Sortez vos pelles, on critique Shovel Knight !
Financé grâce aux internautes lors d’une campagne Kickstarter, Shovel Knight est un jeu développé par le studio indépendant Californien Yacht Club Games. Le jeu est sorti sur à peu près tous les supports du marché, de Linux à la PlayStation Vita, et ressort aujourd’hui dans une version boîte. Et à cette occasion je vous propose de découvrir ma critique de Shovel Knight sur PlayStation Vita.
Le gameplay à l’honneur
Shovel Knight c’est avant tout l’histoire d’un chevalier à la retraite anticipée, cassé moralement après avoir perdu sa belle dans l’antre du maaaaal. Mais l’aventure « la pelle », et devant le danger que représente l’Encheteresse et l’Ordre des Chevaliers de Pas de quartier, Shovel Knight reprend sa pelle pour repartir au combat.
Comme dans beaucoup de classiques de l’ère 8bits, l’histoire de Shovel Knight est simple mais elle fait parfaitement l’affaire en justifiant les différents lieux que notre héros à la pelle visite mais aussi les rencontres qu’il va faire. Mais si Shovel Knight ne brille pas particulièrement par son scénario, c’est surtout le gameplay du titre qui fait toute sa saveur.
Relativement simple et intuitif dans ses mécaniques, le titre de Yacht Club Games propose tout un tas de techniques, de raccourcis ou d’astuces qui donnent une richesse assez impressionnante au gameplay de Shovel Knight, tout en empruntant à des séries de jeux légendaires comme Megaman et Duck Tales. En plus de pouvoir donner des classiques coups avec sa pelle, Shovel Knight chipe à Picsou sa technique spéciale du pogo. Après un saut notre Chevalier pelleteur peut utiliser son arme pour rebondir sur les éléments du décors, les ennemis et ainsi accéder des zones inatteignables autrement ou arriver plus rapidement sur une plateforme.
Les différentes reliques, les magies de Shovel Knight, sont basées sur les caractéristiques des Chevaliers de l’Ordre de Pas de quartier que l’on rencontre au cours de l’aventure. Leur maîtrise peut faire une grande différence dans les niveaux du jeu ou dans les combats contre certains Chevaliers , qui même si ils ne sont pas plus sensibles à certaines magies comme dans Megaman, peuvent facilement se faire enchaîner. C’est rafraîchissant de voir qu’une relique comme l’hélico-dague, que je croyais réservé aux déplacements rapides, peut littéralement vaporiser le boss final en moins d’une minute si elle est utilisée correctement.
Faire du vieux avec du neuf
Une des originalités de Shovel Knight est de proposer une carte du monde, très proche de celles de Super Mario 3, où l’on peut se déplacer librement pour choisir son stage ou prendre un quartier libre dans l’un des villages du jeu. Régulièrement des ennemis et des voyageurs hostiles apparaissent sur la carte du monde et tentent de ralentir la progression de Shovel Knight, mais il est tout a fait possible d’ignorer ces combats optionnels, qui sont d’ailleurs plus difficiles que le reste du jeu.
Les villages sont très importants dans Shovel Knight car ils permettent de faire une pause entre deux combats avec un Chevalier de l’Ordre de Pas de quartier, mais aussi d’acheter de l’équipement, refaire le plein de potions ou augmenter les points de vie de notre héros.
En terme de réalisation, Shovel Knight est un petit bijou : graphiquement fascinant avec un pixel-art propre, les différents stages ont chacun leur identité et une ambiance unique. Il est aussi important de noter que le jeu de Yacht Club Games est très solide techniquement, je n’ai rencontré aucun bug ou glitch lors de mes différentes parties et c’est une véritable bouffée d’air frais d’avoir un jeu aussi bien fini entre les mains.
Niveau durée de vie, Shovel Knight est dans la moyenne des jeux de plateforme 2D : j’ai joué pas loin de cinq heures pour venir à bout du jeu une première fois. Finir le mode Nouvelle Partie +, compléter un speedrun, briser les checkpoints de tous les niveaux ou encore arriver à la fin du jeu sans utiliser une seule relique sont des challenges qui devraient vous occuper un petit moment et rallonger considérablement le temps que vous passerez sur Shovel Knight.
Conclusion de ma critique de Shovel Knight
Il y’a quelque chose que je trouve absolument fantastique avec Shovel Knight : quand j’y joue je prends le même plaisir que dans une partie de Megaman 3 ou un autre classique de plateforme 2D. Shovel Knight est un aller direct pour l’ère 8bits et ses jeux pleins de charme, et pour 14,99€ en version dématérialisée ou 24,99€ avec une jolie boîte, je vois mal comment ne pas vous conseiller de foncer vous le procurer !
On se retrouve rapidement pour une critique de Plague of Shadows, la toute première extension de Shovel Knight ;)
Cette critique à été réalisée grâce à un code de téléchargement fourni par Yacht Club Games.
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Voilà un test bien construit, et qui me donne bien envie de l’acheter! Ça fait déjà un moment que j’hésitais, et avec la sortie en boîte je me reposais la question. Mais j’avoue que l’écart de prix me rebute un peu, faudra donc que je vois plutôt pour la version démat’ (en espérant malgré tout une promo, parce que je ne sais pas si je referai le jeu plusieurs fois avec tous les défis).
En tout cas, je suis rassurée de voir cet avis qui indique un jeu vraiment bien fait, dans l’ère du temps d’autrefois :)
En espérant que toutes les versions sont les mêmes.
Merci pour les compliments, ça fait chaud au cœur :3
Je pense que la version boîte du jeu vaut vraiment la peine, c’est certes 10€ de plus mais tu as une vraie notice en couleur ET en français, et un produit physique plutôt qu’une fichier. Le jeu est clairement fait pour y rejouer, pas forcement en enchaînant les parties comme je l’ai fait , mais le mode Nouvelle Partie Plus rajoute un bon défi et faire une partie « nu comme un ver » est un challenge très sympa.
Par contre fais bien attention car il y’a des différences entre les versions du jeu, pas au niveau des finitions mais du contenu : il y’a un mode co-op qui arrive que WiiU, la 3DS possède un mode de jeu supplémentaire et les version Xbox et PlayStation ont chacune un boss ET une armure exclusive (Battletoads et Kratos).