown où je perdais beaucoup de trop de temps à tout gérer. Là même avec une cinquantaine d’objets dans ma sacoche, il m’est facile de faire rapidement le tri, tout comme il est rapide et aisé de personnaliser les différentes compétences de Gwendolyn.
Il m’est aussi difficile de juger de la qualité globale de l’histoire d’Odin Sphere Leifthrasir en ayant si peu avancé mais le peu que j’ai vu du scénario est assez intéressant. Les personnages ont chacun leur propres motivations, crédibles, et leurs destins semblent liés de façon assez tragique. Et surtout, toute la trame d’Odin Sphere nous est racontée à travers différents points de vue, ce qui permet de comprendre petit à petit tous les événements du jeu et surtout ce qui se passe vraiment.
Je n’ai pas vraiment besoin de revenir sur les qualités graphiques ou sonores du jeu, Vanillaware est un studio qui a l’habitude de proposer des jeux aux designs léchés et aux musiques enchanteresses.
En tout cas je ne regrette absolument pas d’avoir commencé Odin Sphere Leifthrasir et surtout je remercie Tentacule et Panzer de m’avoir conseillé de l’acheter rapidement sur PlayStation Vita. Le titre est devenu assez rare sur cette console, et donc plutôt cher comme tous les jeux édités en petite quantité, alors qu’il est absolument parfait pour le format nomade. J’aurais vraiment raté quelque chose en y jouant sur une console de salon !
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