Assassin’s Creed Origins passé à la loupe !
Je n’avais pas touché à un jeu Assassin’s Creed sur console depuis ma tentative raté de m’amuser sur Black Flag et surtout depuis que j’avais écumé le second épisode de la série jusqu’à en obtenir le trophée Platine.
Du coup c’est avec une certaine anticipation que j’ai lancé Assassin’s Creed Origins, un titre qu’on m’a gracieusement offert dans sa version GOLD (la version des riches, avec tous les DLC à venir) !
National Pas Géographique
Et malheureusement j’ai très très très vite déchanté devant Origins. Il faut savoir que j’ai une façon assez spéciale de jouer aux jeux en monde ouvert : j’ai tendance à explorer la carte du monde sans suivre les quêtes du mode histoire, afin d’être rapidement le plus puissant possible et surtout découvrir l’univers du jeu sans barrières.
Et l’un des soucis majeur d’Assassin’s Creed Origins c’est que son monde ouvert est plat. Pas topographiquement parlant, on retrouve bien des montagnes, des temples à escalader ou encore les emblématiques pyramides de Gizeh, mais bien ludiquement. Les différents objectifs sur la carte se rapporte toujours à massacrer une horde d’ennemis ou à chercher un trésor pas si bien caché puis de passer à la prochaine localité, à une centaine de mètre de votre point actuelle.
Et c’est tout. Hormis les Pyramides de Gizeh, reconnaissables parce qu’elles font partie du patrimoine mondial, la carte du monde d’Assassin’s Creed Origins n’apporte rien à son jeu. Aucun lieu n’est mémorable, aucune bataille ne vous restera en tête parce qu’elles sont toutes les mêmes avec les mêmes ennemis ou les mêmes bêtes sauvages. Vous ne trouverez jamais un lieu unique dans sa fonction ou son cheminement, tout se ressemble à vous en déprimer. Même la recherche de trésors se réduit à faire appel à Senu, un aigle-GPS qui détecte tout sur la carte sans aucun effort ou réflexion.
Pour reprendre un exemple que je donnais à un ami en discutant du jeu, je me souviens encore de façon vive de mon passage dans un village abandonné de Horizon : Zero Dawn où un groupe de charognardes avait fait son nid. Ce village était surplombé par un camp de bandit que j’avait eu du mal à vider et le tout formait un excellent souvenir de jeu pour moi. Et là, après presque vingt heures à explorer la carte d’Assassin’s Creed Origins, je suis incapable de vous parler d’un lieu précis ou d’un campement spécifique parce que rien d’original ne se dégage de ses environnements.
Appuyez sur X pour vous amuser ?
Mais ce n’est pas qu’une question de géographie, tout Assassin’s Creed Origins me donne l’impression d’être un jeu peu inspiré et créer uniquement pour des raisons mercantiles.
En fait le dernier Ubisoft remplit des cases sur une liste de choses qui fonctionnent ou sont tendances dans le jeu-vidéo.
Les combats sont rythmés par des loots d’équipements, avec des niveaux de rareté « à la diablo », avec des capacités différentes et des niveaux. Cela faisait sens dans un jeu comme Borderlands justement mais dans Assassin’s Creed Origins j’ai beaucoup plus de mal à saisir l’idée derrière, hormis celle de noyer le joueur d’informations.
On retrouve bien évidemment l’inévitable monnaie « in-game » et ses micro-transactions avec une couche de cynisme à vous faire vomir puisque le titre propose des « time-savers » ou des économiseur de temps. En gros des achats avec du vrai argent pour rendre le jeu moins chronographe.
On retrouve aussi une progression par niveau, ce qui n’est pas gênant sauf que tout le titre est géré de cette façon. Les ennemis de la carte, les quêtes disponibles : à un moment on à l’impression de se retrouver dans un nouveau Final Fantasy. Et je peux comprendre l’idée de chiffrer la progression du personnage principal pour indiquer sa puissance mais celle de réglementer l’accès à certaines zones grâce à des ennemis à trop haut niveau est vraiment mal faite pour le coup. A aucun moment on ne trouve une zone dangereuse pour le contenu d’un camp mais plutôt parce que Senu, l’aigle de Bayek, le héros du jeu, vous indique que les ennemis sont 5 ou 6 niveaux plus haut que le votre.
Au final cette découpe du jeu par niveau n’est là que pour ralentir la progression du joueur et le bloquer volontairement dans des activités plutôt banales comme la pêche de trésors ou le nettoyage en masse de camps de bandits afin de pouvoir passer au prochain chapitre de l’histoire. Sans cette limite, il serait même facile de terminer Assassin’s Creed Origins en une quinzaine d’heures.
En conclusion
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