Marvel Cinematic Universe Partie 3

Marvel Cinematic Universe - Phase 1

Le Marvel Cinematic Universe, ou la mythologie moderne

A l’occasion de la sortie prochaine dans les salles de Avengers : Age of Ultron (le 22 Avril, rappelons-le), je vous propose une série d’articles pour rendre hommage à l’une des sagas cinématographiques les plus importantes d’Hollywood, le Marvel Cinematic Universe (ou l’univers cinématographique Marvel en français… C’est moins classe, hein ?). Mais qu’est-ce que donc que ça ? C’est bien simple, comme pour les comics dont il est issu, c’est un univers cohérent rassemblant une multitude de personnages dans des histoires où ils se retrouvent seuls, à deux ou en gang-bang de collants multiples. Pour mieux s’y retrouver, les créateurs de cette série de films l’ont découpée en différentes saisons, appelées « Phases ». Mais trêve de bavardage, rentrons dans le vif du sujet avec la genèse du projet…

Attention : le texte qui suit contient de jolis petits spoilers. Ceux qui n’ont jamais vu les films Marvel et qui veulent les découvrir sans savoir ce qu’il se passe avant, ne lisez pas cet article.

« Is this a test?»

Steve RogersUne équipe du SHIELD découvre, dans une région enneigée, un vieil appareil volant, gigantesque. En fouillant la carcasse métallique, ils sont surpris de tomber nez à nez sur un bouclier à la bannière étoilée pris dans la glace… Et hop! Flash-back, retour à la Seconde Guerre Mondiale, que l’on va revivre à travers les yeux de Steve Rogers (Chris Evans), petit gringalet qui deviendra, grâce au sérum du Dr Erskine, Captain America.

On assiste donc, dans ce long-métrage réalisé par Joe Johnston, à la naissance du Cap’, à sa bataille contre les nazis mais surtout contre l’Hydra, une organisation de l’ombre qui se révélera au final bien plus dangereuse que la bande à Hitler au cours du Marvel Cinematic Universe. Red Skull (Hugo Weaving), un psychopathe en possession du Tesseract, et accessoirement leader d’Hydra, tente d’utiliser le Cube Cosmique pour créer des armes et conquérir le monde ( oh bah tiens…). Evidemment, Captain America lui met des bâtons dans les roues (ou plutôt dans les ailes), et finit par se sacrifier en plongeant l’avion et le Tesseract qu’il contient dans une eau glaciale. C’est finalement plusieurs décénnies plus tard qu’il sera retrouvé, pris dans la glace, mais vivant…

Bien que ce ne soit pas le film le plus intéressant du Marvel Cinematic Universe, Captain America:First Avenger a un petit côté volontairement kitsch qui lui donne un charme certain. Si ces personnages sont d’un classique à toute épreuve, on se prend quand Red Skullmême à apprécier le Cap’ et sa bande (Dum Dum Dugan, et Bucky Barnes en tête… Que l’on retrouvera quelques films plus tard). A noter aussi, la présence de Howard Stark ( le père de Tony, donc… ) et de l’agent Peggy Carter, deux personnes qui seront plus tard à l’origine du SHIELD. Et comme d’habitude, le film termine sur une séquence cachée… Qui n’est autre qu’une des premières scènes du film que tout le monde attend.

 

« If we can’t protect the Earth, you can be damned well sure we’ll avenge it ! »

AvengersAvril 2012. Voici enfin ce que tous les fans de comics attendaient, la conclusion de ces nombreux films regroupés sous la bannière du Marvel Cinematic Universe, la réunion de tous ces super-héros au cours d’un seul et même long-métrage.

Réalisé et écrit par Joss « God » Whedon, Avengers nous narre l’attaque de Loki contre la Terre, aidé dans l’ombre par un mystérieux personnage (que je ne citerai pas et qui prendra de l’ampleur au cours de la Phase 3 du Marvel Cinematic Universe) et son armée de Chitauris, des aliens pas très sympathiques. Pour contrecarrer ses plans, le SHIELD (toujours tenu par un Nick Fury en grande forme, soutenu par Coulson et Maria HillCobie Smulders) dresse devant lui la crème de la crème: le fraîchement décongelé Captain America, l’insoumis Iron Man, l’invincible Hulk, la belle Black Widow, l’inutile HawkEye et… Thor (oui, je sais pas comment le présenter). Bien évidemment, l’action se passe à New York, qui se fera dévaster pour l’occasion dans un déluge d’effets spéciaux de très bonne facture.

Outre le fait que Whedon réussit avec brio à faire parler de manière (presque) équitable Fury Hillautant de personnages charismatiques en deux heures de film, il arrive en plus à enchaîner les prouesses visuelles, les moments épiques, les vannes potaches qui nous font dire « Putain! Ça, c’est du film pop corn de qualité!! ». Ça envoie du lourd du début à la fin, sans temps mort, jusqu’à la conclusion où Iron Man arrive à détourner un missile nucléaire pour l’envoyer dans la gueule du vaisseau mère des Chitauris ( frôlant la mort de très près pour le coup…).


  Le mythique plan séquence du combat de New York

Et voilà, la Phase 1 du Marvel Cinematic Universe s’achève avec ce long-métrage. La prochaine fois, on embraye sur la Phase 2, avec notamment les dernières aventures d’Iron Man, le plutôt anecdotique second volet de Thor et surtout l’excellent thriller conspirationniste où Steve Rogers en bave sérieusement!

Pour voir les autres parties du dossier Marvel Cinematic Universe, voici les liens:

– Partie 1

– Partie 2

– Partie 4

 -Partie 5

Julien
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