[Anime] Dragon Ball Daima

Ce n’est un secret pour personne, j’adore Dragon Ball. Il s’agit du manga qui m’a fait aimer le média et il a donc une place toute particulière dans mon coeur. C’est pourquoi quand j’ai appris qu’un nouvel animé nommé Dragon Ball Daima allait sortir j’étais à la fois sceptique (le pitch rappelait clairement Dragon Ball GT que je n’avais pas apprécié plus que ça malgré quelques bonnes idées) et enthousiaste de retrouver Goku et ses amis. Après 20 épisodes, l’aventure est terminée et il est temps de faire le bilan.

Dragon Ball Daima : entre enfer et paradis

Animation 2025

Commençons par le plus important : Dragon Ball Daima est bien animé. Cela peut paraître évident mais ça fait toujours plaisir de voir que pour sa dernière œuvre, le regretté Akira Toriyama a voulu une finition réussie. Que ce soit dans le style graphique, la qualité du dessin ou dans les animations, on est dans le haut du panier. Certes, nous ne sommes pas au niveau de ce que peut proposer un Demon Slayer par exemple mais on est loin des heures les plus sombres de l’histoire (Naruto vs Pain qui encore aujourd’hui est source de meme sur le net). Pareil pour l’ambiance sonore. Dieu qu’il est grisant d’entendre les sons mythiques qui ont bercés mon enfance (le Kaméhaméha ou le bruit des téléportations) ou des doublages qui filent des frissons. Une vraie madeleine de Proust en somme ! En plus à titre personnel j’adore l’opening !

Une vibe de GT

Le scénario de Dragon Ball Daima est plutôt classique et rappelle clairement celui de Dragon Ball GT. On y retrouve donc Goku et ses amis après leur victoire sur Majin Buu. Le roi des démons, Gomah, va aller sur Terre pour utiliser les Dragon Ball pour rajeunir nos héros afin que ces derniers ne soient pas un obstacle à sa conquête du royaume des démons. Il capture Dendé par la même occasion et s’enfuit. Goku va donc partir pour le domaine des démons, accompagné de Kaio Shin et Glorio, un nouveau venu qui doit le guider. Le monde des démons est divisé en trois parties et chacune d’entre elle possède un Dragon Ball gardé par un terrible gardien : les Tamagami. Le plan de Goku et ses acolytes va être de se procurer les Dragon Ball pour retrouver leur taille normale et rentrer chez eux en ayant retrouvé Dendé. Clairement on est dans du classique de chez classique mais ce qu’on aime dans Dragon Ball ce n’est pas forcément le scénario mais bel et bien la baston…

Le trio de méchants de ce nouvel animé.

Déception

Je dois bien l’avouer, j’étais content de retrouver un Goku « enfant » avec son Nyoi-Bô (bâton magique pour les plus vieux et moins puristes). Les combats du début respirent la simplicité et l’esprit bon enfant que j’appréciais dans Dragon Ball. Mais le vrai problème de ce Dragon Ball Daima c’est surtout son manque d’enjeu. A dire vrai, même rajeunis, Goku et Végéta restent quand même extrêmement puissants. Leur opposer de vrais ennemis est donc plutôt compliqué. On sent que les personnages ne sont pas vraiment en danger. C’est probablement le point le plus négatif que j’aurai à adresser à cet animé. Je l’ai suivi avec plaisir parce qu’il n’est composé que de 20 épisodes et que les phases de combat sont chiadées notamment visuellement. Mais soyons honnêtes, on est loin du chef d’œuvre. L’animé est également l’occasion pour Akira Toriyama d’officialiser une certaine transformation qui fait débat depuis de nombreuses années : le SSJ4. A titre personnel j’aime bien cette transformation depuis Dragon Ball GT mais je trouvais son explication plus intéressante à l’époque. Ici elle débarque comme un cheveu sur la soupe je trouve…

Goku en SSJ. La base.

Conclusion

Si comme moi vous ne vous prenez pas la tête mais que vous aimez Dragon Ball et que vous avez envie de passer un moment sympa devant de nouvelles aventures de Goku et sa clique alors vous pouvez y aller. Dans le cas où au contraire vous analysez tout vous risquez d’avoir des surprises (mauvaises) parce que des incohérences il y en a quand même quelques-unes (Piccolo qui ne sait pas parler Namek, vraiment ?). J’ai tout de même bien aimé en savoir un peu plus sur les origines de Kaio Shin par exemple. Et puis merde, même si c’était pas ouf, depuis combien de temps on avait pas eu le droit à un vrai animé Dragon Ball hein ? Rien que pour le côté nostalgique ce Dragon Ball Daima vaut le coup. Il est disponible sur Netflix ou Crunchyroll notamment donc si vous êtes abonnés jetez-y un oeil. Néanmoins, pour une dernière œuvre, j’aurai quand même espéré quelque chose de plus abouti. Repose en paix Akira Toriyama, on continuera d’aimer ton univers et tes personnages…

Romain Boutté
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